Jean-Claude GALLOTTA (né en 1950). (suite)
Placées sous le signe du collectif - réunissant des danseurs-acteurs tels Mathilde Altaraz, Robert Seyfried ou Pascal Gravat, le compositeur Henri Torgue, le scénographe J.-Y. *Langlais -, ses premières créations sont contaminées par son propre personnage qui semble sorti d'un film de Jacques Tati. À la recherche de nouvelles formes de récits, entre intimité et épopée, naïveté et truculence, il invente un monde poétique aux images marquantes telles une nuée de bébés nus en souliers vernis (les Survivants, 1983), une femme donnant le sein à un danseur épuisé (les *Aventures d'Yvan Vaffan, 1984). Ces rêveries chorégraphiques cèdent ensuite la place à un jeu plus formel sur les grandes légendes comme celle de *Roméo et Juliette (1991) ou de *Don Juan (1992). À partir de Prémonitions (1994), l'arrivée de nouveaux danseurs ouvre d'autres horizons à ce chorégraphe emblématique de la nouvelle danse française des années 1980.
IF, PLM
Autres chorégraphies. Pas de quatre (1980), Docteur Labus (1988 ; nlle vers. 1996), Mammame (1985), les mystères de Subal (1990), la Chamoule ou l'Art d'aimer (1997).
Bibliographie. J.-C. Gallotta , Mémoires d'un dictaphone, Plon,