Fernand LÉGER (1881-1955). (suite)
Ses scénographies restent rares. Les premières sont liées à l'aventure des *Ballets suédois (Skating Rink, 1922, J. *Börlin ; la *Création du monde, 1923, Börlin). Il collabore par la suite à deux reprises avec S. *Lifar pour *David triomphant (1937) et *Pas d'acier (1948). C'est pour ce dernier ballet qu'il réalise ses décors les plus audacieux, imaginant notamment un jardin mécanique qu'il représente en délimitant l'espace de la scène par trois sculptures métalliques de grande taille et par un dispositif lumineux cinétique. Il substitue ainsi l'objet concret à la toile et les jeux de lumière aux couleurs du pinceau.
VR
Autres collaborations. J. *Charrat (Léonard de Vinci, quatre gestes pour un Génie, 1952).