Michael Bennett, [DiFighlia Michael, dit ] (1943-1987). (suite)
Son travail se situe dans la lignée des grands novateurs. Comme A. *De Mille, il utilise la danse pour véhiculer les émotions des personnages ; à l'instar de Robbins, il aborde la *comédie musicale comme un ensemble indissociable dont tous les éléments sont chorégraphiés ; comme G . *Champion, il croit en l'éclat du spectacle : en atteste, notamment, le final de A Chorus Line, qui, tout en restant profondément ironique, renvoie le spectateur au paradis de la comédie musicale. Dans cette pièce, qui fera date, il va plus loin que Robbins dans West Side Story, en supprimant complètement le chœur et en intégrant à chaque rôle le chant et la danse. Sa marque personnelle se caractérise par l'utilisation de formes stylisées des danses de *société de l'époque et par une mise en scène " cinématique " : jouant d'effets de montage entre les séquences, il les fait se chevaucher ou s'effacer l'une l'autre, afin que les danseurs apparaissent et disparaissent, ou dansent jusqu'à la scène suivante sans interrompre l'action.
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Autres chorégraphies pour le théâtre musical. Henry, Sweet Henry (1967) ; Promises, Promises (1968) ; Company (1970) ; Seasaw (1973) ; Ballroom (1978, cochor. Bob Avian) ; Dreamgirls (1981).
Bibliographie. K. Mandelbaum, A Chorus Line, St. Martin's Press, New York, 1989.