Mikhaïl Baryshnikov (né en 1948). (suite)
MFB
Filmographie. The Turning Point (1980, réal. *Ross) ; White Nights (1985, réal. Ross,) ; Dancers (1987, réal. Ross) ; The Cabinet of Dr. Ramirez (1991, réal. Sellers).
MFB
Filmographie. The Turning Point (1980, réal. *Ross) ; White Nights (1985, réal. Ross,) ; Dancers (1987, réal. Ross) ; The Cabinet of Dr. Ramirez (1991, réal. Sellers).
Directeur de compagnie russe.
Ancien officier de l'armée impériale russe, il ouvre une agence d'artistes à Paris en 1925 et collabore à partir de 1930 à la direction de l'Opéra russe de Paris. En 1932, il fonde avec R. *Blum les *Ballets russes de Monte-Carlo. De 1935 jusqu'à sa mort, il dirige seul cette compagnie, qu'il rebaptise plusieurs fois (*Ballets russes du col. W. de Basil, Covent Garden Russian Ballet, Original Ballet russe). En 1951, il organise une tournée européenne de la troupe Coros y danzas de España.
Ne possédant pas la culture artistique d'un *Diaghilev, dont il sollicite beaucoup des collaborateurs, il est avant tout un administrateur. Habile négociateur, il s'entoure d'artistes de qualité dont il sait tirer le meilleur. Il encourage D. *Lichine, permet à L. *Massine et à M. *Fokine de poursuivre leurs créations, mais il exploite surtout le répertoire des *Ballets russes de Diaghilev. Orientant ses activités en Grande-Bretagne et hors d'Europe, soutenu par l'imprésario S. *Hurock, il contribue à la diffusion du ballet classique européen aux États-Unis.
NL
Danseuse et chorégraphe française.
Elle se forme à la danse pendant 15 ans auprès d'Anne-Marie Debatte et poursuit des études de droit et de philosophie. En 1982, elle intègre la compagnie de Ch. *Gérard, étudiant parallèlement avec A. *Nikolais, Dominique *Petit, S. *Buirge. En 1986, elle crée Folia, pièce qui la révèle, et elle fonde sa compagnie qui publie, depuis 1990, le petit journal Mon œil. Sa danse émotionnelle, charnelle, à forte composante théâtrale, trace le chemin d'une quête du sens de l'amour entre le désir et le sacré.
IF
Autres chorégraphies. Bless (1989) ; Abel Abeth (1990) ; Grâce (1991) ; la Polka du roi (1996) ; Be (1998).
Compagnie israélienne fondée en 1967 par la baronne Bethsabée (Batsheva) de *Rothschild.
Spécialisée dans un répertoire international, elle est dirigée depuis 1968 par Janet Ordman, ballerine sud-africaine, et met l'accent sur la qualité de l'interprétation. L'École de la compagnie prépare aux diplômes de la Royal Academy of Dancing, nombre de ses anciens élèves devenant ensuite danseur principal en Israël et ailleurs. Figurent notamment à son répertoire : Wirligogs (1972) et In a Clearing (1973) de L. *Lubovitch, Carnival (1973) de P. *Sanasardo, The Cloven Garden (1975) de P. *Taylor.
GA
Danseur américain.
Il apprend les *claquettes, mais il est victime d'un accident à l'âge de douze ans. Réinventant les pas en fonction de son infirmité, il se produit sur la scène des *minstrels shows et des *vaudevilles, danse dans la *revue Blackbirds de L. *Leslie (1929) et dans les grands cabarets de Harlem pendant les années 1930. Danseur accompli dans tous les styles, il est le claquettiste le plus invité de l'Ed Sullivan Show des années 1950.
ESe
Éclairagiste américain.
Né à Fort Smith (Arkansas), il étudie la scénographie au Los Angeles City College, avant de travailler en Californie, puis pour les festivals Mozart et Shakespeare à Stratford (Connecticut) et pour la NBC Opera Company à New York. En 1957, à l'invitation de L. *Kirstein, il rejoint le New York City Ballet et occupe pendant vingt ans le poste de régisseur général, parallèlement à celui de directeur technique du New York State Theater ; en tant qu'éclairagiste résident du NYCB, il joue un rôle important dans la création de nombreux ballets de J. *Robbins (Watermill, 1972 ; Concerto in G, 1975) et surtout de G. *Balanchine : *Jewels (1967), *Who Cares (1970), Tchaikovsky Suite No. 3 (1970), Le *baiser de la Fée (1972), Violin Concerto (1972), Duo Concertante (1972), Symphony in Three Movements (1972), le Tombeau de Couperin (1975), Union Jack (1976), Bournonville Divertissements (1977), Davidsbündlertänze (1980). En collaboration avec Balanchine, il met au point un revêtement de sol tressé très utilisé dans les théâtres aux États-Unis et ailleurs. En 1975, il crée également des lumières pour M. *Graham (Lucifer ; The Scarlett Letter).
RS
Compagnie fondée en 1963 par la baronne Bethsabée (Batsheva) de *Rothschild et M. *Graham.
Elle réunit à l'origine des danseurs formés par Martha Graham et que celle-ci autorise à interpréter ses chorégraphies dès 1963 (Errand into the Maze ; Diversion of Angels), puis en 1964 *Médée et The Embattled Garden. Par sa remarquable énergie et sa passion, la compagnie acquiert bientôt une réputation internationale. Des œuvres de R. *Cohan, Ethel Winter et J. *Robbins figurent au répertoire aux côtés de chorégraphies signées par certains danseurs (Jephtach's Daughter, 1965, R. *Schenfeld ; Sin Lies at the Door, 1967, M. *Efrati, Longing, 1977, Yair Vardi). En 1990, O. *Naharin, nommé directeur artistique, tourne une nouvelle page pour la compagnie, tout en bouleversant la situation de la danse israélienne. La compagnie se centre alors sur des œuvres de Naharin et de chorégraphes invités, dont J. *Kylián et W. *Forsythe. Naharin collabore avec Bambi-Yona Avibueno (lumières) et Rakefke Levi (costumes) dans des œuvres qui débordent d'énergie et d'imagination comme Kir (1990), Tabularasa (1991), The Kingdom of Golob (1991), Black Milk (1992), Anaphase (1993), Zina (1994), Yag (1996), Sabotage Baby (1998). Il fonde en outre, en 1990, le Batsheva Ensemble, compagnie-école qui permet à de jeunes interprètes de s'aguerrir et à de jeunes chorégraphes de faire leurs débuts.
GA
Décorateur français.
Il fait ses études à l'École d'art dramatique de Strasbourg et réalise sa première création scénique pour Josette Baïz. À partir de 1989, il signe la plupart des scénographies des oeuvres de K. *Saporta. En étroite collaboration avec la chorégraphe, il conçoit des décors d'inspiration théâtrale, passant d'un baroque distancié (les *Taureaux de Chimène, 1989 ; la Poudre des anges, 1990 ; le Rêve d'Esther, 1993) à un réalisme dépouillé (l'Impur, 1993 ; Morte Forêt, 1994 ; (le Spectre) ou les Manèges du ciel, 1996), s'employant le plus souvent à redistribuer l'espace par des structures mobiles imposantes. Il travaille aussi régulièrement pour le théâtre, le cinéma et l'opéra.
PC, PLM
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