Lucille BREMER (née en 1923).
Danseuse et actrice américaine.
Elle commence à prendre des leçons de danse à l'âge de sept ans, puis rejoint, à douze ans, le corps de ballet de l'Opéra de Philadelphie. À seize ans, elle est une des « rockettes girls » du *Radio City Music Hall de New York. Elle se produit ensuite dans des cabarets, où elle est remarquée par A. *Freed, qui la fait engager par la *MGM. Espérant faire d'elle une des grandes vedettes de la firme et de l'unité qu'il dirige en son sein, Freed lui fait donner des leçons d'art dramatique et lui offre comme partenaire F. *Astaire dans *Yolanda and the Thief (1945) et *Ziegfeld Follies (1946), après l'avoir fait débuter dans Meet Me in Saint Louis (1944, réal. V. *Minnelli) au côté de J. *Garland, qu'elle retrouvera en 1946 dans Till the Clouds Roll By. Lucille Bremer se révélant incapable de tenir auprès d'Astaire la place occupée auparavant par G. *Rogers puis par C. *Charisse, sa carrière s'achève en 1948 : elle n'aura duré que quatre ans.
PBr
Hans BRENAA (1910-1988).
Danseur et pédagogue danois.
Élève de l'École du *Ballet royal danois, il affirme son talent de danseur sous la direction du jeune H. *Lander dans les années 1930 et devient le partenaire privilégié de M. *Lander. Il continue cependant à se former à Paris où il danse pour les Ballets de la Jeunesse en 1938-1939 et fréquente régulièrement les cours de L. *Egorova pour mieux pénétrer les secrets du répertoire académique russe. En 1949, il monte le Mariage d'Aurore à Copenhague puis, après le départ de H. Lander en 1951, la plupart des ballets du répertoire *Bournonville dont la *Sylphide, le *Conservatoire et *Loin du Danemark, ainsi qu'une remarquable version de la *Kermesse à Bruges, dont les répétitions ont été filmées par Jørgen Leth (Dancing Bournonville, 1979).
Professeur de réputation internationale, faisant preuve d'une grande vivacité d'esprit et d'une profonde compréhension de la tradition bournonvillienne, il est invité dans le monde entier pour remonter le répertoire du Ballet royal danois dont il reste une figure de premier plan au XXe siècle.
AMC
Bibliographie. B. Schønberg, Hans Brenaa - Danish Ballet Master, Dance Books, Londres, 1990.
Hans BRENAA (1910-1988).
Danseur et pédagogue danois.
Élève de l'École du *Ballet royal danois, il affirme son talent de danseur sous la direction du jeune H. *Lander dans les années 1930 et devient le partenaire privilégié de M. *Lander. Il continue cependant à se former à Paris où il danse pour les Ballets de la Jeunesse en 1938-1939 et fréquente régulièrement les cours de L. *Egorova pour mieux pénétrer les secrets du répertoire académique russe. En 1949, il monte le Mariage d'Aurore à Copenhague puis, après le départ de H. Lander en 1951, la plupart des ballets du répertoire *Bournonville dont la *Sylphide, le *Conservatoire et *Loin du Danemark, ainsi qu'une remarquable version de la *Kermesse à Bruges, dont les répétitions ont été filmées par Jørgen Leth (Dancing Bournonville, 1979).
Professeur de réputation internationale, faisant preuve d'une grande vivacité d'esprit et d'une profonde compréhension de la tradition bournonvillienne, il est invité dans le monde entier pour remonter le répertoire du Ballet royal danois dont il reste une figure de premier plan au XXe siècle.
AMC
Bibliographie. B. Schønberg, Hans Brenaa - Danish Ballet Master, Dance Books, Londres, 1990.
Marilén BREUKER, [ ndn. IGLESIAS-ECHEGARAY M. ] (née en 1951).
Danseuse, sociologue, chorégraphe et pédagogue argentine.
Initiée par R.*Kreutzberg, elle danse avec l'*AADA de Buenos Aires, puis étudie à l'École Folkwang d'*Essen (prix 1981). Danseuse et chorégraphe au FTS (1976-1984), primée à *Nyon et *Bagnolet, elle obtient le prix de la Ville de Paris pour Quand les murs parlent (1985). Avec Luc Petton, elle fonde la compagnie Icosaèdre à Reims et mène des projets qui allient mémoire et contemporanéité. Rigoureuse et paradoxale, son œuvre est habitée par l'affirmation d'un humanisme fondamental.
LGui
Filmo. Le Sourire de Reims (1989, réal. B. Ferry) ; l'Âme des pierres (1991, réal. S. Yoshida).
Oleg BRIANSKI (né en 1929).
Danseur et pédagogue belge.
Formé en Belgique, puis auprès de V. *Gsovski, B. *Kniasseff, Mme *Rousanne, O. *Preobrajenska et V. *Volkova, il débute à Bruxelles en 1945 avec la troupe qu'il a fondée. Engagé aux Ballets des Champs-Élysées en 1946, il suit R. *Petit en 1948 au Ballet de Paris qu'il quitte pour danser à *Broadway en 1951. Excellent technicien, étoile du *London Festival Ballet (1951-1955), il mène ensuite une carrière indépendante, se produisant avec diverses compagnies et en gala avec M. *Hayden, T. *Toumanova et P. *Wilde. Fixé à New York dans les années 1960, il forme son propre groupe et enseigne au Saratoga Ballet Center.
GP
Dmitri Briantsev (né en 1947).
Danseur et chorégraphe russe.
Élève de l'École de danse de *Leningrad, il danse de 1966 à 1977 avec le groupe Molodoï Balet [Jeune ballet] fondé par I. *Moïsseïev. En 1977, l'année où il finit ses études à la faculté de chorégraphie du *GITIS, il signe sa première chorégraphie Nouvelles chorégraphiques. Il devient célèbre après avoir composé pour E. *Maximova des ballets pour la télévision (Galatée, 1977, mus. F. Low, et le Vieux tango, 1979, mus. Timour Kogan), puis pour le *Kirov (la Légende du hussard, 1979, mus. Tikhon Khrennikov). Chorégraphe au Kirov (1981-1985) où il signe le Petit Cheval bossu (1981, mus. R. *Chtchedrine), il dirige le ballet du Th. *Stanislavski depuis 1985. Surtout connu auparavant pour ses danses et ses petits ballets comiques, il essaie d'y composer des œuvres sérieuses, parfois dramatiques (la Tragédie optimiste, 1985, mus. Mikhaïl Bronner ; *Othello, 1994, mus. A. Matchavariani ; Sulamith, 1997, mus. Valeria Besedina).
ESou
Autres chorégraphies. Bravo, Figaro! (1984, mus. *Rossini) ; Neuf Tangos et... Bach (1985, mus. Astor Piazzolla et *Bach) ; les Cowboys (1988, mus. *Gershwin).
Bibliographie.E. Belova, [les Fantaisies chorégraphiques de Dmitri Briantsev],
Carlotta Brianza, ou [B. Carolina, ] (1867-1930).
Danseuse italienne.
Elle entre en 1876 à l'École de danse de la *Scala. Elle se produit à Londres, à l'Empire Theatre of Varieties avec E. *Cecchetti (Dilara, 1887 chor. Cecchetti, mus. Hervé). En 1889, elle débute en Russie, au *Bolchoï de Moscou et au *Mariinski, où M. *Petipa règle pour elle le rôle d'Aurore dans la *Belle au bois dormant (1890) et le rôle-titre de Calcabrino (1891, mus. L. *Minkus), entre autres. Elle danse ensuite à Milan et à Venise. En 1921, elle incarne pour ses adieux à la scène la fée Carabosse dans la reprise de la Belle au bois dormant (The Sleeping Princess) présentée par les *Ballets Russes de *Diaghilev à Londres. Jolie, excellente technicienne, « à la grâce elle ajoute dans sa danse une force et une énergie fort rares » selon C. *Cucchi, qui ajoute : « Elle possède une véritable intuition artistique. »
RZ