(Ballet du Théâtre -) San Carlo. (suite)
Après la guerre, mission est confiée à B. *Gallizia de reconstituer le corps de ballet et de moderniser ses orientations. Dès la saison 1947-1948, le théâtre s'ouvre au répertoire du XXe siècle avec la production de l'*Amour sorcier (chor. xxx), Festa romantica (E. *Hanka) et la Valse (chor. xxx) puis de Padmâvati (1952, Bianca Galizzia, mus. Roussel). Galizzia contribue aussi à la réouverture définitive de l'Ecole de ballet en 1950 et à l'arrivée de grands chorégraphes invités dont R. *Petit, L. *Massine, J. *Robbins et G. *Balanchine, le renouveau de la création étant asuré par U. *Dell'Ara (L'ultimo Don Giovanni, date ; Fantasia trichromatica, date), M. *Pistoni et, dans les années 1970, A. *Amodio. En 1974, le départ de Gallizia ouvre une période d'incertitude jusqu'aux années 1980. Le San Carlo retrouve alors son influence grâce à la reprise d'Excelsior (1982, Dell'Ara) avec C. *Fracci et la création mondiale d'Aniuta (1985-1986) de V. *Vassiliev, Lucia ! de *Van Hoecke et Nijinski de Beppe Menegatti. La reprise se poursuit dans les années 1990 avec la nomination de Roberto Fascilla à la direction du ballet et d'Ana Razzi à celle de l'école.
NSca