boute-en-train
Mâle entier, castré ou vasectomisé, ou femelle androgénisée (par injections ou implants d'hormones mâles), utilisés pour la reconnaissance des femelles en chaleurs.
SYN. (éQUINS) : étalon souffleur.
Le boute-en-train est introduit à proximité d'une femelle (dans le même enclos ou de l'autre côté d'une barrière), et sa présence (vue, odeur, vocalisation) induit un comportement de chaleur (immobilisation, couinements...) chez la femelle si elle est en œstrus. Il essaiera de s'accoupler s'il est mis en présence de la femelle. Chez les ovins, le boute-en-train peut être muni d'un collier marqueur permettant d'identifier les femelles qui ont été montées et d'un tablier qui empêche la saillie.
Ce terme désigne aussi une femelle utilisée pour stimuler le mâle avant la collecte de sperme.
CHAVATTE-PALMER
bouturage
Procédé de multiplication végétative consistant à prélever des boutures d'une plante puis à les placer dans des conditions favorables au développement des racines, pour obtenir de nouveaux plants.
Selon les espèces, les boutures peuvent être des fragments de tige portant des bourgeons, des bourgeons isolés, des feuilles, des racines ou des rhizomes, ou même des fruits (chez certaines cactées). Les techniques de microbouturage permettent la production d'un grand nombre de plantes à partir de très petits fragments - voire de cellules uniques -, cultivés et multipliés in vitro.
Henry
bouture
Fragment d'un végétal détaché naturellement ou artificiellement et qui, en s'enracinant, est à l'origine d'un nouveau plant.
Le bouturage est une forme de multiplication végétative.
Henry
bouvillon
Jeune bovin mâle castré, élevé en vue de la production de viande avec des rations assurant une croissance assez rapide, et dont l'abattage intervient en général entre 20 et 24 mois.
Bougler
bovins
Sous-famille des bovidés (famille de mammifères artiodactyles de l'ordre des Ruminants). U autre nom : bovinés.
Les bovins regroupent des animaux très divers, relevant de genres différents : Bubalus (buffles d'Asie), Syncerus (buffles d'Afrique), Bos (bœufs d'Europe et bovins de l'Indo-Malaisie), Poëphagus (yak) et Bison (bisons). Les plus importants, dans le domaine de l'agriculture, relèvent du genre Bubalus (les buffles jouent un rôle essentiel pour la fourniture de lait, de viande et de travail dans toutes les zones du sud-est asiatique) et du genre Bos, avec deux espèces : Bos taurus, le bœuf d'Europe, et Bos indicus, le bœuf d'Asie ou zébu ; ces deux espèces sont en fait deux groupes de races, correspondant vraisemblablement à deux centres de domestication indépendants. Leur accouplement est fertile et leurs produits sont féconds. Toutefois, d'autres animaux aux effectifs plus réduits ont aussi été domestiqués (par exemple le yak) ou ont fait l'objet de telles tentatives (comme actuellement le bison).
Les bovinés ayant fait l'objet d'une domestication ont joué un rôle essentiel dans l'histoire de l'humanité : ils ont en effet apporté aux populations concernées tant des aliments riches en protéines (lait, viande) ou en graisses (suif), que des moyens de travail (traction animale) ou des sous produits fort utiles : la peau, les os et les phanères pour la fabrication de vêtements ou d'outils, les bouses utilisées comme combustible ou, mélangées aux urines, comme fertilisant, la présure pour la fabrication des fromages, etc. En outre, considérer l'élevage des bovins comme une activité à but exclusivement productif serait indûment simplificateur : n'oublions pas le rôle joué par les bovins dans les mythologies égyptienne et grecque et, plus près de nous, le caractère soit social et politique (dans certaines régions d'Afrique, la taille du troupeau assoit la notoriété du propriétaire), soit religieux de cet élevage (vaches sacrées en Inde).
Principales caractéristiques.
Deux genres de bovins principalement ont été domestiqués : Bos, avec Bos taurus (taurins) et Bos indicus (zébus), et Bubalus.
Les taurins, ou bovins des régions tempérées, présentent une très grande diversité de races (de l'ordre d'un millier), de format (les femelles adultes ont un poids qui varie de 250 à 800 kg), de morphologie, de couleur de la robe, de cornage, et bien sûr de production (pour le lait par exemple, les quantités varient de 1000 à 8000 kg par lactation). Si, au départ, on avait principalement des races à aptitudes multiples (lait, viande et travail), la recherche de niveaux de production plus élevés (plus de lait ou plus de muscle selon les cas) ou d'une meilleure adaptation des animaux à des milieux différenciés a conduit à une progressive spécialisation : les races laitières ont ainsi des muscles très plats, une mamelle volumineuse et des côtes plates ; les races bouchères, à l'inverse, ont des muscles épais, une côte ronde, une culotte très rebondie et une mamelle réduite. Toutefois, beaucoup de races sont restées de type mixte lait-viande, et ont alors des caractéristiques intermédiaires entre celles des races spécialisées.
Les zébus, ou « bœufs à bosse », originaires et toujours exploités en zones chaudes, notamment pour le travail, ont sur les taurins l'avantage d'être adaptés à ces régions, qu'il s'agisse de leur résistance à la chaleur ou de leur résistance à certains parasites, et notamment aux tiques ; par contre, leurs niveaux de production, tant en lait qu'en viande, sont plus réduits, ce qui explique que l'on ait créé et sélectionné des hybrides pour essayer d'associer les qualités d'adaptation du zébu aux qualités de production du taurin : tel est par exemple, en production de viande, le cas du charbray obtenu à partir du charolais et du zébu brahman.
Les buffles domestiques, exploités sur les basses terres inondables de l'Asie intertropicale, correspondent à deux types : le buffle de marais, animal de travail au cornage proche de celui de l'animal sauvage, et le buffle de rivière, aux cornes courtes et enroulées, qui est aussi un animal de travail mais surtout un producteur de lait. Les bufflesses laitières ont de bien meilleures productions que celles des vaches laitières de type zébu de ces pays, et leur lait est plus riche en matières grasses. Par contre, elles ont une moins bonne thermotolérance, ce qui les rend dépendantes de baignades ou d'aspersions quotidiennes mais leur permet aussi d'exploiter des milieux humides comme les bords de rivières et les rizières.