pulpe
1. Botanique. Tissu parenchymateux, généralement sucré à maturité, constituant la presque totalité des fruits charnus.
2. Ind. agroaliment. Sous-produits de la sucrerie (résidus des racines de betterave après extraction des sucres) ou de la distillerie (résidus des tubercules de pommes de terre après extraction de l'amidon).
Déshydratée ou ensilée, la pulpe de betterave peut être utilisée en alimentation animale.
Riche en eau, la pulpe de pomme de terre est un aliment énergétique qui se conserve bien après ensilage et qu'on peut donner aux bovins et aux porcs. Déshydratée, elle peut servir à la fabrication d'aliments composés.
Bermond
pulsateur
Système de valves commandées produisant des changements cycliques de pression dans le circuit du vide d'une machine à traire.
Aubineau
pulvérisateur
Appareil servant à épandre sur le sol ou à répartir sur la végétation des produits fertilisants ou phytosanitaires projetés sous la forme de fines gouttelettes.
Dans la pulvérisation mécanique à pression, le liquide est mis sous pression par une pompe mécanique ; les canalisations montées sur un bâti portent des buses par où le liquide s'échappe dans l'air ambiant ; la différence de pression provoque la fragmentation en gouttelettes.
Dans la pulvérisation mécanique centrifuge, le liquide arrive au centre d'un disque ou sur l'axe d'un cône ou d'un cylindre tournant à grande vitesse (entre 1 000 et 12 000 tr/min) ; la masse de liquide est divisée en fines gouttelettes sous l'effet de la force centrifuge.
Dans la pulvérisation thermique, le liquide est « vaporisé » par passage dans un courant gazeux chaud ou sur des résistances ou des plaques chauffées au rouge ; le brouillard obtenu (aérosol) est très fin et difficile à maîtriser.
Dans la pulvérisation pneumatique, le liquide est mis sous faible pression, soit par une pompe mécanique, soit par une dérivation d'air à partir d'un ventilateur ; celui-ci produit un courant d'air à grande vitesse (de l'ordre de 120 m/s) qui percute le filet de liquide, le divisant en fines gouttelettes.
La source d'énergie utilisée pour la mise en pression introduit des différences entre les pulvérisateurs. Un levier actionné manuellement anime directement la pompe des petits appareils à dos ; une pompe met le réservoir de liquide sous pression avant utilisation dans les appareils à dos à pression préalable. Un moteur auxiliaire entraîne la pompe sur les appareils tractés par un animal. La pompe peut aussi être entraînée par les roues porteuses ; son débit est alors théoriquement proportionnel à l'avancement (DPA), mais en réalité il est lié au nombre de tours des roues porteuses et donc ne tient pas compte du glissement. Enfin, la pompe peut être entraînée par la prise de force du tracteur tournant soit aux régimes normalisés (540 ou 1 000 tr/min pour le régime nominal du moteur du tracteur), soit à un régime proportionnel au régime moteur (DPM) ou à l'avancement (DPA).
Les formes des rampes sont adaptées aux cultures à traiter : horizontales pour les céréales et les cultures basses, « encadrantes » avec buses en opposition pour la vigne ou les arbustes fruitiers en buisson ou en haie, en arc de cercle vers le haut pour les arbres fruitiers de plein vent, avec buses doubles montées sur des tiges pendantes pour prendre la végétation par-dessous, par ex. sur les pommes de terre cultivées en billons.
Par ailleurs, les gros appareils, automoteurs ou traînés, comportent des dispositifs de sécurité pour protéger les utilisateurs et limiter les pollutions de l'environnement : cabines climatisées et suspendues, suspension du châssis réduisant les secousses et les vibrations, petite cuve annexe pour le stockage du produit, dosé par un système à commande électronique, réservoir d'eau permettant de nettoyer l'appareil sous pression et de stocker l'eau de rinçage, cuve lave-mains en cas d'éclaboussures, etc.
Les pulvérisateurs à pression mécanique à jet projeté.
Ce sont les plus répandus : on les utilise sur les cultures basses à faible développement végétatif (par ex., les céréales) mais aussi sur les cultures arbustives palissées à plat (comme les vignes), par adaptation de la rampe.
Les pompes les plus courantes sont volumétriques. Sur les pompes à pistons-membranes, les parties métalliques sont protégées par du caoutchouc ou des matières plastiques contre la corrosion des produits utilisés ; elles ne permettent pas de dépasser 30 bar avec des débits moyens. Les pompes à pistons en ligne délivrent des pressions et des débits plus élevés. Les pompes rotatives donnent des débits importants à faible pression, caractéristique intéressante pour les engrais liquides.
Les cuves ont des capacités variables (dépassant les 10 000 l sur les grands automoteurs) ; elles sont munies d'agitateurs mécaniques ou hydrauliques qui stabilisent les suspensions de produits et évitent les différences de concentration et les dépôts.
Le débit est proportionnel à la section de sortie des buses et à la racine carrée de la pression à l'entrée de la rampe. Sur les rampes de grande largeur, chaque élément de 3 ou 4 m est alimenté en son centre par une vanne actionnée manuellement ou à commande électrique (électrovanne) ; un régulateur règle la pression de liquide qui arrive à la rampe, avec retour au réservoir de l'excès de liquide ; un manomètre indique la pression d'alimentation. Les vannes et leurs commandes constituent le distributeur.
Les rampes de pulvérisation sont montées avec haubanage et suspension pour rester parallèles au sol. Les buses (ou jets) comportent des systèmes antigouttes (clapets) qui empêchent l'émission de liquide après la coupure de l'alimentation. Sur les appareils munis d'une rampe de grande largeur, on trouve simultanément un circuit haute pression, avec pompe à piston pour les traitements phytosanitaires, et un circuit basse pression, avec pompe rotative pour les épandages d'engrais liquides ; la pompe à basse pression, donnant un débit important, sert à emplir rapidement la cuve. Le remplissage peut aussi se faire par un hydro-injecteur.