Larousse agricole 2002Éd. 2002
G

goret

Petit du porc.

Bourgeat

goulotte

Conduit guidant le mouvement de produits entraînés par gravité ou par soufflerie.

Par ex., une goulotte de vidange, orientable, munie d'une vis sans fin, permet de vider la trémie d'une moissonneuse-batteuse dans une remorque.

Aubineau

gourmand

Rameau d'arbre fruitier ou sarment de vigne poussant sur du bois vieux et ne donnant généralement pas de fruit.

Sur un plant greffé, le gourmand prend naissance soit sur la partie greffon, soit sur le porte-greffe. Chez les arbres forestiers, des gourmands peuvent se développer sur le tronc aux endroits où ont été sectionnées des branches âgées lors de l'élagage.

Chaillou

gousse

Fruit sec déhiscent caractéristique de la famille des légumineuses.
SYN. : cosse.

La gousse provient d'un ovaire à un seul carpelle et s'ouvre en 2 valves par 2 fentes de déhiscence, l'une située le long de la ligne placentaire ventrale, l'autre à l'emplacement de la nervure dorsale. Chaque valve porte une rangée de graines (par ex. cosse du pois ou du haricot). Certaines légumineuses ont des gousses modifiées : gousses ne s'ouvrant pas, à une seule graine (trèfle, mélilot, sainfoin) ou à plusieurs (arachide) ; gousse se fragmentant transversalement à maturité en articles contenant chacun une seule graine (genres Ornithopus, Hedisarum) ; gousse spiralée disséminée telle quelle (luzerne).

Henry

goutteur

Tuyau de distribution d'un réseau d'irrigation localisée (micro-irrigation ou irrigation au goutte-à-goutte) caractérisé par un faible débit (1 à 12 l/h) et une faible pression (1 bar environ).

Les goutteurs sont montés sur une rampe de polyéthylène, en ligne ou en dérivation. Ils disposent d'une ou de plusieurs sorties (4 à 6). L'eau chemine le plus souvent sur une longueur de l'ordre du mètre (capillaire uniforme ou à chicanes), ce qui provoque des pertes de charge réduisant la pression. Certains goutteurs, dits « autorégulants », munis d'une membrane élastique, sont peu sensibles aux variations de pression et délivrent un débit à peu près constant.

Aubineau

gouttière œsophagienne

Chez les ruminants, sillon situé à la face supérieure du réseau, ou bonnet (2e réservoir gastrique), et servant de lieu de transit privilégié pour les aliments liquides, qui vont de l'œsophage au feuillet.

La gouttière œsophagienne possède 2 lèvres, qui peuvent se fermer et constituer un vrai tuyau chez le veau allaité.

Bougler/Gallouin

grain

1. Fruit sec des céréales (caryopse chez les graminées et akène chez le blé noir ou sarrasin). 2. Petit fruit rond provenant d'une grappe (grain de raisin, par ex.). 3. Fruit ou graine de certaines plantes (grain de café, de poivre). 4. Terme désignant une structure de réserve des cellules (grain d'amidon, grain d'aleurone).

Composition des grains de céréales.

Principale source d'énergie dans l'alimentation des animaux domestiques, les grains ont une valeur énergétique de l'ordre de (1 UF) unité fourragère par kilo de matière sèche, qui varie avec la teneur en cellulose. Ainsi, la valeur énergétique de l'avoine, qui contient 11,6 % de cellulose, est plus faible (1 UF) que celle du maïs (1,27 UF), qui ne contient que 3 % de cellulose.

La teneur des grains en matières azotées est faible (10 à 12 % de matières azotées totales) ; les teneurs en matières azotées digestibles par kilo de matière sèche sont de 111 g pour le blé tendre, 96 g pour l'avoine, 88 g pour l'orge, 75 g pour le maïs. Les protéines sont pauvres en acides aminés indispensables et surtout en lysine.

Les grains, ceux de maïs en particulier, sont carencés en calcium ; ils sont assez bien pourvus en phosphore, mais 30 à 35 % de celui-ci n'est pas du tout assimilable.

Utilisations.

D'une façon générale, les grains sont très appréciés par les animaux de tout âge. On peut leur faire subir différents traitements, soit pour améliorer leur valeur alimentaire, soit pour faciliter leur distribution : traitements mécaniques (concassage, broyage-agglomération, aplatissage) ou hydrothermiques (floconnage), ensilage de grains humides (de maïs notamment) pour l'alimentation des porcs et bovins à l'engrais.

Un broyage trop important produit des particules très fines qui risquent de provoquer des troubles respiratoires chez toutes les espèces et des météorisations chez les ruminants. Les animaux préfèrent d'ailleurs les granulés aux moutures fines. Toutefois, l'ingestion de grains entiers provoque chez les ruminants une diminution de la digestibilité et augmente les cas de météorisation. Chez les volailles, on distribue parfois les céréales sous forme de farine, ce qui permet d'éviter les phénomènes de picage.

Les volailles préfèrent le blé et le maïs ; les porcelets non sevrés, l'avoine décortiquée, le blé, puis l'orge et le maïs ; les veaux, l'orge, puis le blé, le maïs et l'avoine.

Roger-Estrade

graine

Organe caractéristique des plantes à fleurs, issu de la transformation de l'ovule après fécondation et qui, après dissémination et germination, donne une autre plante.

Après la double fécondation par les noyaux du grain de pollen, l'œuf principal se divise et se développe pour donner l'embryon, tandis que l'œuf accessoire se divise pour donner l'albumen. Le nucelle (tissu maternel de l'ovule) régresse plus ou moins totalement, et les téguments de l'ovule se transforment pour donner les téguments de la graine. Ceux-ci sont au nombre de 2 (toutefois, dans certains cas, il n'y en a qu'un seul). Le tégument externe est généralement épaissi et lignifié ; il joue un rôle protecteur, à moins que ce rôle ne soit assuré par les enveloppes issues du péricarpe (cas des akènes). On y voit le hile, cicatrice d'attache de la graine au funicule (cordon reliant l'ovaire au placenta), et la trace du micropyle (orifice par lequel a eu lieu la fécondation), par lequel sortira ordinairement la radicule lors de la germination. Les téguments peuvent aussi être une barrière aux échanges d'eau et de gaz et ainsi jouer un rôle dans la dormance de la graine.

Expansions.

Le tégument peut porter diverses ornementations et expansions : des aigrettes ou des poils servant à la dissémination par le vent (saule, peuplier, cotonnier) ; des ailes ayant la même fonction ; des expansions charnues (arilles ou strophioles), qui servent à la dissémination par les animaux (la chair du litchi est un arille)...