assainissement (suite)
Quand l'excès d'eau provient d'une nappe superficielle retenue par un horizon peu perméable qui surmonte un horizon perméable, on réalise l'assainissement en creusant un puits filtrant. On trouve aussi des puits à double usage, drainant naturellement les eaux excédentaires en période pluvieuse et servant de réservoir pour l'irrigation en périodes sèches (quelques cas en Europe centrale).
Enfin, dans certaines régions (les Dombes, en France), la réalisation traditionnelle de planches bombées s'écoulant dans des fossés en forme de « V » ouverts (tous les 40 à 60 m) contribuait à l'évacuation des eaux en excès des terres très limoneuses ; cet aménagement impliquait un réseau efficace et entretenu de collecteurs et d'émissaires naturels. Ces pratiques contraignantes, à la fois dans leur réalisation, pour leur entretien et pour la circulation des machines agricoles, sont remplacées aujourd'hui presque partout par des drainages souterrains.
2. méd. vétérin. Action sanitaire ayant pour objet de rendre sain un cheptel atteint d'une maladie infectieuse contagieuse, ou destruction des germes pathogènes dans un local (écurie, étable...).
Aubineau/RE