reprise de labour
Opération de travail du sol, réalisée après un labour.
Les reprises de labour sont effectuées à l'aide d'outils à dents et à disques, éventuellement de rouleaux, pour amenuiser et aplanir la surface du sol afin de créer les conditions favorables au fonctionnement du semoir ainsi qu'à la germination et à la levée des semences (création d'un lit de semences).
Roger-Estrade
reproducteur, reproductrice
Animal d'élevage, mâle ou femelle, destiné à la reproduction.
Compte tenu des objectifs d'amélioration du cheptel, on s'efforce généralement de n'utiliser que des animaux ayant un niveau génétique suffisant, catégoriés reproducteurs reconnus ou reproducteurs de service.
Le reproducteur reconnu est un animal inscrit au livre généalogique de sa race, faisant preuve d'un bon niveau génétique ; des qualificatifs complémentaires (élite, recommandé) peuvent préciser ce niveau de qualification et l'utilisation optimale conseillée de l'animal en question. Notons que dans certaines productions, comme la production porcine, on qualifie tant des reproducteurs de race pure que des reproducteurs croisés.
Le reproducteur de service est un animal aux performances « honnêtes », utilisable dans les situations où les contraintes soit techniques, soit économiques ne permettent pas l'accès à des reproducteurs reconnus.
Bougler/Gallouin
reproduction
Processus par lequel les êtres vivants assurent le renouvellement de leur espèce.
Il existe 2 modèles de reproduction : la reproduction asexuée, qui n'implique que des divisions mitotiques et donne des descendants identiques aux parents, et la reproduction sexuée, qui exige la fusion de 2 cellules sexuelles mâle et femelle (gamètes) et donne des individus différents des parents.
Chez les animaux.
Dans le règne animal, la reproduction asexuée peut exister au niveau de l'embryon par division spontanée (vrais jumeaux) ou par l'intermédiaire de la biotechnologie du clonage, au niveau de la larve (cas du ténia) ou au niveau de l'individu adulte, telle l'hydre d'eau douce. On mesure l'efficacité de la reproduction sexuée chez les animaux domestiques par différents taux.
Fertilité.
Taux de fertilité (TF) = 100 ´ femelles fécondées / femelles mises à la reproduction.
Toutefois, en l'absence d'un protocole très strict, on est incapable d'observer le nombre de femelles réellement fécondées. Si un diagnostic de gestation est effectué précocement, le taux de fertilité peut être évalué à cette date. Cependant, chez toutes les espèces, il peut y avoir mortalité embryonnaire ou avortement précoce, et donc certaines femelles effectivement fécondées peuvent être vides au moment du diagnostic de gestation.
En l'absence de diagnostic de gestation, la seule information que l'on puisse recueillir aisément est le nombre de femelles mettant bas. On calcule donc le taux de fertilité apparent (TFa) :
TFa = 100 ´ femelles mettant bas / femelles mises à la reproduction (et encore présentes au moment des mises bas).
Lorsque la reproduction s'effectue par insémination artificielle (IA), chaque intervention étant enregistrée, on peut analyser plus finement la fertilité. On calcule ainsi :
Taux de non-retour = 100 ´ femelles ne revenant pas en chaleurs après une IA / femelles inséminées.
Pour la vache laitière, le taux de non-retour est de l'ordre de 60 %. On mesure aussi d'autres paramètres ayant un intérêt économique, dont le nombre d'IA pour une fécondation, qui est de l'ordre de 1,7.
Nombre d'IA pour une fécondation = nombre total d'inséminations effectuées / nombre de femelles fécondées (ou mettant bas + avortées).
Prolificité.
Le taux de prolificité (Tp) caractérise l'aptitude des femelles à faire naître une portée plus ou moins nombreuse :
Tp = 100 ´ jeunes nés (morts ou vivants) / femelles mettant bas.
L'espèce de mammifère domestique la plus prolifique est l'espèce porcine, pour laquelle on parle de taille de portée, exprimée en nombre de jeunes par portée. Les petits ruminants sont en général assez prolifiques (les résultats sont exprimés en pourcentage, comme dans la formule ci-dessus) ; il existe cependant de grandes différences entre races. Les gros herbivores (bovins et chevaux) ne sont quant à eux pas prolifiques. Chez les bovins, on parle d'aptitude à la gémellité, car les portées comprennent quasi exclusivement 1 ou 2 jeunes seulement. Pour les chevaux, la gemellité est considérée comme une pathologie, puisque seulement 20 % des juments portant des jumeaux arrivent à terme, et les produits, s'ils survivent, sont en général chétifs et fragiles.
Autres taux.
Le taux de fécondité (Tf) représente le bilan de la fertilité et de la prolificité des femelles :
Tf = 100 ´ jeunes nés (morts ou vivants) / femelles mises à la reproduction (et encore présentes au moment des mises bas) = TFa ´ Tp ´ 1/100
Le taux de mortalité (Tm) se calcule sur une période donnée, en général entre la naissance et le sevrage :
Tm = 100 ´ jeunes morts avant sevrage / jeunes nés (morts ou vivants).
Pour les végétaux cultivés.
La reproduction à l'identique est très recherchée, d'où l'intérêt de la multiplication végétative, de l'autogamie (reproduction par autofécondation, qui mène à des lignées pures uniformes - homozygotes), et des hybrides simples (croisements entre 2 lignées pures).
Bannerot
répulsif
Substance ou préparation épandue à proximité des plantes ou des produits à protéger, ou sur les plantes elles-mêmes, et capable de repousser certains déprédateurs (oiseaux, gibier).
Raynal
réseau
En anatomie animale, un des réservoirs gastriques des ruminants.
Le réseau présente une structure réticulée en nid d'abeille (d'où son nom) et possède des récepteurs nerveux qui déclenchent la rumination. La gouttière œsophagienne, située à sa partie supérieure, assure chez le jeune le passage direct du lait de l'œsophage dans la caillette.
Bougler/Gallouin
réseau d'irrigation
Système d'amenée et de distribution de l'eau depuis la source (rivière, retenue, nappe, etc.) jusqu'au périmètre irrigué (canal principal), puis dans les différentes parties du périmètre (canaux secondaires et tertiaires) et enfin jusqu'à chaque parcelle.
Perrier