nématode (suite)
Les strongylidés, les trichostrongylidés et les métastrongylidés sont des nématodes qui provoquent des strongyloses.
Les nématodes gastro-intestinaux (strongles, ascarides, oxyures, capillaires, trichures, etc.) vivent, à l'état adulte, à l'intérieur du tube digestif (estomac ou intestin) de nombreux animaux (équins, bovins, ovins, caprins, porcins, oiseaux, etc.). Ils se nourrissent soit du contenu digestif de l'hôte, soit d'une portion de muqueuse, soit de sang (200 Hoemonchus contortus, parasites de la caillette du mouton, peuvent ainsi consommer 30 ml de sang).
Le tableau clinique varie avec chaque parasite. Il y a essentiellement une perte de poids et une baisse de production (lait, œufs, laine, etc.). La diarrhée, souvent discrète, peut, dans certains cas, être très sévère. Les vers hématophages (H. contortus, Trichuris spp., Ancyloutoma spp.) sont responsable d'une anémie. Si l'on n'intervient pas, les animaux parasités deviennent cachectiques et meurent en quelques mois. Le diagnostic peut être établi par l'examen clinique, contrôlé par des examens coproscopiques en laboratoire.
On peut utiliser des anthelminthiques efficaces contre les formes larvaires et adultes des nématodes gastro-intestinaux. Il n'y a pas de vermifuge universel. Les produits actuellement utilisés sont des dérivés du benzimidazole, des organophosphorés, des avermectines, etc.
Des interventions systématiques, selon un programme propre à chaque région, permettent de réaliser une prophylaxie efficace chez les ruminants et les équins lorsqu'elles sont associées à une exploitation rationnelle des pâtures.
Guillot
Chez les végétaux. Les nématodes parasites des plantes peuvent provoquer des dégâts importants. Certaines espèces attaquent les organes aériens, d'autres le système racinaire. Par les lésions qu'ils provoquent, les nématodes favorisent l'infection des plantes par d'autres agents pathogènes. De plus, certains sont des vecteurs de virus.