parasite
Organisme qui vit aux dépens d'un autre être vivant, aussi appelé hôte.
Les parasites se développent soit à l'extérieur (ectoparasites), soit à l'intérieur (endoparasites) des organes ou des tissus de leur hôte. Le parasitisme peut être obligatoire (le parasite n'a pas d'autre solution pour se développer et réaliser son cycle) ou facultatif. Un parasite est plus ou moins nocif pour son hôte, sans toutefois entraîner de façon obligatoire la destruction de ses tissus ni sa mort.
Les parasites des animaux domestiques ont des actions pathogènes multiples (spoliatrice, toxique, traumatique, infectieuse, irritative, inflammatoire).
Guillot
parasitisme
Mode de vie d'un parasite.
Raynal
parc
1. Terrain clos planté d'arbres, d'arbustes et de fleurs, utilisé pour l'agrément. 2. Enclos où l'on met les animaux. 3. Ensemble des machines d'une exploitation agricole, d'une coopérative, etc. 4. Installation littorale ou de pleine mer pour l'élevage des animaux marins (huîtres, etc.).
Roger-Estrade
parcage
Action de faire séjourner une bande d'animaux pendant un certain temps dans un parc mobile ou non.
Bougler/Gallouin
parcelle
Portion de terrain d'un seul tenant, appartenant au même propriétaire, et constituant une unité du cadastre.
Doré
parcours
1. Surface en herbe de très faible productivité utilisée par des troupeaux de bovins, ou plus généralement d'ovins. 2. Surface en herbe sur laquelle sont élevées des volailles.
Sous le terme de parcours, on regroupe des végétations très diverses sur des types de sols eux-mêmes très variés : landes des Causses, garrigues du Languedoc, maquis corse, steppes d'Afrique du Nord, sous-bois de pins ou de chênes, dehesa ibérique Le dénominateur commun de tous ces milieux si différents est leur usage pastoral, qu'évoquent les mots de parcours ou de cheminement des troupeaux. Dans les zones sèches du sud de la France, au regard de l'usage qu'en font les animaux et les éleveurs, les parcours ont des caractéristiques communes : saisonnalité de la production étroitement liée aux conditions climatiques et à la pauvreté des sols ; faible durée d'utilisation par les animaux en liaison avec la valeur alimentaire des végétations consommables ; faiblesse des quantités de matière sèche prélevées par les animaux (de 200 à 1 000 kg par hectare et par an).
Roux
parenchyme
Tissu des végétaux supérieurs, autre que les épidermes, formé de cellules vivantes peu différenciées à parois minces.
ADJ. : parenchymateux(euse).
Le terme de parenchyme désigne des tissus variés de la tige, de la racine ou de la feuille : parenchymes cortical et médullaire de la tige et de la racine, parenchymes palissadique et lacuneux des feuilles, parenchymes de réserve ou d'accumulation des tubercules, des graines et des fruits, parenchymes aérifères (à grands espaces intercellulaires remplis d'air) des plantes aquatiques, parenchyme aquifère des plantes grasses
Henry
parésie
Paralysie légère.
Bougler/Gallouin
parquet
Petit enclos dans lequel sont retenues des volailles et sur le sol duquel ces oiseaux trouvent généralement de la verdure.
Le parquet pedigree est un parquet dans lequel on dispose, chez les volailles, un reproducteur et quelques femelles et où l'on récolte les œufs à l'aide de nids-trappes, afin d'établir les généalogies paternelle et maternelle des jeunes à venir.
Bougler/Gallouin
parthenaise
Race bovine originaire du Centre-Ouest, autrefois largement utilisée dans cette région pour la production de lait (beurre des Charentes) ainsi que pour le travail.
Aujourd'hui, la race est exploitée en système allaitant spécialisé : les excellentes qualités bouchères des animaux (conformation, rendement en carcasse, finesse du squelette, faibles dépôts de gras, tendreté et grain de la viande) permettent une bonne valorisation des produits, notamment au niveau des femelles. La race voit ainsi ses effectifs (14 000 vaches) augmenter de nouveau.
Bougler/Gallouin
parthénocarpie
Développement d'un fruit sans graines ou contenant des graines sans embryon, donc avortées.
L'exemple type est la banane cultivée qui se distingue des bananes sauvages d'Asie du sud-est qui contiennent des graines. On peut également citer les agrumes dont la clémentine est l'exemple type d'un fruit parténocarpique obtenu par sélection par le R.P. Clément. D'autres variétés sont également de ce type : orange navel, mandarine Satsurna, limetier Tahiti.
Bannerot
parthénogenèse
Production d'un embryon à partir d'un gamète femelle sans intervention d'un gamète mâle.
Chez les végétaux, les produits de la parthénogenèse peuvent être très variables suivant les cas : identique à la plante-mère (comme en cas d'apomixie), passage à l'état homozygote donc perte de vigueur, obtention de plantes chimériques. Ce système est délicat à manipuler.
Bannerot
parturition
Ensemble des phénomènes mécaniques et physiologiques aboutissant à l'expulsion du ou des jeunes et des annexes fœtales au terme d'une gestation.
SYN. : mise bas, vêlage (bovins), part.
On la distingue de l'avortement, pour lequel le jeune n'est pas viable.
À la parturition, une synchronisation entre la mère (contractions, établissement de la lactation), le placenta (changements hormonaux) et le fœtus (préparation à la vie extra-utérine) doit avoir lieu ; sinon, les chances de survie du jeune et même de sa mère sont diminuées. On considère généralement que c'est le fœtus qui initie le déclenchement de la parturition par une augmentation de la sécrétion de cortisol par la glande surrénale fœtale. Le cortisol a pour effet d'entraîner la maturation des organes fœtaux (poumons, foie, intestins, surrénale) et d'induire au niveau du placenta la diminution de la sécrétion de progestérone et l'augmentation de la sécrétion d'œstradiol. Cette modification du rapport progestérone/œstradiol induit la sécrétion de prostaglandines au niveau de l'utérus et l'expression des récepteurs à l'ocytocine. Il s'opère un rétrocontrôle positif avec l'hypophyse maternelle, qui sécrète de l'ocytocine, et l'ensemble induit des contractions, de fréquence et d'amplitude croissantes, aboutissant au travail et à l'expulsion du ou des fœtus.