séchoir (suite)
Les organismes stockeurs de céréales emploient toujours des séchoirs continus à rendement de séchage très élevé. Les grandes exploitations peuvent s'équiper en séchoirs continus, mais l'investissement est rarement plus avantageux que le paiement du séchage à la coopérative. Après les différents chocs pétroliers en France, on s'est efforcé d'accroître le rendement des appareils (par ex., en recyclant l'air plusieurs fois) et de réduire les coûts du séchage en choisissant les combustibles les plus économiques. Les séchoirs fermiers continus pour le grain sont de moins en moins commercialisés. Il en reste cependant quelques-uns uns en service.
Séchage des fourrages.
Le fourrage humide est stocké sur un caillebotis de bois traversé par un courant d'air, réchauffé par un brûleur, pulsé par un ventilateur. Le courant d'air chaud est orienté par des gaines en bois (raccordées au ventilateur par un système divergent) de façon à se répartir régulièrement sur l'ensemble du dispositif. On place successivement des couches de fourrage humide (environ 1 m de hauteur) séchées les unes après les autres jusqu'à constituer des tas de foin de plusieurs mètres de hauteur. Le séchage est plus efficace si les côtés du tas sont bardés de planches de bois aggloméré. Les tours à foin sont équipées de systèmes analogues de séchage à l'air chaud.
Les installations de séchage par ventilation chaude pour le fourrage existent encore dans les régions humides, en particulier en montagne, lorsqu'on préfère alimenter les animaux avec du foin (par exemple dans l'est de la France, pour la fabrication des fromages à pâte molle), mais la généralisation de la récolte par voie humide en vue de l'ensilage a fait beaucoup régresser ces techniques qui demandent plus de main-d'œuvre et sont moins commodes pour l'alimentation automatique des animaux.
Aubineau