Larousse agricole 2002Éd. 2002
I

incendie (suite)

La lutte contre le feu dépend du Ministère de l'intérieur (préfet, protection civile). Les maires et les gendarmes sont chargés de faire respecter la réglementation de prévention propre à chaque département.

Décourt

incision

Opération consistant à fendre peu profondément l'écorce d'un arbre pour sectionner les vaisseaux superficiels, conducteurs de sève.

Pratiquée au départ de la végétation, l'incision interrompt ou freine la montée de la sève brute et elle affaiblit les organes situés au-dessus d'elle. Pratiquée en cours de végétation, l'incision interrompt ou freine la descente de la sève élaborée et ses effets sont inversés. Une incision annulaire, effectuée par enlèvement d'un anneau d'écorce, peut être pratiquée en cours de végétation, en dessous de l'organe à favoriser (grappe de raisin par exemple).

Mazoyer

incompatibilité

1. Manque d'affinité entre porte-greffe et greffon qui se traduit par un décollement du greffon, pouvant intervenir très vite ou après plusieurs années. 2. Infécondité de la pollinisation, d'une variété autogame, par son propre pollen (auto-incompatibilité), ou d'une plante hétérogame par le pollen d'une autre variété (hétéro-incompatibilité).

Il est indispensable de tenir compte de ces deux sortes d'incompatibilité lors de l'établissement d'un verger.

Mazoyer

incubateur

Couveuse artificielle perfectionnée, de grandes dimensions, dans laquelle les œufs trouvent des conditions de température et d'humidité proches de celles qui règnent sous une poule couveuse.

Les plus gros incubateurs sont parfois utilisés uniquement pendant la première phase qui précède l'éclosion, celle-ci étant réalisée dans un éclosoir indépendant.

Aubineau

incubation

1. Biologie. Temps qui s'écoule entre la fécondation et la production d'un organe viable et, en particulier, phase durant laquelle l'embryon d'oiseau se développe dans l'œuf jusqu'à l'éclosion.

2. Pathologie. Phase durant laquelle un agent infectieux se développe dans un organisme sans que l'infection soit visible.

L'incubation suit la contamination et prend fin dès l'apparition des premiers symptômes pathologiques.

Sourdioux

indéhiscence

Non-ouverture d'un organe végétal parvenu à maturité.
ant. : déhiscence.
u adj. : indéhiscent(e).

Les fruits secs (akènes, caryopses) sont indéhiscents : ils ne s'ouvrent pas à maturité, mais se détachent en entier de la plante mère.

Henry

index de sélection

Estimation de la valeur génétique d'un reproducteur à partir de performances mesurées sur lui-même ou sur des individus apparentés.
SYN. : indice de sélection.

Bougler/Gallouin

indexage

Technique de diagnostic de certaines pathologies des plantes cultivées, concernant des micro-organismes, particulièrement des virus et des bactéries, et qui consiste à révéler la présence de ces micro-organismes dans le végétal examiné par contamination d'une plante sensible (dite indicatrice) avec un extrait de la plante en examen.

La contamination peut également se faire par greffage dans le cas de plantes ligneuses. Le diagnostic se fonde sur l'apparition de symptômes spécifiques sur les plantes indicatrices, qui peut demander quelques jours et jusqu'à plusieurs années dans le cas de virus latents des plantes ligneuses.

Raynal

indexation

Ensemble des opérations nécessaires au calcul des indices de sélection.

Bougler/Gallouin

indice actinothermique

Température mesurée à l'air libre par un capteur soumis aux rayonnements tant solaires qu'infrarouges thermiques.

Cette valeur indique donc la température résultante du bilan énergétique du capteur (le plus souvent un thermomètre). De jour, cet indice n'a pas de signification particulière car aucun corps ne peut lui être comparé (il s'agit en effet d'un corps sans évaporation, de forme et surtout de coefficients de réflexion très particuliers). De nuit, tous les corps ayant des propriétés radiatives de grandes longueurs d'onde voisines, le thermomètre peut être comparé à une petite tige ou un bourgeon de végétal ; il reflète donc bien la température que prend de nuit un organe végétal, toujours plus froid que l'air (bilan radiatif négatif), et sert à déterminer le moment critique où l'organe risque de geler (entre 0 et - 2 °C en général).

Perrier

indice de consommation

Rapport permettant d'évaluer l'efficacité alimentaire.
abrév. : IC.

L'indice de consommation correspond à la quantité de produit obtenue par kilo d'aliment mis à la disposition de l'animal :

Une diminution de l'indice de consommation indique une efficacité alimentaire plus élevée, résultant soit d'un meilleur équilibre de la ration, soit d'une amélioration du potentiel génétique de l'animal.

Bougler/Gallouin

indigestion

Ensemble de troubles digestifs se traduisant par des vomissements, des douleurs abdominales et une atonie digestive.

Bougler/Gallouin

industrie de l'alimentation animale

Ensemble des entreprises qui concourent à la production et à la commercialisation d'aliments composés pour les différentes espèces d'animaux domestiques.

Ce secteur regroupe actuellement en France environ 350 entreprises, avec un chiffre d'affaires annuel de 5,3 milliards d'euros en 2001. Il représente la 1re industrie de l'agrofourniture, devant les engrais et les produits phytosanitaires, et la 3e ou 4e industrie du secteur agro-alimentaire devant le lait, la viande et l'industrie des boissons. La production française d'aliments composés, en très forte extension dans les 3 ou 4 décennies d'après-guerre, montre depuis quelques années une progression moins soutenue. Elle s'élève actuellement à plus 23 millions de t par an. Au sein de la production européenne (124 millions de t), la France occupe le 1errang devant, notamment, l'Allemagne, l'Espagne et les Pays-Bas (plus de 15 millions de t), l'Italie et la Grande-Bretagne (de 10 à 15 millions de t). Cette production française, bien que répartie sur tout le territoire national, est plus concentrée dans les zones à forte activité d'élevage (Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes). La production moyenne française varie selon les espèces animales : volailles, 9,8 millions de t (41 %) ; porcs, 6.9 millions de t (30 %) ; bovins, 4.4 millions de t (17 %), mais cette ventilation diffère également selon les régions.