pêcher (suite)
Maladies et ravageurs.
Les maladies cryptogamiques les plus redoutables pour le pêcher sont la cloque, la criblure, le chancre du pêcher, les monilioses, l'oïdium et le plomb. La virose la mieux connue est due au virus des taches annulaires, mais une autre virose, le sharka, a également été dépistée en France. Une maladie bactérienne due à Pseudomonas persicae provoque un dépérissement du pêcher ; elle est favorisée par les basses températures, les sols acides et l'humidité de l'air. Les parasites animaux les plus répandus sont la tordeuse orientale du pêcher, la petite mineuse, le puceron vert, qui est un vecteur de virose, l'araignée rouge et le phytopte des feuilles du pêcher.
Récolte.
La récolte des pêches destinées être consommées fraîches est manuelle. Les fruits sont directement mis en chambre froide, ce qui permet le maintien de la qualité. Les pêches pavies sont récoltées mécaniquement grâce à des appareils qui secouent les arbres. Les rendements sont de 30 à 40 t/ha.
Production.
La production européenne de pêches est très variable en raison des aléas climatiques : 4 000 000 t en 1996, 3 000 000 t en 1997. Elle dépend de 4 pays : l'Italie (1 400 000 t), l'Espagne (800 000 t), la Grèce (630 000 t) et la France (500 000 t) [moyenne 1995-1997].
En France, le pêcher occupe 25 000 ha (1997). Les variations de production sont importantes d'une année à l'autre. La récolte est concentrée dans le temps : pour 85 %, elle a lieu en juillet-août. La production de nectarines et de brugnons est égale à environ 40 % du total de la production. Les exportations ne portent que sur des quantités limitées (30 500 t en moyenne). Les importations sont en moyenne de 22 000 t ; l'Italie et l'Espagne sont les principaux fournisseurs. Les usines de transformation produisent principalement des fruits au sirop à partir de pêches pavies. Le marché de la conserve reste limité à 5 % de la production des fruits frais. La plupart des variétés destinées au marché du frais étant inutilisables pour la conserverie, celle-ci ne peut absorber les excédents.
Mauget