chlamydiose (suite)
La chlamydiose abortive est fréquente chez les ruminants, surtout les ovins, en particulier dans le sud de la France.
Un élevage se contamine souvent par introduction d'un animal infecté. Les matières virulentes sont les fèces, les produits de l'avortement, les sécrétions vulvaires. La contamination est orale ou conjonctivale. L'avortement survient dans le dernier tiers de la gestation, surtout chez les antenaises (jeunes femelles de plus de 1 an) ; les lésions ne sont pas caractéristiques et il faut pratiquer des examens de laboratoire. Après un premier avortement, la brebis n'avorte pas de nouveau mais elle reste infectée et source de contamination. Grave économiquement, la maladie peut réapparaître dans un troupeau après une période de silence.
Durant un épisode d'avortements, il est possible d'en limiter l'incidence par l'injection de tétracycline longue action à toutes les brebis gestantes, l'injection étant renouvelée 3 semaines plus tard sur les brebis qui n'ont pas agnelé. Une prophylaxie médicale avant la lutte (accouplement) est possible par vaccin.
Mialot