Plante vivace spontanée en Europe, à fleurs jaunes groupées en capitules, dont les petits fruits secs sont surmontés d'une aigrette qui facilite leur dissémination par le vent, et dont on consomme les feuilles, dentelées, en salade (espèce Taraxacum densleonis, famille des composées).
SYN. : dent-de-lion.
La gamme de variétés de pissenlits est limitée à quelques variétés-populations, comme le `Pissenlit amélioré à cœur plein' ou le `Vert de Montmagny amélioré'.
Culture.
L'implantation de la culture se fait par semis de précision en place en fin juin-début juillet, avec un objectif de 18 plantes/m2 pour un blanchiment sur place et de 28 plantes/m2 pour un blanchiment par forçage. A l'entrée de l'hiver, les rangs de semis sont buttés si la culture n'est pas destinée au forçage en salle. Les principales maladies du pissenlit sont l'oïdium, le rhizoctone brun et la pourriture blanche.
Récolte.
Les plantes, blanchies après buttage, sont récoltées de l'automne à la fin de mars avant qu'apparaisse la hampe florale pour un rendement moyen de 18 t/ha. Quant au forçage en salle (production du pissenlit blanc), il est calqué sur celui de l'endive, à l'exception du fait que les racines sont repiquées dans un substrat tourbeux ou sablo-tourbeux et que le forçage dure de 25 à 30 jours. Le rendement varie de 6 à 8 t/ha ; 25 à 35 racines donnent environ 1 kg de produit commercial.
Production.
Le pissenlit est cultivé principalement dans le Nord, la région parisienne et le Saumurois.
Péron