Larousse agricole 2002Éd. 2002
M

moniliose

Maladie des arbres fruitiers, due principalement aux champignons Monilia fructigena et M. laxa, attaquant les fruits, les fleurs et les rameaux, et pouvant entraîner la perte de tout ou partie de la récolte.

Les arbres fruitiers à noyau sont particulièrement sensibles à la moniliose ; les espèces à pépins, bien que sensibles, subissent cependant des dommages moins importants. Les espèces les plus vulnérables à la moniliose sont l'abricotier, le prunier, le cerisier, le pêcher et l'amandier.

Le champignon pénètre dans les tissus de l'arbre à l'occasion de blessures, même microscopiques, occasionnées par différents facteurs (pluie, grêle, oiseaux, chocs, etc.), puis les envahit. Le premier symptôme est une tache brune plus ou moins claire autour du point d'entrée. Très rapidement, la tache grandit, et les fructifications du champignon apparaissent. Chez Monilia fructigena, elles forment un grand nombre de coussinets arrondis, de couleur fauve, de forme et de taille régulières, disposés de façon concentrique autour du point de pénétration. Celles de M. laxa forment une masse pulvérulente de couleur gris bleuté.

Les fruits touchés tombent au pied de l'arbre, où ils continuent de pourrir. Certains restent accrochés au rameau, se ratatinent et se dessèchent, formant des « momies », que l'on remarque facilement en hiver. La transmission du parasite se fait très facilement de fruit à fruit, par simple contact. Les bouquets floraux et les jeunes rameaux attaqués se dessèchent.

La lutte contre la miniliose est complexe : taille aérée, élimination des momies, traitements fongicides.

Raynal

monitoring

Anglicisme équivalant au mot « surveillance », utilisé pour qualifier les dispositifs électroniques dotés de capteurs qui ne font que donner des informations sans commander la machine.

Grenier

monocotylédone

Plante angiosperme dont l'embryon possède un seul cotylédon (par opposition à dicotylédone).

Ce grand groupe d'angiospermes inclut notamment les graminées, les liliacées (famille du lis), les palmiers et les orchidées.

Henry

monoculture

Cas particulier de succession culturale, où la même espèce est cultivée un grand nombre d'années successives sur une même parcelle.

Doré

monogastrique

Animal dont le tractus digestif ne contient qu'un seul estomac.

On distingue, selon leur régime alimentaire, les carnivores, les omnivores et les herbivores (cheval, lapin). Chez les monogastriques, la digestion des aliments est essentiellement enzymatique ; chez les herbivores, la valorisation des végétaux ingérés se fait par digestion microbienne grâce aux micro-organismes cellulolytiques au niveau du cæcum et du gros intestin.

Schmidely

monoïque

Se dit d'une plante portant des fleurs unisexuées distinctes, mâles et femelles, sur le même pied (chêne, châtaignier, noisetier, pin, maïs, etc.).
L'état monoïque est appelé monoécie ou monœcie.
ANT. : dioïque.

Henry

montaison

Stade précédent la floraison chez de nombreuses plantes herbacées (principalement des bisannuelles ou annuelles, telles que les graminées, betteraves, laitues) qui ont d'abord développé une touffe ou rosette de feuilles au ras du sol, marqué par l'allongement des entre-nœuds.

Souvent, la montaison nécessite l'action préalable de facteurs extérieurs : période de basses températures (vernalisation), photopériode favorable.

Henry

montbéliarde

Race bovine laitière originaire de Franche-Comté, sur les hauts plateaux jurassiens, et appartenant au rameau pie rouge des montagnes.

La race (700 000 vaches) a tiré de cette origine ses qualités de rusticité : résistance au froid et à la chaleur, aptitude à consommer des quantités importantes de fourrages grossiers (foin, herbe). Caractérisés par leur robe pie rouge, avec un rouge assez soutenu, et leur grand format (vaches de 650 kg), les animaux montbéliards associent à de remarquables qualités laitières et fromagères (lactation moyenne des vaches adultes en 1999 : 7 352 kg de lait à 38,8 % de taux butyreux et 32,5 % de taux protéique) une bonne croissance et une bonne conformation bouchère, permettant ainsi de bien valoriser les taurillons, purs ou croisés charolais, et les vaches de réforme.

Dans le rameau pie rouge européen, la montbéliarde est la race la plus laitière et elle est exportée à ce titre dans tous les pays de l'Europe centrale et de l'Est. Par ailleurs, ses qualités de production et d'adaptation la font rechercher en Afrique du Nord, où elle est depuis longtemps exportée, ainsi que dans plusieurs pays du bassin méditerranéen, du Moyen-Orient, d'Afrique noire et d'Amérique.

Bougler/Gallouin

monte

1. Accouplement, dans les espèces équine, bovine, caprine et porcine. 2. Époque de cet accouplement.

On parle de monte en main lorsque le mâle effectue la saillie sous le contrôle étroit de l'éleveur, ou de monte en liberté lorsque le mâle se trouve libre au milieu d'un troupeau de femelles.

La monte artificielle désigne toute opération tendant à assurer la reproduction par des moyens complémentaires ou différents de l'accouplement direct (monte naturelle) des animaux reproducteurs : insémination artificielle, transfert embryonnaire

La monte, qu'elle soit naturelle ou artificielle, peut être privée ou publique selon que les deux reproducteurs sont ou non entretenus dans la même exploitation ou que les opérations impliquent le transport d'un des reproducteurs, de ses gamètes ou de ses œufs en dehors de l'exploitation où ce reproducteur est habituellement entretenu.

Dans la pratique, le terme de monte est surtout utilisé pour les chevaux ; la période de monte publique pendant laquelle les éleveurs ont accès aux étalons publics des Haras nationaux s'étend du 15 février au 15 juillet.

Chavatte/Palmer

montée à graines

Ensemble des stades incluant la montaison, la floraison et la fructification, chez des plantes herbacées annuelles, bisannuelles ou pluriannuelles.

Henry

mor

Forme d'humus que l'on trouve dans les situations où l'activité faunique est encore plus faible que dans les moders.