hygrophile
Se dit d'une plante ou d'une végétation qui croît exclusivement ou de préférence sur des sols humides (par opposition à mésophile et à xérophile).
Henry
hygroscopicité
Capacité d'un corps à retenir plus ou moins d'eau lorsqu'il est en équilibre avec l'humidité de l'air (équilibre des potentiels thermodynamiques de l'eau dans l'air et le corps).
Perrier
hylésine
Petit insecte coléoptère au corps cylindrique brun ou roux, attaquant le bois (genre Tomicus, famille des scolytidés).
En France, il existe plusieurs espèces d'hylésines, qui provoquent des dégâts sur les arbres forestiers et l'olivier. L'hylésine du pin (Tomicus piniperda) creuse des galeries dans le sens des fibres du bois, en remontant vers le haut de l'arbre. L'entrée de ces galeries est obstruée par un bouchon de résine ; l'été, les pousses terminales sont attaquées et jaunissent.
On lutte contre cet insecte en l'attirant sur des arbres-pièges (abattus et laissés sur place) ou des rondins-pièges enduits d'un insecticide, qu'on brûle tous les mois pendant la période de ponte.
Strebler/raynal
hylobe
Insecte coléoptère dont une espèce, le grand charançon des pins et des sapins, est nuisible aux plantations de ces essences, à l'état adulte comme à l'état larvaire (genre Hylobius, famille des curculionidés).
Le grand charançon des pins et des sapins (Hylobius abietis) ronge l'écorce des jeunes pousses, provoquant l'écoulement de la résine et même, lorsque les dégâts sont importants, la mort de l'arbre. La larve vit dans l'aubier et sous l'écorce.
Pour lutter contre cet insecte, on traite les souches d'arbres abattus (pour supprimer les lieux de ponte) ou on les détruit par le feu avant chaque reboisement. On peut aussi employer des arbres ou des rondins-pièges traités à l'époque de la ponte avec un insecticide, et plonger les parties aériennes des jeunes plants dans un insecticide adapté.
Strebler/raynal
hylotrupe
Insecte coléoptère qui ronge de l'intérieur les bois de résineux ouvrés (charpentes, planches, meubles) [famille des cérambycidés].
SYN. : capricorne des maisons.
Répandu en France, l'hylotrupe peut provoquer des dégâts importants, notamment aux charpentes. Des traitements insecticides des bois sont recommandés.
Strebler/raynal
hyménium
Chez les champignons basidiomycètes et chez les ascomycètes supérieurs, partie fertile du carpophore où a lieu la reproduction sexuée et qui porte les éléments producteurs de spores.
Raynal
hyménoptères
Ordre d'insectes à métamorphose complète (holométaboles), possédant deux paires d'ailes membraneuses solidaires pendant le vol, des mandibules adaptées au broyage, et dont les larves ne peuvent subvenir seules à leurs besoins, tels que les abeilles, les guêpes et les fourmis.
Strebler/raynal
hyperparasite
Parasite se développant sur un organisme lui-même parasite d'une plante ou d'un animal.
Il existe, par exemple, des champignons, des protozoaires et des nématodes parasites de champignons se développant sur des plantes, ainsi que des insectes et des nématodes qui parasitent des insectes eux-mêmes parasites et ravageurs de cultures.
Raynal
hypersensibilité
1. Méd. vétérin. Réaction exagérée d'un individu à une substance normalement peu voire non pathogène, à laquelle il a été exposé une première fois sans présenter de troubles notables, mais à laquelle il s'est sensibilisé.
Les voies de pénétration des substances sensibilisantes (antigènes) sont multiples : voie respiratoire pour les poussières contenant des débris d'origine organique (poils, pollen, farine...) ; voie digestive pour certains aliments, certains parasites et certains médicaments ; voie cutanée par contact entre la peau et la substance chimique ; voie sous-cutanée lors de piqûres d'insectes, de blessures, d'injections thérapeutiques.
En présence de l'antigène, l'organisme réagit en fabriquant des anticorps (éléments protéiques destinés à se combiner à l'antigène pour le rendre inactif). Lors d'un contact ultérieur avec cet antigène, celui-ci réagit avec les anticorps. Mais la réaction immunitaire, au lieu d'aboutir à protéger contre l'antigène en le neutralisant, conduit à des réactions telles que la libération de médiateurs stockés dans des cellules comme les mastocytes, ou encore à la précipitation des complexes antigènes + anticorps. Selon les mécanismes immunitaires en cause, on distingue 4 types de réactions d'hypersensibilité. Les troubles qui en résultent ont une expression variée dans leur chronologie et leur localisation.
Par ailleurs, selon la rapidité d'apparition de la réponse après la 2e exposition à l'antigène, on distingue :
l'hypersensibilité immédiate, d'apparition rapide (quelques minutes), due à la réaction de l'antigène avec les anticorps circulants et qui peut être localisée (asthme) ou générale (urticaire, choc anaphylactique qui déclenche un érythème généralisé avec prurit, œdème, chute de la pression artérielle, contractions spasmodiques des muscles lisses et troubles cardiaques pouvant entraîner la mort) ;
l'hypersensibilité retardée, d'apparition tardive (quelques jours), due à la réaction cellulaire (allergie brucellique, réaction à l'injection de tuberculine...).
On peut lutter contre l'hypersensibilité en employant, dans certains cas, la désensibilisation (l'injection répétée de faibles doses d'un allergène rend l'organisme inapte à réagir contre celui-ci), ou en utilisant des produits anti-inflammatoires pour limiter l'action des médiateurs.
On parle d'anaphylaxie en présence d'une réaction générale brutale dont la manifestation dominante est une défaillance circulatoire (choc), et d'allergies pour les manifestations à caractère local.
2. Phytopathologie. Réaction très rapide d'une plante à une attaque parasitaire, se traduisant par des nécroses cellulaires ou tissulaires localisées.
L'agent pathogène qui provoque une réaction d'hypersensibilité chez la plante meurt avec les tissus nécrosés, et l'infection avorte. Une telle propriété peut être utilisée pour sélectionner des plantes résistantes.
Raynal
hyphe
Chacun des filaments microscopiques qui constituent ensemble l'appareil végétatif des champignons, ou mycélium.
Les hyphes peuvent se juxtaposer, se ramifier, s'anastomoser et s'organiser en carpophores. Elles sont cloisonnées chez les champignons septomycètes.
Raynal