Précipitation d'eau atmosphérique sous forme de gouttes.
Cette chute d'eau provient de la coalescence de gouttelettes d'eau condensée lors du refroidissement de masses d'air ascendantes qui, ayant atteint leur température de rosée, condensent le surplus de vapeur et donnent naissance à un nuage. Il existe des pluies dues à des ascendances orographiques, convectives, de rencontre de fronts froids et chauds, et de convergence (convergence intertropicale). La pluie est un flux de masse et elle se mesure en kg/m2s, ou plus généralement en mm (kg/m2) pour une période donnée (jour, décade, mois, année).
Dans le cycle de l'eau, l'eau liquide qui tombe sur le sol et la végétation est captée, puis au niveau du sol s'infiltre ou ruisselle. La pluie restaure les réserves du sol, réservoir tampon indispensable pour pallier les périodes sans pluie, alors que l'évaporation se poursuit inexorablement. Les fortes précipitations entraînent de l'érosion surtout sur sol nu, tandis que les fortes infiltrations facilitent le lessivage des produits phytosanitaires et celui des engrais solubles, dont les nitrates, causes de pollution des eaux. Les pluies combinées à de fortes températures favorisent le développement biologique, en particulier certaines maladies cryptogamiques (rouilles, mildious, black-rot).
La pluie est le facteur climatique le plus variable dans l'espace (très forte localisation des pluies d'orage) et le plus erratique dans le temps ; cependant, la répartition moyenne des quantités de pluie au cours du cycle annuel est un bon indice de classification des grands types de climat. Sa mesure doit être locale (pluviomètre sur place) pour suivre avec assez de précision un bilan hydrique et les besoins en irrigation d'une culture.
Perrier