antigène
Substance étrangère à un organisme provoquant, lorsqu'elle y est introduite, l'apparition d'un facteur réactionnel spécifique appelé anticorps.
BRUGÈRE
antigoutte
Dispositif placé dans une buse de pulvérisateur pour limiter la chute de gouttelettes, après la coupure de l'alimentation, et pour permettre une remise en pression bien franche.
L'antigoutte comporte souvent une membrane (repoussée par un ressort) venant obturer la canalisation qui alimente la buse.
Aubineau
antiparasitaire
Se dit d'une substance qui s'oppose au développement des parasites (des animaux ou des végétaux) ou qui les tue.
En médecine vétérinaire, on distingue les produits antiparasitaires à usage interne, destinés à combattre des maladies comme la fasciolose, la bronchite vermineuse, la piroplasmose, les strongyloses, les coccidioses, etc., et les produits antiparasitaires à usage externe, qui luttent contre les agents des gales, des teignes, etc.
GUILLOT/Raynal
antipyrétique
Substance chimique employée pour combattre la fièvre.
Plusieurs familles de principes actifs peuvent abaisser la température centrale en agissant sur les centres nerveux de la thermorégulation, mais seuls les anti-inflammatoires non stéroïdes (aspirine, antipyrine, acétanilide, amidopyrine, phénacétine, phénylbutazone, etc.) sont utilisés à cette fin en pratique médicale ou vétérinaire.
BRUGÈRE
antisepsie
Ensemble des moyens permettant la destruction des micro-organismes pathogènes à l'intérieur ou à la surface d'un organisme vivant.
L'antisepsie peut être réalisée par différents moyens :
les rayons solaires, qui, grâce à leurs rayons ultraviolets, détruisent la plupart des microbes soumis à une exposition directe ;
les rayons X et le radium, qui peuvent exercer une action antimicrobienne sur les organes infectés (rate, foie, etc.) ;
les antiseptiques, qui, utilisés uniquement en application externe ou par voie locale (buccale, urinaire, génitale...), permettent l'antisepsie de la peau, des organes creux et des plaies superficielles ;
les anti-infectieux (sulfamides, antibiotiques...), qui, en usage externe ou interne, sont utilisables par voie générale comme par voie locale ; ils assurent une grande sécurité contre les infections bactériennes en chirurgie et la possibilité de traiter de nombreuses maladies d'origine microbienne.
Il ne faut pas confondre l'antisepsie avec la désinfection, qui est la destruction des germes pathogènes quel que soit le milieu (matériel chirurgical, champ opératoire), ni avec l'asepsie, qui est l'absence de tout germe microbien et de tout élément susceptible de produire la putréfaction ou l'infection dans un milieu.
BRUGÈRE
antiseptique
Substance qui s'oppose à la prolifération des micro-organismes pathogènes à l'intérieur ou à la surface d'un être vivant.
Bactériostatiques ou bactéricides, les antiseptiques sont utilisés en application externe ou par voie locale (lavage des organes creux comme l'utérus, la cavité buccale, la vessie...). Leur activité dépend de leur solubilité, de leur concentration à dose efficace, de la température, du temps de contact, de la présence de matières organiques qui peut empêcher le contact et l'action bactéricide. Les antiseptiques sont principalement utilisés en médecine vétérinaire pour le traitement des plaies. Parmi les plus courants, on peut citer le permanganate de potassium, l'eau oxygénée, les hypochlorites de sodium ou de calcium (principal composant de la liqueur de Dakin), l'alcool à 90o, l'éther, la teinture d'iode, les dérivés de l'ammonium quaternaire, le formol, les phénols, etc.
BRUGÈRE
antitranspirant, antitranspirante
Se dit d'un produit limitant les pertes d'eau des plantes par transpiration.
Les antitranspirants sont déposés par pulvérisation sur le feuillage ou par trempage des parties aériennes.
Raynal
antivitamine
Substance dont l'action réduit l'activité des vitamines, soit par compétition avec leurs substrats (antivitamines), soit par élimination de la vitamine (antagonistes).
Les antivitamines K (coumarol, dicoumarol...) sont des anticoagulants indirects induisant une diminution de l'activité des facteurs « vitamine - K dépendants » (prothrombine).
SCHMIDELY
aoûtat
Larve du petit acarien Trombicula autumnalis, attaquant préférentiellement des mammifères de petite taille et occasionnellement l'homme.
Les animaux domestiques et les volailles peuvent être fortement parasités par l'aoûtat. Les adultes et les nymphes se nourrissent d'œufs d'insectes et de petits arthropodes. Les femelles pondent au printemps plusieurs centaines d'œufs qui, environ un mois plus tard, donnent naissance à des larves dont la taille à jeun ne dépasse pas 0,2 mm. Ces larves, très mobiles à la surface du sol, sont des ectoparasites des vertébrés à sang chaud. Elles se fixent sur la peau pour un repas unique de 24 à 48 heures, afin d'absorber la lymphe et non pas le sang. Leurs piqûres entraînent la formation de petites papules rougeâtres de quelques millimètres de diamètre et occasionnent de vives démangeaisons qui persistent pendant une semaine.
Une protection par des vêtements fermés au niveau des chaussures ou des bottes est nécessaire pour les personnes travaillant ou se promenant dans les zones infestées. Le soufre en poudre appliqué au sol réduit les pullulations des aoûtats. Divers produits pharmaceutiques appliqués localement permettent d'atténuer les démangeaisons.
Raynal
aoûtement
1. horticulture. Maturation des fruits sous l'effet de la chaleur de l'été.
2. biol. vététale. Lignification estivale des pousses et des rameaux encore tendres des végétaux.
L'aoûtement intervient généralement en août dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord, sur les parties des végétaux formées au printemps et au début de l'été. De fait, la transformation en bois (lignification) se produit pendant les jours les plus chauds et les plus secs de l'été, quand la montée de la sève et la croissance de la végétation se ralentissent. Elle permet aux pousses de l'année de résister au froid de l'hiver. La lignification s'accompagne de la formation de réserves, qui facilitent la reprise des boutures de certaines espèces.
Mazoyer