Larousse agricole 2002Éd. 2002
P

parturition (suite)

La durée du travail varie d'une espèce à l'autre : de 30 min chez la jument à plusieurs heures chez les ruminants. Peu avant le part, le fœtus se positionne en offrant le moins de volume possible pour passer la filière pelvienne sans difficulté : position dorso-pelvienne, membres antérieurs étendus vers l'avant, tête posée entre les deux antérieurs. Chez les ruminants, la position postérieure, membres postérieurs étendus vers l'arrière et queue entre les membres, est aussi une position correcte. On parle de dystocie lorsque l'expulsion du fœtus est difficile, soit du fait d'une mauvaise position du fœtus, soit du fait d'un excès de taille de celui-ci par rapport à la filière pelvienne de la vache, ce qui est fréquent chez les animaux porteurs du gène culard.

Chavatte/Palmer

pasmo

Autre nom donné à la septoriose du lin.

Raynal

passage des sangles

Chez les chevaux, les bovins, etc., région correspondant à la partie postérieure du sternum et aux cartilages costaux, et servant d'appui, chez les premiers, à la sangle de la selle.

Bougler/Gallouin

passerillage

Surmaturation du raisin, naturelle (en laissant les grappes sur la vigne) ou artificielle (sous abri), destinée à augmenter la richesse en sucre du moût.

De Fournas

passiflore

Plante grimpante vigoureuse originaire d'Amérique du Sud, cultivée pour ses fleurs dont la forme particulière et la disposition des anthères rappellent les instruments de la Passion, et dont une espèce produit les fruits de la Passion (genre Passiflora, famille des passifloracées).

La fleur de la Passion (Passiflora coerulea) produit les fruits de la Passion. Elle est rustique jusque dans la région parisienne, sous une bonne exposition. Les autres passiflores, comme la barbadine (Passiflora quadrangulis) et la grenadille (Passiflora edulis), doivent être cultivées en serre chaude.

Culture.

Les passiflores sont cultivées dans un terreau riche et doivent être abondamment arrosées au printemps et en été. Elles doivent être palissées. La taille peut s'effectuer en février-mars; elle consiste en un éclaircissage des plantes très développées, par rabattage des vieilles tiges. Les passiflores sont multipliées par semis ou bouturage à 18 °C.

Dorion

pastèque

1. Plante annuelle cultivée dans les régions chaudes et le bassin méditerranéen pour son gros fruit à pulpe très juteuse et rafraîchissante (espèce Citrullus vulgaris, famille des cucurbitacées).
SYN. : melon d'eau.

2. Fruit de cette plante.

La pastèque possède des feuilles très découpées et dotées de vrilles bifides ou trifides. Elle donne des fruits pouvant peser plus de 10 kg, à chair blanche (consommés en confiture) ou rouge (consommés crus). Les graines, noirâtres ou panachées, lorsqu'elles sont présentes, sont réparties dans toute la chair. Les variétés triploïdes sans graines remplacent de plus en plus les variétés traditionnelles.

La pastèque se cultive de la même façon que le melon : semis en avril, plantation en mai et récolte à partir de juillet-août. Elle ne nécessite aucune taille.

La production française (8 000 t) est insignifiante par rapport à celle de l'Italie (700 000 t) ou de l'Espagne (600 000 t).

Péron

pasteurellose

Maladie due principalement à des bactéries du genre Pasteurella (P. multocida et P. haemolytica).

Les pasteurelloses se rencontrent chez toutes les espèces animales. Elles peuvent présenter des formes cliniques très variées, touchant plusieurs systèmes (respiratoire, génital). L'évolution de la maladie peut être suraiguë (d'où le nom de choléra aviaire chez la poule) ou chronique. La forme chronique, avec observation d'abcès sous-cutanés, est fréquente chez le lapin. La lutte contre la pasteurellose repose sur l'emploi des antibiotiques ; une vaccination peut être recommandée, en particulier chez les bovins, pour lutter contre les pasteurelloses respiratoires.

Brugère-Pivoux

pasteurisation

Traitement par la chaleur d'un produit alimentaire liquide (lait, vin, bière, etc.) destiné à détruire les bactéries pathogènes qui s'y trouvent.

Les températures de chauffage sont de l'ordre de 60 à 90 °C.

Remeuf

patate

1. Plante rampante vivace voisine du volubilis, cultivée dans les régions chaudes pour son tubercule comestible (espèce Ipomoea batatas, famille des convolvulacées).
SYN. : patate douce, ipomée. 2. Nom familier de la pomme de terre.

Roger-Estrade (A.)

patentkali

Sulfate double de potassium et de magnésium obtenu à partir de la kieserite (minerai de sulfate de magnésium) traité par du chlorure de potassium, et utilisé comme engrais.

Après élimination du chlorure de magnésium, le patentkali dose 30 % d'oxyde de potassium (K2O), 10 % de magnésie (MgO) et 45 % de soufre (SO3). Son emploi est particulièrement indiqué pour des cultures exigeantes en magnésium soit annuelles (maïs) ou pérennes (arbres fruitiers, vigne).

Thomas

pâtes alimentaires

Produits (vermicelles, spaghettis, nouilles) à base de blé dur utilisés dans les potages, comme plat ou pour accompagner des viandes.

Pour les fabriquer, on mélange de l'eau, de la semoule de blé dur et éventuellement des œufs. La pâte obtenue est pétrie puis passe dans des filières qui donnent leur forme aux pâtes. Ces dernières sont ensuite séchées dans un courant d'air chaud et humide pour vaporiser leur eau interne jusqu'à une teneur finale d'environ 10 %.

Ces dernières décennies, des procédés de presse continue, de fabrication sous vide, de séchage automatisé et d'extrusion se sont développés, mais les évolutions technologiques les plus récentes concernent les procédés de séchage à haute température.

La qualité des pâtes est étroitement liée à la qualité de la matière première et au procédé technologique dans lequel le séchage joue un rôle fondamental.

Bermond

pathologie

1. Discipline qui étudie les causes, les symptômes et l'évolution des maladies des végétaux (pathologie végétale ou phytopathologie) ou des maladies des animaux (pathologie animale). 2. Ensemble des manifestations d'une maladie, des effets morbides qu'elle entraîne.

Raynal

patinage

Rotation des roues motrices d'un véhicule sans aucun entraînement de ce véhicule, due à une adhérence insuffisante.

On doit évidemment éviter le patinage, car aucun travail utile n'est alors produit, en dépit de l'énergie consommée par le moteur. De plus, si le patinage dure quelque temps, le véhicule s'enfonce dans le sol et dégrade celui-ci.