dolomie
Roche sédimentaire carbonatée, composée essentiellement d'un carbonate double de calcium et de magnésium, et utilisée comme amendement minéral basique.
SYN. : calcaire magnésien.
La dolomie doit contenir au moins 43 % d'oxyde de calcium (CaO) et 17 % d'oxyde de magnésium (MgO).
Thomas
dominance
Terme de génétique traduisant le fait qu'un allèle est exprimé à l'état hétérozygote (cet allèle est dit « dominant » par rapport à l'allèle non exprimé, dit « récessif »).
La dominance complète et la récessivité complète sont des cas extrêmes entre lesquels tous les « degrés de dominance » sont possibles. Dans la dominance complète, la forme hétérozygote (Aa) est phénotypiquement identique à la forme homozygote (AA). Dans la dominance incomplète, le phénotype de la forme hétérozygote (Aa) se situe entre celui de la forme homozygote dominante (AA) et celui de la forme homozygote récessive (aa). Ainsi, si A = caractère fleur rouge et a = caractère fleur blanche, on obtiendra à la première génération une fleur rouge dans le cas de la dominance complète et une fleur rose dans celui de la dominance incomplète.
Bougler/Gallouin
dominance apicale
Influence qu'exerce la zone apicale d'une plante sur la croissance et le développement d'une partie ou de l'ensemble de la plante.
Il existe, chez les êtres vivants pluricellulaires, des influences réciproques entre les différents organes, tissus et cellules d'un même individu (notamment par l'intermédiaire d'hormones et autres messagers chimiques). La dominance apicale est un exemple des influences réciproques des différentes parties d'une plante sur sa croissance et son développement (appelées corrélations de croissance).
Les principaux effets de la dominance apicale sont :
une inhibition complète ou quasi-complète, par la présence du bourgeon apical, de la croissance des bourgeons axillaires ;
l'orientation et le développement des organes latéraux (branches, feuilles, rhizomes, stolons).
Le degré de dominance apicale, grandement influencé par l'âge physiologique de la plante, est déterminé par des facteurs génétiques et par des facteurs d'environnement (lorsque, par exemple, la plante dispose de grandes quantités d'azote, le degré de dominance apicale est diminué). La photopériode, la température, l'énergie lumineuse, l'aération du sol peuvent aussi faire varier le degré de dominance apicale. Ces influences sont probablement dues aux effets que ces facteurs environnementaux exercent sur la production des substances de croissance de la plante (auxines, cytokinines et peut-être gibbérellines), ainsi que sur la distribution de celles-ci dans la plante.
Chez les graminées, la dominance apicale a une importance agricole pratique : en effet, l'inhibition apicale, exercée par les apex des talles devenus reproducteurs, engendre au début de la montée une régression des talles herbacées. C'est pourquoi, en culture fourragère, les coupes permettent une bonne potentialité de tallage et une plus grande production d'herbe, en éliminant les apex et, donc, en supprimant le phénomène de dominance apicale.
Jullien
dominance comportementale
Structuration hiérarchique d'animaux vivant en troupeau ou en harde, avec des sujets dominants et dominés.
Bougler/Gallouin
dormance
État physiologique particulier présenté par les graines et divers organes végétaux (bourgeons, tubercules, bulbes) qui, en vie ralentie, sont affectés par une incapacité temporaire à se développer.
SYN. : repos végétatif.
La mise en place de la dormance peut dépendre de conditions de l'environnement défavorables (température, sécheresse, photopériode). Toutefois, sa persistance a des causes endogènes : en effet, le retour à des conditions d'environnement optimales ne rétablit pas la croissance. La levée de la dormance correspond à la suppression de ces contraintes endogènes ; elle se fait par le froid hivernal (bourgeons, graines) ou la conservation à sec (certaines graines, tubercules).
La théorie hormonale de la dormance considère que la contrainte endogène est exercée par des inhibiteurs de croissance comme l'acide abscissique, qui agit en interaction avec des activateurs comme l'acide gibérillique.
Dans la pratique horticole, la dormance des graines, qui se traduit par l'incapacité à germer, est souvent levée par un traitement au froid des graines inhibées ou par un apport d'acide gibérillique.
Jullien
dorset down
Race ovine d'herbage de grand format (brebis de 70 kg), d'origine anglaise, introduite en France dans les années 1960.
Le dorset down (20 000 brebis) est principalement utilisé dans le centre-ouest de la France, pour le croisement alternatif, en vue de l'obtention d'agneaux précoces, bien conformés, sans excès de gras et pas trop lourds.
Bougler
doryphore
Insecte coléoptère à élytres jaunes ornés de lignes noires, et dont les larves, très nuisibles, se nourrissent des feuilles de solanacées, en particulier des pommes de terre (genre Leptinotarsa, famille des chrysomélidés).
Les doryphores mesurent de 10 à 12 mm de long ; chacun de leurs élytres porte cinq lignes noires. Les larves peuvent faire sur les cultures de pommes de terre.
Originaire des montagnes Rocheuses (États-Unis), le doryphore a été introduit en 1917 dans la région de Bordeaux et a envahi la France, puis l'Europe. Les premiers insecticides de synthèse (D.D.T.) ont permis la lutte contre ce dangereux ravageur, aujourd'hui combattu efficacement par de nombreux autres produits.
Strebler/Raynal
double
En élevage ovin, se dit d'un agneau issu d'une portée comprenant 2 petits.
Les agneaux doubles présentent une croissance inférieure à celle des jeunes nés simples, en raison de la quantité plus réduite de lait maternel dont ils disposent.
Bougler/Gallouin
doublenque
En Camargue, jeune bovin de 2 ans.
Bougler
doucin
Pommier sauvage utilisé comme porte-greffe.
Mazoyer
dourine
Trypanosomose particulière aux équidés ne se transmettant que par voie vénérienne.
Guillot
douve
Ver plat, lancéolé, appartenant à la famille des distomidés et à la classe des trématodes.
Deux espèces de douves peuvent parasiter le parenchyme hépatique et les canaux biliaires des ruminants domestiques : la grande douve du foie (Fasciola hepatica), mesurant de 2 ou 3 cm de long, responsable de la fasciolose ; la petite douve du foie (Dicrocoelium lanceolatum), mesurant de 6 à 10 mm de long, qui provoque la dicrocoeliose.
Bougler/Gallouin