croissance (suite)
De nombreux facteurs et différentes substances influent sur la croissance des végétaux :
l'eau, dont la rareté ou le manque conduisent à un dépérissement de la plante ;
les aliments minéraux, nécessaires à l'édification des différents constituants de la plante durant sa croissance ;
la tension en gaz carbonique (CO2), dont dépend l'intensité de la photosynthèse ;
la température, qui commande la vitesse des réactions chimiques intracellulaires ;
la lumière (un mauvais éclairement ne permet pas à la plante d'utiliser au mieux ses capacités de photosynthèse : elle est mal nourrie. De plus, un défaut d'éclairement modifie la croissance, la plante s'étiolant : ses entre-nœuds s'allongent et ses feuilles voient leur taille se réduire) ;
la disponibilité en oxygène, nécessaire au processus respiratoire duquel la plante tire son énergie ;
les substances de croissance végétales, ou phytohormones, qui agissent soit sur la division cellulaire (cytokinines), soit sur l'élongation et la division cellulaires (auxines, gibbérellines, brassino stervides).
Chez les animaux.
La croissance des différents tissus (os, muscles, gras, tissu conjonctif) est variable au cours de la vie d'un animal. Pendant la période infantile, qui s'étage de la naissance à la puberté, le tissu squelettique et le tissu musculaire se développent parallèlement. À la puberté, sous l'action des hormones sexuelles, la croissance du squelette se ralentit alors que la croissance musculaire se poursuit et que le tissu adipeux se charge en graisse. De même, après la puberté, le tissu conjonctif augmente et cette augmentation se poursuit avec le vieillissement. Ces phénomènes ont des conséquences sur le rendement des carcasses et sur la qualité organoleptique des viandes : la carcasse d'un jeune animal est ainsi plus riche en muscles consommables et sa viande est moins grasse et plus tendre, comparativement à un animal plus âgé. L'influence des hormones sexuelles a aussi des effets anaboliques différents selon le sexe : ainsi, après la puberté, chez le mâle , la croissance des muscles est plus marquée dans le train avant alors que, chez la femelle, ce sont plutôt les muscles de l'arrière qui se développent ; de même, à âge égal, la viande des femelles est plus grasse que celle des mâles.
Bougler/Gallouin