préfaneuse
Appareil servant au préfanage des fourrages.
Aubineau
préfoliaison
Mode de disposition des jeunes feuilles dans le bourgeon.
SYN. : préfoliation, vernation.
Chez les angiospermes, on distingue la préfoliaison plane, où le limbe est étalé dans le bourgeon (chez les iris, par ex.), la préfoliaison à feuilles enroulées et la préfoliaison à feuilles pliées (comme chez les graminées).
Girard
prélèvement
En fertilisation, quantité d'élément minéral utilisée par une culture pour l'édification des tissus végétaux qui concourent à l'obtention des récoltes.
Roger-Estrade
prémunition
Mécanisme par lequel une souche peu pathogène d'un virus inoculée à une plante saine, protège cette plante des attaques par des souches plus virulentes du même virus ou de virus voisins.
La prémunition, une « protection croisée », a par exemple été largement appliquée en France pour combattre le virus de la mosaïque du tabac sur la tomate. Le développement de variétés résistantes a progressivement limité l'utilisation de cette technique à partir de 1983.
Raynal
préparation biodynamique
Préparation utilisée par les partisans de l'agriculture biodynamique.
Il existe huit préparations biodynamiques de base. Six d'entre elles, utilisées pour favoriser la vie microbienne du sol, contiennent des ferments qui activent de manière équilibrée l'évolution des composts ; ces ferments, que l'on obtient en faisant fermenter des plantes sauvages dans des conditions particulières, transmettent aux souches microbiennes les vertus spécifiques de ces plantes. La 7e préparation (« bouse de corne ») est une bouse dont les qualités ont été renforcées en particulier par un séjour à l'intérieur d'une corne et qui est destinée à coordonner l'activité biochimique des sols en vue de stimuler le développement des racines et une montée de sève brute abondante et saine. La 8e préparation (« silice de corne ») est une silice dans laquelle, selon les agriculteurs biodynamiciens, on a concentré une intense force lumineuse. Elle a pour objet le traitement de l'air environnant pollué et le renforcement de l'activité chlorophyllienne des plantes.
Roger-Estrade
pré-salé
Ovin engraissé dans les « prés salés », voisins de la mer, situés en Basse-Normandie.
SYN. : présalé.
Ces pâturages composés notamment de salicornes sont très prisés des agneaux, dont la viande acquiert de ce fait une saveur particulière.
Roux
pressage
Opération consistant, sur une machine mobile ou fixe, à presser un produit pour en extraire le jus ou pour le rendre moins encombrant, en assurant éventuellement une meilleure conservation (paille et foin).
SYN. (jus de raisin) : pressurage.
Bermond
pression saturante
Pression de vapeur d'eau dans l'air lorsque celui-ci est à saturation.
La pression saturante de vapeur d'eau est une caractéristique importante de l'air qui, à la pression atmosphérique standard, ne dépend que de la température de l'air.
Perrier
pressoir
Appareil à poste fixe extrayant par pression le jus des grappes de raisin, des marcs ou de certains fruits (olives, pommes).
Pour les vinifications en rouge, le raisin (égrappé ou non) est foulé et mis dans la cuve où se produit la fermentation ; celle-ci terminée, le moût est retiré et le marc résiduel va au pressoir pour donner du « vin de presse ». Pour les vinifications en blanc ou certaines vinifications en rosé, le moût foulé va directement au pressoir, après égouttage.
Les pressoirs modernes sont presque tous horizontaux ; ils se distinguent par leur alimentation.
Dans les pressoirs continus, le cylindre à claire-voie est à axe horizontal ; à l'intérieur tourne une vis sans fin à pas décroissant qui repousse progressivement la vendange, introduite en continu à une extrémité ; la pression est réglée par la porte de sortie du marc asséché, maintenue plus ou moins ouverte, les jus (moût) s'écoulant par les perforations du cylindre.
Dans les pressoirs discontinus, la vendange est introduite par charges successives dans le pressoir. En fin de pressurage d'une charge, le marc résiduel est extrait du pressoir et une nouvelle charge est introduite, ce qui complique la manutention. Les anciens pressoirs à vis verticale fonctionnaient en discontinu (notamment les pressoirs traditionnels champenois, encore utilisés). Les pressoirs modernes discontinus sont presque tous horizontaux, hydrauliques ou pneumatiques.
Les pressoirs hydrauliques sont constitués d'une cage frettée tournant autour d'un axe horizontal ; deux pistons, un à chaque extrémité de la cage, se rapprochent progressivement en pressant le contenu. Entre ces deux pistons, un ensemble de chaînes permet, en inversant le mouvement des pistons, d'émietter le gâteau de marc (rebêchage automatique) et de faciliter la vidange du pressoir. Certains de ces pressoirs sont équipés de portes annulaires permettant leur alimentation pendant la rotation de la cage, ce qui augmente leur rendement.
Dans les pressoirs pneumatiques, la pression est obtenue par une poche axiale en matière souple, gonflée à pression réglable par de l'air comprimé. Les pressoirs de ce type peuvent remplacer les pressoirs traditionnels, car ils sont plus souples, plus doux dans leur action que les pressoirs hydrauliques.
Pour certaines AOC, le type de pressoir est imposé par la réglementation.
De Fournas
présure
Préparation enzymatique d'origine animale utilisée en fromagerie pour coaguler le lait.
Remeuf
prétaille
Taille mécanique consistant à raccourcir les sarments de vigne, pratiquée avant la taille proprement dite.
De Fournas
prétailleuse de vigne
Machine servant à préparer la vigne avant la taille.
La prétailleuse est surtout utilisée sur les vignes en taille courte (gobelet, cordon de Royat, par ex.) à l'automne, après la phase d'aoûtement et la chute des feuilles ; elle coupe les sarments à 20 cm environ de la souche, la taille définitive ajustant ensuite le nombre d'yeux à conserver et la forme du sarment.
La machine est montée sur un tracteur vigneron étroit ou sur un tracteur enjambeur ; elle comporte des barres de coupe ou des lames rotatives, travaillant sur le dessus du rang seulement ou sur trois côtés et qui sont, dans la plupart des cas, suivies d'un broyeur ; le système à barre de coupe blesse moins les ceps, mais il est plus lent et les coupes sur sarment sont moins franches.
Le mécanisme est animé par la prise de force du tracteur et la vitesse d'avancement ne dépasse pas 5 km/h.
De Fournas