steaming
Technique d'élevage qui consiste à suralimenter les femelles laitières en fin de gestation en vue de faciliter un bon départ de lactation.
SYN. : steaming up.
Bougler/Gallouin
stérilisation
1. Phytotechnie. Opération détruisant les insectes et tous les germes dans un sol.
2. Biologie. Intervention pratiquée sur un être vivant pour le rendre stérile.
3. Agro-aliment. Destruction des micro-organismes et des enzymes présents dans une denrée pour éviter sa dégradation.
Il existe de nombreux procédés de stérilisation industrielle. Pour les produits conditionnés en récipients hermétiques, le chauffage à haute température dans des autoclaves ou dans des stérilisateurs hydrostatiques continus est souvent pratiqué.
On peut stériliser le lait et d'autres produits liquides dans des échangeurs de chaleur tubulaires ou à plaques, ou par injection de vapeurs dans le liquide, ou encore par pulvérisation du liquide dans la vapeur.
La potabilisation des eaux et parfois le traitement des eaux usées font le plus souvent appel pour la désinfection à des réactifs chimiques comme le chlore et ses produits dérivés ou l'ozone.
Bermond
stérilité
1. Biologie. Impossibilité définitive de se reproduire, chez les animaux ou les végétaux.
La stérilité est souvent confondue avec l'infertilité et l'infécondité, mais ces dernières ne sont, contrairement à la stérilité, que des perturbations transitoires de la fonction reproductive.
En élevage animal.
Chez les mâles, il peut s'agir soit d'une incapacité d'accouplement ou d'émission de sperme, soit de l'émission d'un sperme anormal ne permettant pas la fécondation. Chez les femelles, soit les chaleurs sont absentes ou anormales, soit les ovocytes ne peuvent pas être fécondés.
L'origine peut être congénitale (absence d'une partie de l'appareil génital), consécutive à une maladie (orchite, métrite chronique ancienne), ou fonctionnelle par anomalie d'un élément de la régulation de la formation des gamètes mâles ou femelles.
Par définition, le traitement est impossible.
2. Microbiologie. État d'un milieu ou d'une substance exempts de tout germe microbien.
3. Pédologie. État d'un sol dont la fertilité est faible ou nulle.
Bannerot
stimulateur de défenses naturelles
Substances qui, appliquées aux plantes, entraînent la mise en route de mécanismes de défense pouvant être ultérieurement efficaces contre les agressions parasitaires.
abrév. : SDN.
De natures diverses (polysaccharides, enzymes), les SDN jouent un rôle d'éliciteur et sont capables de renforcer la résistance des plantes aux agresseurs, notamment fongiques. Elles peuvent avoir un intérêt en agriculture biologique notamment, mais aussi en agriculture industrielle, en soutien des traitements habituels.
Raynal
stipule
Petit appendice situé sur la tige au point d'insertion du pétiole des feuilles, le plus souvent foliacé.
Il y a généralement 2 stipules à la base de chaque pétiole.
Henry
stolon
Tige rampante à la surface du sol, généralement grêle, allongée et munie de racines adventives.
Les plantes produisant des stolons sont dites stolonifères (fraisier, violette odorante).
Les stolons peuvent donner de nouveaux individus qui se séparent de la plante mère lorsque le stolon qui les a produits meurt ou se rompt : ils assurent la multiplication végétative.
Henry
stomate
Dispositif anatomique microscopique de l'épiderme des plantes vasculaires, percé d'un orifice appelé ostiole et servant aux échanges gazeux.
Un stomate est constitué de 2 cellules épidermiques de forme particulière, les cellules stomatiques ou cellules de garde, entourant une petite ouverture en boutonnière, l'ostiole. Celui-ci débouche sur une cavité ménagée entre les cellules sous-jacentes, la chambre sous-stomatique. L'ostiole s'ouvre ou se ferme selon les circonstances, par modification de l'état de turgescence des cellules de garde. Ce phénomène intervient dans la régulation des échanges gazeux entre la plante et son milieu, notamment dans les mécanismes de transpiration, de photosynthèse et de respiration.
Les stomates sont surtout abondants sur l'épiderme de la face inférieure des feuilles, mais peuvent aussi se trouver à la face supérieure et dans l'épiderme des tiges. Chez certaines espèces adaptées à la sécheresse, les stomates sont enfoncés au fond de cavités de la surface des feuilles (par ex. laurier-rose, oyat).
Henry
stomatite
Inflammation de la muqueuse de la bouche atteignant l'intérieur des joues, les gencives, la langue, le palais, provoquée par des agents physiques, chimiques ou plus fréquemment infectieux.
Les principaux agents physiques et chimiques responsables des stomatites sont les corps étrangers, les barbes et les épines végétales, les dents, certains produits chimiques que l'animal peut rencontrer dans son environnement (chaux vive, engrais, produits phytosanitaires, etc.).
La stomatite bactérienne est souvent une complication de lésions provoquées par des virus. Le bacille de la nécrose, Spherophorus necrophorus, est fréquent et communique une odeur fétide à l'haleine.
Les stomatites virales sont les plus courantes et peuvent être, selon l'agent pathogène en cause, vésiculaires (stomatite vésiculeuse du porc), aphteuses (fièvre aphteuse), érosives puis ulcéreuses (peste bovine, blue tongue du mouton). Les dermatoses varioliques (echtyma, clavelée chez le mouton) peuvent envahir la muqueuse de la bouche.
La stomatite mycosique, ou muguet, est provoquée par une Monilia ou par Candida albicans.
La stomatite catarrhale est une inflammation diffuse, résultant en général de l'action d'un agent physique ou chimique.
Dans tous les cas de stomatite, l'animal mange peu ou cesse de prendre de la nourriture, mais a très soif. La salivation est parfois importante, de la mousse peut se former au bord des lèvres. La face peut être gonflée. Dans le cas du muguet, un enduit blanchâtre recouvre la muqueuse.
Le traitement, qui est possible chez les animaux de compagnie, est très malaisé chez les grands animaux domestiques et chez les oiseaux. Il faut faciliter la prise de nourriture en distribuant à l'animal des aliments aisés à ingérer.
Brugère