angora (suite)
Le lapin angora présente quelques particularités pathologiques liées à son pelage et à son mode d'exploitation : la formation de boules de poils (ou trichobézoards) dans l'appareil digestif provoque une baisse de consommation et la mort de l'animal si le jeûne hebdomadaire ou l'absorption d'un laxatif (huile de ricin) n'ont pas dégagé le tube digestif. Le lapin est sensible aux refroidissements après épilation : il est conseillé de le protéger dans une boîte thermiquement isolée et de l'épiler en 2 temps en « laissant un dos » pour qu'il ne reste pas complètement nu en hiver.
L'élevage du lapin angora, important dans l'ouest de la France jusqu'à la fin des années 1980 (plus de 1 000 éleveurs, 100 t de poils par an), a régressé en raison d'une forte augmentation de la production en Chine (plus de 10 000 t par an) et d'une importante chute des cours. La production française (une centaine d'éleveurs produisant de 5 à 10 t de poils par an) s'oriente vers la mise en place d'une filière courte portant sur des produits intermédiaires ou finis de haute qualité.
Allain