capacité de rétention en eau
Volume d'eau retenu dans un sol, qui ne s'écoule pas sous l'action de la gravité.
La détermination de cette capacité se fait en partant d'un sol saturé en eau et en laissant l'eau s'écouler librement. Quand l'écoulement libre cesse, on dit que le sol est à la capacité de rétention. La teneur en eau correspondante peut être déterminée en laboratoire ou sur le terrain. Dans ce dernier cas, on parle de « capacité de rétention au champ ».
La capacité de rétention en eau n'a pas de signification physique précise autre que celle de correspondre à un état hydrique où la plus grande partie de l'eau est retenue par des forces capillaires. Sa valeur dépend des conditions expérimentales utilisées en laboratoire ou, sur le terrain, des caractéristiques géo-pédologiques.
Calvet
capillaire
1. Botanique. Nom commun à plusieurs espèces de fougères.
La plupart des capillaires sont cultivés sous serre ; une seule espèce, Adiantum pedatum, vit en plein air en France.
L'espèce la plus cultivée comme plante d'appartement, Adiantum raddianum, possède un feuillage très léger, vert pâle, porté par des tiges pourpre-noir arquées, très souples. Elle exige une humidité atmosphérique importante, de l'ombre, une température élevée (de 18 à 22 oC) et un air pur, sans courant d'air. Les arrosages à l'eau non calcaire doivent être fréquents ; le dessèchement de la motte peut être fatal. Les capillaires se multiplient par semis de spores, mais surtout par division des rhizomes. Les rempotages s'effectuent dans de la tourbe sableuse.
2. Irrigation. Goutteur constitué par un tube plastique de très faible section (diamètre intérieur de 0,5 à 1,5 mm) et de longueur variable.
Comme tous les goutteurs, le capillaire doit être réalisé en plastique noir (généralement du polyéthylène) si l'on veut éviter le développement des algues. Il est peu coûteux et d'utilisation très souple, mais il nécessite un contrôle de fabrication rigoureux.
Calvet
3. Méd. vétérin. Ver parasite des mammifères et des oiseaux, appartenant au genre Capillaria.
Bougler/Gallouin
capillarité
Comportement d'un fluide dans un tube de petit diamètre (inférieur à 1 mm).
Du point de vue statique, si l'on plonge dans un liquide l'extrémité d'un capillaire vide, ce liquide monte d'autant plus haut dans le capillaire que celui-ci est plus fin.
Un corps poreux tel que la pierre ponce, le calcaire, un tas de sable ou de terre, etc., renferme toute une série de petites cavités se comportant comme une série de capillaires de tailles différentes mis bout à bout.
Le phénomène de capillarité est d'une grande importance pratique en agriculture : l'eau se déplace dans le sol dans tous les sens par des mouvements de diffusion capillaire. Cette eau de capillarité permet l'alimentation en eau des plantes en période sèche. Pour qu'elle remonte jusqu'à la surface du sol, il ne faut pas qu'il y ait rupture des capillaires. Aussi, au moment de la germination des graines, est-il souvent conseillé de tasser le sol par un roulage, afin d'assurer le meilleur contact possible entre la graine et la terre.
Pour limiter les pertes d'eau par évaporation, il faut, au contraire, rompre la longueur des capillaires par le binage. Ainsi, le proverbe : « Un binage vaut deux arrosages » conserve toute sa valeur pour les plantes sarclées.
Calvet
capitule
Inflorescence dense constituée de petites fleurs insérées les unes contre les autres sur un réceptacle commun (extrémité élargie du pédoncule de l'inflorescence), et entourée de bractées formant un ensemble appelé involucre.
L'ensemble du capitule a l'apparence d'une fleur unique. C'est l'inflorescence typique des composées (marguerite, chardon, pissenlit, dahlia...) et des dipsacacées (scabieuses).
Henry
capnode
Insecte coléoptère dont les larves et les adultes s'attaquent aux arbres, principalement à l'abricotier et au pêcher (espèce Capnodis tenebrionis, famille des buprestidés).
SYN. : bupreste noir.
Adulte, le capnode, de couleur noire, mesure 2 cm de long environ. Il mord le pétiole des feuilles dont il entraîne la chute, ainsi que l'écorce des jeunes rameaux. Les femelles, fécondées en avril, pondent de juin à septembre sur le collet des arbres. Les jeunes larves pénètrent dans les racines, où elles atteindront de 60 à 65 mm en fin de développement. Leur présence entraîne le dépérissement des arbres.
La lutte contre les capnodes consiste à traiter le sol, dans un rayon de 1 m autour du collet, à l'aide d'un insecticide homologué à cet effet.
STREBLER/RAYNAL
capricorne
Nom usuel donné aux insectes coléoptères au corps étroit et aux longues antennes formant la famille des cérambycidés.
STREBLER/RAYNAL
câpre
Bouton à fleur du câprier qui se consomme confit dans la saumure ou dans le vinaigre comme condiment.
Raynal
câprier
Petit arbuste touffu à rameaux retombants du Midi méditerranéen et des zones littorales arides et rocheuses, qui produit les câpres (espèce Capparis spinosa, famille des capparidacées).
Le câprier (Capparis spinosa) mesure de 1,50 à 2 m de haut. Il se couvre en été de fleurs blanches aux longues étamines pourpres très décoratives. Les variétés cultivées sont dépourvues d'épines. Le câprier est intéressant non seulement pour son aspect ornemental, mais aussi pour ses boutons floraux, qui, récoltés avant leur ouverture, fournissent les câpres. Il a été largement exploité en Provence jusqu'à la fin du siècle dernier. On ne le trouve plus actuellement en France qu'à l'état sauvage ou dans des jardins. Il fait par contre toujours l'objet de cultures importantes en Espagne, en Italie, et dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient.
Raynal
caprins
Sous-famille des bovidés (famille de mammifères artiodactyles de l'ordre des ruminants) comprenant la chèvre ainsi que plusieurs espèces sauvages dont le bouquetin, le chamois, l'isard.
SYN. : caprinés.
Roux
capsule
Fruit sec déhiscent contenant plusieurs graines et provenant d'un ovaire à plusieurs carpelles soudés.
Les capsules s'ouvrent par des dispositifs différents selon les espèces : des fentes de déhiscence, des dents ou des pores en nombre, forme et position variables.
Henry