Larousse agricole 2002Éd. 2002
F

forêt (suite)

En France, les surfaces boisées représentent 26,2 % de la surface totale, soit environ 14,4 millions d'hectares dont 1,5 appartiennent à l'État, 2,3 aux collectivités publiques, et 10,6 sont privées. Les activités liées à la forêt et à la transformation du bois occupent en France 500 000 personnes et assurent un chiffre d'affaires de 435 milliards de francs. La France importe plus de bois qu'elle n'en exporte. Le secteur le plus déficitaire est celui des bois de trituration résineux. Cette situation devrait s'améliorer et même se renverser d'ici une vingtaine d'années.

Décourt

format

En zootechnie, dimension, taille d'un animal.

Bougler/Gallouin

forme

En myciculture, aire plane et cimentée, de préférence abritée de la pluie (hangar), sur laquelle sont effectuées les opérations de compostage dans la culture des champignons de couche.

Roger-Estrade

forme fruitière

Structuration d'un arbre obtenue par la taille.

Pour faciliter les techniques culturales, il est souvent indispensable de donner aux arbres une ossature différente de leur port naturel. La forme donnée à l'arbre doit permettre de maintenir un bon équilibre entre la croissance végétative et la fructification, indispensable à l'obtention de fruit de bonne qualité.

On peut classer les formes fruitières en trois grands groupes :
les formes en volumes : de grande dimension (formes dites de « plein-vent » : arbre haute-tige et demi-tige), de moyenne dimension (gobelet, fuseau) et de petite dimension (Spindelbusch, Pillar, petit fuseau) ;
les formes aplaties (haies fruitières : drapeau marchand, palmette Baldassarie, haie Lepage) ;
les formes palissées (espalier, cordon, palmette).

Le choix de la forme doit tenir compte d'un ensemble de facteurs liés au milieu (richesse du sol, pluviométrie, possibilité d'irrigation, ensoleillement, etc.), à l'arbre (conséquences physiologiques de l'association du cultivar et du porte-greffe sur le port de l'arbre, rapidité de mise à fruit, type de fructification, productivité, etc.) et aux techniques culturales (entretien, temps de taille et de cueillette, etc.).

Aujourd'hui, on tend à intensifier la production et à abaisser le prix de revient par la diminution des temps de travail et du délai d'entrée en production ; ces exigences conduisent à l'accroissement des densités de plantation et à l'adoption de formes de petite dimension. On cherche actuellement à obtenir des arbres à pépins d'environ 2 m de haut, distants de 1,25 m ou de 1,50 m, avec des interlignes de 3,50 m. Un axe de recherche s'intéresse à l'obtention de cultivars dont le port naturel permet de limiter les opérations de formation de l'arbre.

Mauget

formulation

Principe permettant de concevoir et de calculer par optimisation économique des mélanges d'aliments sous forme d'aliments composés ou de rations complètes.

La formulation, qui met en œuvre des outils de programmation linéaire, est largement développée dans le secteur de l'industrie de l'alimentation animale. Elle s'appuie sur les caractéristiques de composition chimique et de valeurs alimentaires des matières premières pour élaborer des mélanges qui répondent à des spécifications nutritionnelles précises pour un type d'animal et une production particulière. La fonction économique, qui est le plus souvent le prix du mélange établi à partir du prix des matières premières dans une conjoncture économique donnée, permet de retenir la formule présentant le meilleur coût.

Chapoutot/Schmidely

forsythia

Arbuste ornemental, originaire d'Asie, à feuilles caduques et à fleurs jaunes (genre Forsythia, famille des oléacées).

Avec une floraison apparaissant avant les feuilles, les forsythias sont des plantes rustiques qui profitent bien des situations ensoleillées ou mi-ombragées et qui s'accommodent de la plupart des terrains (il faut éviter, cependant, de les planter dans des sols secs ou trop compacts). Ils se multiplient par bouturage ou marcottage. Les sujets nains (Forsythia intermedia `Arnold Dwarf') ont l'avantage de se marcotter naturellement.

Dorion

fosse

1. Réservoir étanche enterré qui reçoit le purin provenant de la plate-forme à fumier. 2. Réservoir étanche, enterré, semi-enterré ou hors sol, servant au stockage du lisier.

Les réservoirs hors sol sont précédés d'une préfosse enterrée qui reçoit le lisier par gravité ; ce dernier est ensuite pompé vers la fosse hors sol. Les fosses à lisier et fosse à purin sont généralement en béton banché ou en éléments préfabriqués, parfois emboîtables (palplanches métalliques) ; les fosses enterrées sont souvent rendues étanches par un film souple en matière synthétique.

Frison

fossé de drainage

Fossé creusé pour assainir un terrain agricole.

L'implantation des fossés doit être conçue en prenant en compte les travaux d'entretien ultérieurs. L'accès doit être facile ; les fossés collecteurs peuvent, par ex., longer une route ou être doublés par une voie sommaire permettant le travail des engins de curage.

La pente des berges est choisie selon la nature du sol. Les sols argileux permettent des pentes supérieures à 45o, les sols moins cohésifs exigent des pentes plus faibles (30o).

Aubineau

foudre

Décharge électrique, de plusieurs millions de volts et plusieurs milliers d'ampères, entre un nuage et le sol.

La foudre tue 40 personnes en France tous les ans et 20 000 vaches. Elle cause également de nombreux incendies et endommage les circuits électroniques des matériels des exploitations agricoles (machines à traire, robots, ordinateurs, matériels ménagers). Il est possible de limiter les dégâts qu'elle occasionne dans les endroits très exposés par l'utilisation de paratonnerres et de parafoudres et une installation électrique bien construite (prise de terre). Par temps d'orage, la meilleure protection est l'habitacle d'une voiture à toit métallique. Il faut absolument éviter de rester à proximité des arbres ; à l'intérieur d'un bâtiment, il faut rester éloigné des masses métalliques (tuyaux de chauffage, par exemple).

Gallouin

fouloir

Machine intervenant au début de la chaîne de vinification et dont le rôle est d'écraser le raisin afin de libérer le jus qu'il contient.