Structuration d'un arbre obtenue par la taille.
Pour faciliter les techniques culturales, il est souvent indispensable de donner aux arbres une ossature différente de leur port naturel. La forme donnée à l'arbre doit permettre de maintenir un bon équilibre entre la croissance végétative et la fructification, indispensable à l'obtention de fruit de bonne qualité.
On peut classer les formes fruitières en trois grands groupes :
les formes en volumes : de grande dimension (formes dites de « plein-vent » : arbre haute-tige et demi-tige), de moyenne dimension (gobelet, fuseau) et de petite dimension (Spindelbusch, Pillar, petit fuseau) ;
les formes aplaties (haies fruitières : drapeau marchand, palmette Baldassarie, haie Lepage) ;
les formes palissées (espalier, cordon, palmette).
Le choix de la forme doit tenir compte d'un ensemble de facteurs liés au milieu (richesse du sol, pluviométrie, possibilité d'irrigation, ensoleillement, etc.), à l'arbre (conséquences physiologiques de l'association du cultivar et du porte-greffe sur le port de l'arbre, rapidité de mise à fruit, type de fructification, productivité, etc.) et aux techniques culturales (entretien, temps de taille et de cueillette, etc.).
Aujourd'hui, on tend à intensifier la production et à abaisser le prix de revient par la diminution des temps de travail et du délai d'entrée en production ; ces exigences conduisent à l'accroissement des densités de plantation et à l'adoption de formes de petite dimension. On cherche actuellement à obtenir des arbres à pépins d'environ 2 m de haut, distants de 1,25 m ou de 1,50 m, avec des interlignes de 3,50 m. Un axe de recherche s'intéresse à l'obtention de cultivars dont le port naturel permet de limiter les opérations de formation de l'arbre.
Mauget