Animal (insecte, acarien, nématode, mollusque, rongeur, oiseau...), champignon, bactérie, virus, plante parasite ou encore mauvaise herbe affectant les végétaux cultivés.
Les ennemis des cultures, improprement appelés de façon générique parasites (terme qui devrait être réservé aux parasites stricto sensu), provoquent des dégâts divers : certains prélèvent leur nourriture sur les cultures (pucerons, chenilles de papillons....), d'autres les affaiblissent, les rendent malades ou encore les détruisent, d'autres enfin concurrencent les plantes cultivées (mauvaises herbes). Dans toutes les parties du monde, mais principalement dans les pays en développement, où les moyens de lutte sont encore très insuffisants, les ennemis des cultures causent des dommages qui peuvent être très importants. Les pertes qui leur sont imputables sont évaluées à 40 % de la production au niveau mondial.
Lutte.
La protection des cultures et des produits agricoles récoltés est obtenue par diverses méthodes que l'on peut associer : utilisation de variétés ou de porte-greffes génétiquement résistants ou moins sensibles, techniques agronomiques (assolement, notations, façons culturales, fertilisation appropriée...), procédés de lutte biologique, traitements chimiques, etc. Comme la pharmacie humaine et la pharmacie vétérinaire, la phytopharmacie, qui met en oeuvre des produits phytosanitaires, est soumise dans les pays industrialisés à des réglementations précises et rigoureuses, dont l'objet est essentiellement le contrôle de l'efficacité des produits utilisés ainsi que de l'innocuité de ceux-ci pour l'homme et l'environnement.
Raynal