pélargonium (suite)
Le semis permet, contrairement au bouturage, la suppression des pieds mères. Cependant, les cultivars semés n'ont que des fleurs simples. Le semis s'effectue de la mi-décembre à février, environ 4 mois avant la date de floraison recherchée. Les graines sont semées sur un terreau léger et sont très légèrement recouvertes ; le sol est maintenu à environ 21 °C pendant 8 semaines. Après le repiquage des plants, la température peut descendre jusqu'à 12-15 °C. La plantation en massif a lieu à partir du 15 mai.
Maladies et ravageurs.
La rouille est la plus répandue des maladies cryptogamiques des pélargoniums. Elle s'attaque surtout au géranium commun. La pourriture grise provoque le flétrissement des fleurs et des feuilles, ainsi que la pourriture des boutons floraux. Parmi les maladies bactériennes, la plus grave est due à une Xanthomonas. On lutte contre son extension par l'indexage des pieds mères et par des mesures d'asepsie (désinfection des locaux et des greffoirs) lors du bouturage. Les viroses sont nombreuses ; elles sont favorisées par la multiplication végétative. Les principales viroses sont la frisolée, la panachure, la mosaïque, les taches chlorotiques en anneaux (ring spot). La culture de méristèmes permet l'obtention de plantes dépourvues de viroses. Le label de « plant certifié » atteste que la production a été effectuée dans des conditions sanitaires rigoureuses et apporte un gage de réussite.
Les principaux ravageurs sont les pucerons, les aleurodes, les noctuelles, les acariens (tétranyques et tarsonèmes) et les thrips. L'œdème du pélargonium est une maladie des tissus foliaires, à laquelle P. ´ hederaefolium est très sensible.
Production.
La production de pélargoniums, en particulier du géranium commun et du géranium lierre, domine la vente des potées fleuries : plus de 120 millions de jeunes plants sont produits chaque année en France, laquelle est, avec l'Allemagne, le 1er producteur européen.
Dorion