ubac
Dans les régions montagneuses, flanc de la vallée exposé au nord, opposé à l'adret.
SYN. : ombrée, envers.
Autrefois délaissé par l'activité agricole, l'ubac présente aujourd'hui un intérêt économique certain pour l'exploitation forestière (on y trouve les forêts les plus belles et les plus accessibles) et le tourisme (sports de glisse).
Roger-Estrade
ulcère
Lésion traduisant une perte de revêtement de la peau ou d'une muqueuse, avec modification des tissus profonds sous-jacents.
On distingue des ulcères aigus, chroniques, gangreneux, fibreux, scléreux, cicatrisés. L'ulcère est différent de l'ulcération, qui est une lésion avec perte de substance n'intéressant que le tégument superficiel et respectant les tissus sous-jacents.
Bougler/Gallouin
ultrahaute température
Procédé de stérilisation d'un liquide, et en particulier du lait, par la chaleur.
ABRéV. : UHT.
Le liquide est soumis pendant un temps très court à une température de 140 à 150 °C puis refroidi, immédiatement après, sous vide.
Bermond
ultrafiltration
Procédé de séparation par une membrane dont les pores très fins retiennent les macromolécules et laissent passer les petites molécules.
Cette technologie est appliquée en agroalimentaire pour la concentration sélective de différents liquides. En laiterie, on l'utilise pour standardiser la teneur en protéines des laits de fromagerie. Les fabrications fromagères réalisées selon le procédé MMV (d'après les noms de ses inventeurs) mettent en œuvre un lait concentré environ cinq fois par ultrafiltration, puis coagulé ; le « préfromage » obtenu est ensuite mis en moule directement sans subir la phase d'égouttage. Le rendement fromager est amélioré puisque l'on récupère une grande partie des protéines du lactosérum dans le caillé. L'ultrafiltration est également utilisée pour la concentration de protéines de lactosérum, la clarification de jus de fruits ou de moûts de raisin.
Remeuf
unipare
Se dit d'une femelle qui donne ordinairement naissance à un seul petit par mise bas.
Bougler/Gallouin
unité azotée
Système d'unité s'appliquant à l'alimentation azotée des animaux.
Chez les monogastriques (porcs, volailles), les systèmes d'unités d'alimentation azotée sont basés sur les flux des principaux acides aminés indispensables absorbés au niveau intestinal (lysine digestible, méthionine digestible, thréonine digestible, tryptophane digestible par exemple ). Ils s'appuient sur la connaissance de la teneur en acides aminés des aliments et de leur digestibilité iléale. Le système appliqué chez le cheval est le système MADC (matières azotées digestibles cheval), qui intègre la teneur en matières azotées des aliments et leur digestibilité apparente dans l'ensemble du tube digestif en tenant compte d'une correction pour les phénomènes microbiens du cæcum et du gros intestin. Chez les ruminants, le système d'unités d'alimentation azotée est le système PDI (protéines digestibles dans l'intestin). Le système d'unité appliqué actuellement chez le lapin est basé sur le flux de matières azotées digestibles (MAD), produit de la teneur en matières azotées totales (MAT) des aliments par la digestibilité apparente fécale de ces MAT.
La digestibilité des acides aminés varie selon la nature des aliments. La structure des protéines notamment conditionne l'utilisation digestive des acides aminés. Par ailleurs, celle-ci diminue lorsque la teneur en constituants pariétaux augmente ou sous l'influence des traitements technologiques (traitements thermiques par exemple).
Les besoins des animaux sont rapportés dans la même unité en prenant en compte la quantité d'acides aminés nécessaires à l'entretien de l'organisme et à la synthèse des produits déposés ou exportés, pondérée des rendements d'utilisation métabolique de ces acides aminés après absorption.
Chapoutot
unité cartographique
Ensemble de plages cartographiques géographiquement réparties ayant le même contenu sémantique.
La plage cartographique est une unité graphique ayant un contour fermé et un contenu sémantique localisé et supposé homogène à un niveau de probabilité déterminé. On définit des unités complexes :
juxtaposition : unité dans laquelle il n'a pas été défini de lois chorologiques ;
association : unité dans laquelle les lois chorologiques définies ne peuvent pas s'exprimer par la représentation graphique qui en est faite ;
séquence : unité dans laquelle les lois chorologiques sont dominées par un facteur prépondérant, par exemple la pente (clinoséquence), la topographie (toposéquence), la lithologie (lithoséquence), la durée (chronoséquence), le climat (climoséquence), la couleur (chromoséquence) ;
chaîne de sols (ou catena) : ensemble de sols liés génétiquement, chacun ayant reçu (lixiviation oblique) ou cédé (érosion) certains de ses éléments aux autres ;
combinaison : unité dans laquelle sont indiqués les pourcentages de superficie de chaque type de sol, les lois chorologiques les associant, les voisinages spatiaux entre types de sol, ce qui permet d'effectuer une analyse spatiale à l'intérieur de ce type d'unité cartographique.
MCGirard
unité d'encombrement
Unité de mesure utilisée dans l'alimentation des ruminants et permettant de quantifier le niveau d'ingestion volontaire des rations par les animaux.
ABRéV. : UE.
Les unités d'encombrement varient selon le type d'animal : unité d'encombrement mouton (UEM) pour les ovins, unité d'encombrement lait (UEL) pour les vaches et les chèvres laitières, unité d'encombrement bovin (UEB) pour les jeunes bovins en croissance et à l'engrais. Le système définit, d'une part, la valeur d'encombrement des aliments (en UE/kg de matière sèche), variable selon la nature des fourrages (stade de récolte, composition, forme de présentation), et, d'autre part, la capacité d'ingestion des animaux (en UE/jour), qui dépend de leurs caractéristiques de poids vif, de stade physiologique et de performances de production. Le niveau d'ingestion des animaux est ainsi défini par le rapport entre la capacité d'ingestion de l'animal et la valeur d'encombrement de la ration. Ainsi, pour un animal donné, plus un fourrage sera encombrant, plus faible sera son niveau d'ingestion. Les aliments concentrés présentent une valeur d'encombrement plus faible que celle des fourrages. Les aliments concentrés, ingérés préférentiellement par rapport aux fourrages du fait de leur plus grande appétibilité, induisent une diminution d'ingestion des fourrages (phénomène de substitution).
Chapoutot/Schmidely