Larousse agricole 2002Éd. 2002
G

glume

Bractée située à la base des épillets des graminées.

Il y a généralement 2 glumes par épillet.

Henry

glumelle

Bractée enveloppant chaque fleur à l'intérieur d'un épillet de graminée.

Il y a généralement une glumelle inférieure, située à l'aisselle du pédoncule floral, et une glumelle supérieure, située sur celui-ci.

Henry

gluten

Fraction protéique visco-élastique obtenue en pétrissant la farine sous un courant d'eau.

Le gluten résulte d'une association entre les protéines de réserve insolubles des grains de céréale et d'autres constituants. Formé lors du pétrissage, le réseau de gluten emprisonne les bulles de gaz (CO2 issu de la dégradation des glucides par les levures) si les protéines qui le constituent sont assez élastiques. Le pain lève grâce à cette élasticité. Le gonflage de la pâte est possible avec la farine de blé, moins avec celle de seigle, et ne peut être obtenu avec la farine de maïs ou d'orge.

Les protéines du gluten correspondent à la fraction dénommée prolamines (en raison de leur richesse en proline et en glutamine) des protéines de réserve des grains de céréales. Les prolamines sont divisées en classes distinctes, selon leur taille et leur teneur en soufre. Elles portent des noms spécifiques de l'espèce (gliadines du blé, hordéines de l'orge, sécalines du seigle, zéines du maïs). Les glutélines (nommées gluténines dans le cas du blé) correspondent à une fraction de prolamines agrégées.

Le gluten est séparé de l'amidon industriellement par voie humide (gluten vert), puis séché (gluten vital). Il est utilisé, directement ou après hydrolyse, en alimentation animale (source de protéines) et par les industries agroalimentaires (additif en panification, biscuiterie, émulsifiant). Des usages non alimentaires se développent.

Certaines personnes présentent une intolérance aux protéines du gluten. La consommation de ces protéines provoque alors la maladie cœliaque (nécrose intestinale).

Lapierre

glycine

Arbrisseau grimpant originaire de Chine, très vigoureux, cultivé pour ses longues grappes de fleurs mauves (genre Wisteria, famille des papilionacées).

La glycine de Chine (Wisteria sinensis) est l'espèce la plus cultivée. Les modes de multiplication les plus courants de la glycine sont le bouturage sous brumisation (en août) et le marcottage (en mai). Poussant dans tous les terrains, la glycine demande une exposition ensoleillée ou mi-ombragée. Elle a besoin d'un support, qu'elle entoure avec force. La taille se pratique en hiver. On ramène les pousses à 2 ou 3 yeux pour éviter le dégarnissement de la base et limiter l'extension de l'arbrisseau.

Dorion

glycogène

Glucide de réserve des animaux, stocké dans le foie et les muscles.

Ce polymère de glucose a une structure voisine de l'amylopectine (constituant de l'amidon), mais la molécule est plus grande et plus ramifiée.

Lapierre

gnotobiotique

Se dit des animaux dont on connaît la flore qu'ils hébergent.
SYN. : gnotobiontique.

Le mot désigne à la fois les animaux axéniques (sans flore) et les animaux à flore précisément définie (inoculation d'une ou de quelques souches connues).

Brugère

GnRH

Abréviation pour Gonadotropin releasing hormone.

La GnRH est une hormone peptidique sécrétée par l'hypothalamus et stimulant la décharge de LH et de FSH par l'hypophyse.

Chavatte/Palmer

gobelet trayeur

Élément d'une machine à traire constitué de deux tubes concentriques (un tube souple central placé autour du pis de l'animal, un tube rigide annulaire soumis à un vide alternatif).

Aubineau

gobetage

En culture de champignon de couche, opération consistant à recouvrir le substrat enrichi de mycélium d'une couche de terre de 2 à 4 cm d'épaisseur, composée de tourbe neutre et de terre calcaire.

Le gobetage provoque un ralentissement de la croissance du mycélium et déclenche la formation des champignons proprement dits.

Mazoyer

godet

Sorte d'auge fixée sur des appareils de manutention ou de travaux publics (godet excavateur d'une pelle mécanique ou godet d'un chargeur frontal).

Aubineau

goethite

Hydroxyde de fer (Fe2O3-H2O) très répandu dans les gisements de fer, les alios, certaines cuirasses ferrallitiques.

La goethite donne leur couleur ocre aux sols tempérés et fersiallitiques. Elle résulte d'une cristallisation lente en présence de matière organique complexante, et est compatible avec des milieux acides.

MCGirard

gommose

Maladie des arbres fruitiers, d'origine parasitaire ou physiologique, qui provoque une exsudation de gomme.

La gommose parasitaire des agrumes, due à 2 espèces de Phytophthora présentes dans le sol, P. citrophthora et P. parasitica, est l'une des principales affections cryptogamiques des agrumes. Les premiers symptômes apparaissent sur le tronc, au niveau du collet pour les pieds francs ou immédiatement au-dessus de la ligne du greffage pour les sujets greffés. L'écorce prend une coloration foncée, se craquelle toujours longitudinalement, puis latéralement, formant ainsi des bandes de tissus morts. Les exsudations de gomme sont souvent très abondantes. L'affection peut être circonscrite par la formation de cals cicatriciels, sinon elle s'étend tout autour du tronc, entraînant alors le dépérissement de l'arbre. Les citronniers, les cédrats, les limettes et les clémentiniers y sont très sensibles, les orangers moyennement sensibles, les mandariniers et les tangelos très résistants.

Les moyens de lutte sont d'abord préventifs (plantations de sujets greffés sur des terres légères et perméables, en dehors des bas-fonds ; apports d'eau d'irrigation assez loin du pied de l'arbre ; ligne de greffage située au-dessus du sol ; etc.). Si la maladie est prise à son début, le curetage est possible.

La gommose de réaction n'est pas d'origine parasitaire ; c'est simplement une réaction de l'arbre à des blessures occasionnelles, par exemple chez le cerisier et le prunier.

Raynal

gonadotropine

Hormone glycoprotéique composée de deux sous-unités, agissant sur les gonades des animaux mâles ou femelles.
SYN. : gonadostimuline, gonadotrophine.

Il s'agit de la LH et de la FSH sécrétées par l'hypophyse chez toutes les espèces domestiques, de l'hCG sécrétée par le chorion chez la femme et de l'eCG sécrétée par les cupules endométriales chez la jument. La structure des sous-unités diffère selon les espèces, ce qui entraîne la formation d'anticorps lors d'utilisations extraspécifiques.

Chavatte/Palmer