arachide (suite)
Les objectifs majeurs de la recherche agronomique portent d'une part sur l'amélioration variétale pour la tolérance à la sécheresse et à diverses contraintes (maladies), et d'autre part sur l'amélioration de la qualité technologique et sanitaire des produits arachidiers. Le débouché traditionnel de la production d'huile alimentaire régresse au profit de la valorisation de la fraction protéique, jusqu'alors dévolue à l'alimentation animale ; dans cette perspective, le 1er choix est réservé à l'arachide de bouche et aux autres produits de consommation directe (sans extraction d'huile) alors que les déchets de tri, qui peuvent représenter entre 30 % et 60 % du total, sont envoyés à l'huilerie. L'équilibre entre ces 2 filières complémentaires commande le revenu économique de l'industrie arachidière.
Maladies et ravageurs.
L'arachide est sensible à diverses maladies, en particulier virales ; elle subit l'attaque d'insectes, nématodes et myriapodes, dont l'incidence est rarement très grave et dont le traitement par voie chimique n'est généralement pas rentable dans les systèmes agraires traditionnels, qui assurent l'essentiel de la production mondiale.
Production.
La production mondiale atteint 31 millions de tonnes (base coques) sur 24 millions d'hectares. L'arachide est, en tonnage, le 4e oléagineux, après le soja, le coton et le colza. La Chine et l'Inde sont les 1ers producteurs. Le marché mondial absorbe 15 % de la production ; les principaux exportateurs en graines (données 1998/1999) sont la Chine (21 %), l'Argentine (20 %) et les États-Unis (19 %), mais ces derniers dominent le marché par la qualité des produits proposés et la maîtrise de la filière. Le principal importateur, tant en graines qu'en huile, est l'Union européenne, notamment la France.
Malézieux