Larousse agricole 2002Éd. 2002
A

arachide (suite)

Les objectifs majeurs de la recherche agronomique portent d'une part sur l'amélioration variétale pour la tolérance à la sécheresse et à diverses contraintes (maladies), et d'autre part sur l'amélioration de la qualité technologique et sanitaire des produits arachidiers. Le débouché traditionnel de la production d'huile alimentaire régresse au profit de la valorisation de la fraction protéique, jusqu'alors dévolue à l'alimentation animale ; dans cette perspective, le 1er choix est réservé à l'arachide de bouche et aux autres produits de consommation directe (sans extraction d'huile) alors que les déchets de tri, qui peuvent représenter entre 30 % et 60 % du total, sont envoyés à l'huilerie. L'équilibre entre ces 2 filières complémentaires commande le revenu économique de l'industrie arachidière.

Maladies et ravageurs.

L'arachide est sensible à diverses maladies, en particulier virales ; elle subit l'attaque d'insectes, nématodes et myriapodes, dont l'incidence est rarement très grave et dont le traitement par voie chimique n'est généralement pas rentable dans les systèmes agraires traditionnels, qui assurent l'essentiel de la production mondiale.

Production.

La production mondiale atteint 31 millions de tonnes (base coques) sur 24 millions d'hectares. L'arachide est, en tonnage, le 4e oléagineux, après le soja, le coton et le colza. La Chine et l'Inde sont les 1ers producteurs. Le marché mondial absorbe 15 % de la production ; les principaux exportateurs en graines (données 1998/1999) sont la Chine (21 %), l'Argentine (20 %) et les États-Unis (19 %), mais ces derniers dominent le marché par la qualité des produits proposés et la maîtrise de la filière. Le principal importateur, tant en graines qu'en huile, est l'Union européenne, notamment la France.

Malézieux

araire

Instrument utilisé en traction animale pour gratter superficiellement le sol.

Il comprend un soc symétrique rejetant la terre de part et d'autre, un sep, un timon lié au joug et des mancherons. Cette symétrie le distingue nettement de la charrue asymétrique qui retourne le sol. Il est employé depuis l'Antiquité en Orient comme en Occident. Les premières représentations connues datent du IIIe millénaire av. J.-C. On continue de l'utiliser en Extrême-Orient, en Amérique du Sud et en Afrique du Nord.

Aubineau

aratoire

Qui concerne le labourage et, plus généralement, le travail du sol.

Se dit à propos des instruments de travail du sol (araires, charrues, herses, bineuses, scarificateurs...), des façons culturales (arairage, labourage...), des techniques (labour profond..., labour dressé...) et des méthodes de travail du sol (labours multiples, dry farming...).

Mazoyer

araucaria

Grand conifère aux branches peu ramifiées et couvertes d'aiguilles vert foncé, en forme d'écaille, très dures (genre Araucaria, famille des araucariacées).

Cultivé dans les parcs européens comme ornemental, l'araucaria du Chili, ou désespoir-des-singes (Araucaria imbricata ou A. araucana), est originaire des Andes. Cet arbre se plaît en sol profond acide, dans les régions humides sans froid rigoureux.Le sapin de Norkolk (A. excelsa ou A. heterophylla), qui provient d'Océanie, est une plante de serre froide cultivable en pot et appréciée comme plante d'appartement.

Dorion

arboriculteur, arboricultrice

Agriculteur (agricultrice) se livrant plus particulièrement à la culture des arbres et autres plantes ligneuses.

Les arboriculteurs peuvent être des sylviculteurs, des agrumiculteurs, des pomoculteurs, des pépiniéristes, des viticulteurs.

Mazoyer

arboriculture fruitière

Ensemble des techniques appliquées aux arbres et aux arbustes qui produisent des fruits comestibles.

Le système de culture est profondément marqué par la pérennité du matériel végétal. Ce dernier est, au départ, un scion, greffe âgée d'un an dont la qualité est un facteur important pour la réussite du verger. Le climat et la nature du sol conditionnent le choix de l'espèce et de la variété et celui du porte-greffe. Ces mêmes facteurs et le contexte socio-économique de l'exploitation vont déterminer le système de plantation et la forme donnée aux arbres.

La taille de formation a pour objectif de structurer le jeune arbre. Elle est suivie d'une taille de fructification assurant une production régulière et de qualité. Ces opérations de taille ne doivent pas être considérées indépendamment des autres interventions techniques (fumure, éclaircissage des fruits, irrigation).

La protection des arbres et du verger revêt de multiples aspects : protection contre les accidents climatiques (gel, grêle), contre les maladies et ravageurs, et contre les mauvaises herbes. Les techniques mises en œuvre aujourd'hui sont de plus en plus respectueuses de l'environnement (utilisation d'auxiliaires, lutte biologique).

La récolte représente avec la taille une part importante du prix de revient du fruit (environ 60 %). De sa bonne organisation dépendent la qualité des fruits récoltés et l'économie de temps et de main d'œuvre. Cette maîtrise des coûts est indispensable pour assurer l'équilibre économique des exploitations dans un contexte de stagnation des prix liée à l'internationalisation des marchés.

La conservation des fruits est de mieux en mieux maîtrisée. Le froid et les atmosphères contrôlées permettent de freiner le métabolisme des fruits et d'échelonner leur commercialisation. Les techniques de conservation ont remarquablement évolué et permettent d'allonger la période de consommation des fruits, et principalement celle des fruits à pépins.

Mauget

arboriculture ornementale

Ensemble des techniques employées pour la multiplication et l'élevage des arbres et des arbustes d'agrément.

Les pépiniéristes propagent les végétaux par semis ou par multiplication végétative. Le semis est obligatoire pour quelques arbres (eucalyptus, par exemple), mais les plantes qui en sont issues sont de qualité variable. Pour reproduire à l'identique les arbres d'ornement, seule la multiplication végétative peut être utilisée. Dans ce cas, le bouturage de tige est la méthode la plus employée ; viennent ensuite la culture in vitro (microbouturage), le greffage et, accessoirement, le bouturage de racines et le marcottage.