Insecte coléoptère proche des charançons, pouvant causer de vrais ravages dans les exploitations forestières (genre principal Scolytus, famille des scolytidés).
Les scolytes mesurent, selon les espèces, de 1 à 10 mm de longueur. À l'état adulte, ils pénètrent dans les arbres en y pratiquant un petit trou arrondi, puis un couloir qui se renfle en galerie de ponte, chaque œuf étant déposé dans une logette. Les larves creusent des couloirs parallèles tout le long de cette galerie de ponte et perpendiculairement à elle.
Les espèces de scolytes les plus dommageables sont :
le scolyte rugueux, ou petit scolyte des arbres fruitiers, qui s'attaque aux arbres dépérissant ainsi qu'aux arbres sains, provoque la mort des branches et, parfois, des arbres entiers ;
le petit scolyte de l'orme transmet aux arbres la graphiose de l'orme, maladie responsable de la disparition de cette essence dans la majeure partie de la France ;
le scolyte du chêne, le grand scolyte de l'orme, le scolyte du bouleau, le scolyte de l'olivier, le scolyte du figuier, sont moins dommageables que les précédents.
Sont rattachés aussi aux scolytes l'hylésine du pin, l'un des ravageurs les plus importants des pins dans le Midi et le Massif central, les bostryches (autographe, chalcographe, typographe, sténographe et curvidenté), qui s'attaquent aux résineux, et les xylébores, parmi lesquels le xylébore disparate, qui s'attaque aux arbres fruitiers à pépins ou à noyaux affaiblis par d'autres causes.
Lutte.
On peut prendre certaines mesures prophylactiques contre les scolytes (élagage et brûlage des branches attaquées, coupe et enlèvement des arbres morts). Les traitements insecticides par pulvérisation sont plus aléatoires.
Strebler/Raynal