épistasie (suite)
Il y a épistasie lorsqu'un gène A interfère avec l'expression (au niveau du phénotype) d'un gène B, de telle manière que le phénotype résultant soit déterminé par le gène A et non par le gène B.
Jullien
Il y a épistasie lorsqu'un gène A interfère avec l'expression (au niveau du phénotype) d'un gène B, de telle manière que le phénotype résultant soit déterminé par le gène A et non par le gène B.
Jullien
Forme d'évolution épidémique d'une maladie animale, caractérisée par de fortes variations du nombre d'animaux atteints.
La fièvre aphteuse est une épizootie. Chez l'homme, on utilise le terme d'épidémie.
Bougler/Gallouin
Éponge en polyuréthane imprégnée de progestagène, utilisée pour synchroniser les chaleurs et/ou décaler les saisons sexuelles (désaisonnement des petits ruminants).
L'éponge est insérée dans le vagin chez les brebis, les chèvres ou les juments et laissée en place pendant un temps variable (12 à 14 jours chez la brebis et la jument, 21 jours chez la chèvre). On injecte parfois des oestrogènes au moment de l'insertion ou des prostaglandines au moment du retrait pour induire la lutéolyse (destruction du corps jaune). Lors de l'utilisation pour le désaisonnement ou simplement pour augmenter la prolificité, on effectue une injection de PMSG (effet FSH et LH) au retrait de l'éponge pour induire l'ovulation.
Chavatte/Palmer
Élimination des impuretés de l'eau issue des rejets domestiques, industriels ou agricoles.
Le terme « impuretés » recouvre à la fois les pollutions organiques (matières organiques dégradables et toxiques) et minérales (azote, phosphore, éléments traces métalliques) ainsi que les germes (virus, bactéries, champignons, levures). Ces pollutions se retrouvent sous forme dissoute ou particulaire (matières en suspension ou MES).
Ces pollutions peuvent avoir des origines diverses. Elles proviennent pour une part (45 %) des activités domestiques et urbaines (services, industries raccordées avec ou sans traitement spécifique, eaux pluviales) et sont alors nommées ERU (eaux résiduaires urbaines). Lorsqu'elles sont issues des activités industrielles (55 %), elles sont nommées ERI (eaux résiduaires industrielles).
Du fait de leur composition différente, ces deux types d'eaux usées sont traités selon des procédés variables ne répondant pas aux mêmes objectifs (normes de rejet). Le traitement s'effectue dans des usines encore appelées STEP (station d'épuration).
En France, la consommation moyenne en eau est généralement estimée à 150 l/jour/habitant. Par conséquent, chacun produit le même volume de pollution à travers les eaux ménagères (détergents, graisses, etc.) et les eaux vannes (urines, fèces, etc.). Cette pollution produite quotidiennement par un individu est exprimée en équivalent-habitant (eqH) et correspond à 57 g de matières oxydables (MO), 14 g de matières azotée (N, NH3), 4 g de matières phosphorées (P organique, PO43-), 90 g de MES. Il faut y ajouter la pollution dite toxique (éléments traces métalliques comme le mercure, le plomb ou le cadmium, composés traces organiques comme les organohalogénés, les organophosphorés, les dérivés nitrés, les détergents, les dioxines...) et des concentrations en germes estimées entre 1 et 10 milliards pour 100 ml d'eaux usées.
Les fourchettes de concentrations moyennes dans les ERU en France sont les suivantes : de 150 à 500 mg/l de MES ; de 300 à 1 000 mg/l de DCO (demande chimique en oxygène) ; de 100 à 400 mg/l de DBO5 (demande biologique en oxygène) ; de 30 à 100 mg/l d'azote Kjeldahl (azote organique et azote ammoniacal) et de 10 à 25 mg/l de phosphore total (phosphore organique et phosphate).
L'objectif premier de la dépollution est l'amélioration de la qualité des eaux avant rejet. Les normes de qualité sont variables et dépendent de la taille des STEP (elle-même fonction de la quantité de pollution qui y arrive, donnée en eqH), des possibilités techniques des procédés de dépollution et des écosystèmes récepteurs des effluents traités (débit des cours d'eau, classification des rivières, eaux de baignade à proximité, captage, élevage piscicole, etc.).
Les niveaux de qualité des rejets des effluents urbains sont fixés par trois groupes d'éléments polluants : les MES et les MO (matières oxydables), les différentes formes de substances azotées et les substances phosphorées. Pour un échantillon, non décanté, moyen sur 2 h, les MES peuvent varier entre 20 et 120 mg/l, la DCO entre 80 et 120 mg/l, la DBO5 entre 20 et 40 mg/l, l'azote Kjeldahl entre 5 et 50 mg/l, l'azote global entre 10 et 25 mg/l. Pour le phosphore total, les deux niveaux de rejet sont de 80 % d'élimination sur 24 h et 1 mg/l sur un échantillon moyen de 2 h.
À l'heure actuelle et en moyenne sur le parc de STEP françaises, 43 % seulement de la pollution en MO des agglomérations est éliminée. Quant à l'azote et au phosphore, leur rendement d'épuration moyen atteint respectivement 39 et 40 %.
Le traitement correspond à la combinaison de processus physiques, chimiques et biologiques, leur complexité étant fonction de la quantité de pollution entrante et des objectifs de dépollution. Il se divise en plusieurs étapes.
Avant tout traitement biologique, les eaux brutes doivent subir un certain nombre de prétraitements physiques ou mécaniques afin d'être débarrassées de tout élément dont la nature ou la dimension constitueraient une gêne pour les traitements ultérieurs. La liste des opérations de prétraitement donnée ci-après est exhaustive, une station d'épuration pouvant comporter une ou plusieurs de ces étapes selon son importance et la qualité de l'eau brute.
- Dégrillage-tamisage : élimination des matières volumineuses qui pourraient nuire à l'efficacité des procédés ultérieurs (bouchage) au moyen de grilles ou de tamis à nettoyage manuel ou à nettoyage par l'amont ou l'aval (grilles courbes, droites à nettoyage alternatif ou continu).
- Dilacération : déchiquetage des matières solides retenues par le dégrillage afin de réduire les volumes, de minimiser les nuisances provoquées par l'évacuation et la mise en décharge de ces déchets et de les rejeter en amont (tambour rotatif équipé de peignes et de dents).
- Dessablage : extraction des graviers, sables et particules minérales plus ou moins fines par décantation naturelle ou accélérée (hydrocyclone).
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