gadoues
Terme ancien désignant les déchets ou résidus urbains (ordures ménagères, vieux papiers, vieux chiffons, plastiques, etc.) autrefois utilisés en agriculture comme amendement, en général après traitement.
Ce traitement comprenait un tri (élimination des morceaux de verre, de ferraille...) puis un compostage. Les gadoues à l'état frais (« gadoues vertes ») devenaient ainsi des « gadoues noires » qui ont longtemps été utilisées en maraîchage dans les ceintures vertes à proximité des villes. De nos jours, on n'utilise plus guère ce type de déchet. En revanche, le traitement des eaux usées fournit des boues de station d'épuration dont la valorisation agricole est possible.
Roger-Estrade
gagnage
1. Pâturage éloigné, non enclos. 2. Terre cultivée où se nourrit le gibier.
Mazoyer
gaillarde
Plante rustique remarquable pour l'abondance et la durée de vie de ses fleurs (genre Gaillardia, famille des composées).
SYN. : gaillardie.
Les gaillardes poussent en situation ensoleillée ; elles résistent à la sécheresse et au climat maritime. Les espèces annuelles ou bisannuelles se sèment au printemps ou en automne. Les espèces vivaces, semées en pépinières en mai ou en juin, sont mises en place à l'automne, époque à laquelle l'on pratique aussi la division des souches.
Dorion
gain moyen quotidien
Gain moyen de poids d'un animal par jour, estimé à partir des résultats de 2 pesées.
ABRéV. : GMQ.
Bougler/Gallouin
gaine
1. Rampe perforée ou poreuse utilisée en irrigation localisée. 2. Conduit servant à véhiculer l'air des installations de ventilation de bâtiments, ou reliant le ventilateur aux fonds perforés des séchoirs à grains et à fourrages. 3. Chez les graminées et les ombellifères, partie élargie de la feuille, enveloppant le bas de la tige.
Mazoyer
gale
1. Phytopathologie. Maladie des végétaux due à des bactéries ou à des champignons, provoquant des pustules à la surface des tissus externes de la plante.
Les gales sont fréquentes sur l'épiderme des tubercules de la pomme de terre. La gale commune est due à la bactérie Streptomyces scabies, les gales poudreuse et argentée sont provoquées respectivement par les champignons Spongospora subterranea et Helminthosporium solani.
Raynal
2. Méd. Vétérin. Affection cutanée, contagieuse, due à la multiplication de parasites (acariens microscopiques) à la surface de la peau ou dans la couche cornée de l'épiderme des animaux.
Toutes les espèces domestiques sont susceptibles de contracter une gale. Chez l'homme, un seul acarien provoque la gale (Sarcoptes scabiei) ; chez l'animal, plusieurs parasites, appartenant à des genres différents (Sarcoptes, Chorioptes, Psoroptes, etc.), sont responsables des gales. Le même parasite peut être retrouvé chez plusieurs animaux, et un animal peut héberger différents agents des gales. On parle donc de gales sarcoptiques, de gales chorioptiques, de gales psoroptiques, etc. Néanmoins, ces gales présentent toutes des caractères communs.
Cycle du parasite.
Les acariens effectuent la totalité de leur cycle sur l'animal hôte. Les femelles pondent leurs œufs à la surface de la peau ou dans des galeries creusées dans l'épiderme. Chaque œuf donne naissance à une larve, qui se transforme en adulte après 2 stades nymphaux. La durée du cycle est de 8 à 20 jours. La survie des acariens agents de gale dans le milieu extérieur est limitée.
Symptômes.
Quatre symptômes majeurs apparaissent, avec une évolution lente, dans l'ordre chronologique suivant : formation de croûtes jaunâtres dans tous les cas, apparition de démangeaisons, chutes de poils, épaississement de la peau par une hyperproduction de kératine. En fonction du type de gale, ces lésions, plus ou moins discernables, se généralisent peu à peu ou restent localisées.
Les gales extensives s'accompagnent d'un mauvais état général, d'un amaigrissement et parfois même de la mort de l'animal (gale sarcoptique du chien, gale psoroptique des ruminants).
Les gales localisées causent moins de dommages à l'animal, mais peuvent revêtir une importance économique non négligeable chez les animaux d'élevage. Elles atteignent la tête (gale sarcoptique ovine), le conduit auditif externe (gale psoroptique du cheval et du lapin), la crinière (gale psoroptique du cheval), les pattes (gale chorioptique des paturons chez le cheval, les bovins et les ovins).
Contagion.
Toutes ces affections sont contagieuses. Les gales des animaux de rente ne font cependant plus partie des maladies réputées légalement contagieuses. La transmission s'effectue en général par contact intime et prolongé entre un animal atteint et un animal sain ; elle peut aussi se produire par l'intermédiaire d'objets. Chez les animaux d'élevage, les gales sont des maladies d'hiver, qui disparaissent spontanément en été.
La gale sarcoptique peut être considérée comme une zoonose : elle risque de se transmettre des animaux à l'homme et de provoquer des démangeaisons et des lésions discrètes, différentes des lésions provoquées par la gale humaine proprement dite.
Traitement.
Le traitement repose sur l'emploi d'une molécule active vis-à-vis des acariens (organophosphorés, amitraz, pyréthrinoïdes, avermectines). Ces produits doivent, d'une part, atteindre les parasites qui se trouvent à l'intérieur de la peau épaissie et, d'autre part, pouvoir être appliqués sur des effectifs nombreux. Des dispositifs spéciaux ont été développés à cette fin : les produits acaricides sont administrés par bain, pulvérisation, « pour on » (application, directement sur la ligne du dos, d'un produit qui diffuse par la suite sur la peau de l'ensemble de l'animal), injection sous-cutanée. Il est nécessaire de répéter les traitements 2 ou 3 fois à 8 jours d'intervalle pour détruire l'ensemble des parasites. Le traitement des gales généralisées doit s'accompagner d'un traitement non spécifique des symptômes généraux. Les mesures préventives consistent à empêcher l'introduction d'un animal galeux au sein d'un effectif sain et à prévoir le traitement des femelles avant la mise bas.
Guillot
galerie-taupe
Conduit circulaire de drainage moulé dans le sol au moyen d'une charrue-taupe.
Aubineau