Vacances
Comédie dramatique de George Cukor, d'après la pièce de Philip Barry, avec Katharine Hepburn, Cary Grant, Doris Nolan, Edward Everett Horton, Ruth Donnelly.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1938
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 33
Résumé
Une jeune fille, qui ne rêve que de liberté et de poésie, fait tout pour que réussissent les projets de mariage de sa sœur. Elle se débrouille si bien qu'elle finira par conquérir le fiancé de celle-ci.
Autre version réalisée par :
Edward H. Griffith, avec Ann Harding, Robert Ames, Mary Astor, Edward Everett Horton, Hedda Hopper.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1930
Durée : 1 h 39
Vacances à Paris
Comédie de Blake Edwards, avec Tony Curtis, Janet Leigh, Linda Cristal, Keenan Wynn.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1958
Technique : couleurs
Durée : 1 h 33
Résumé
Pour remonter le moral des soldats dans une base militaire de l'Arctique, une psychologue suggère d'offrir au plus méritant trois semaines à Paris, en compagnie d'une vedette de Hollywood.
Vacances à Venise
Comédie de sir David Lean, d'après la pièce d'Arthur Laurents The Time of the Cuckoo, avec Katharine Hepburn, Rossano Brazzi, Isa Miranda.
Pays : États-Unis et Italie
Date de sortie : 1955
Technique : couleurs
Durée : 1 h 39
Résumé
Une Américaine, qui passe des vacances romantiques à Venise, tombe amoureuse d'un séducteur aux yeux de velours.
les Vacances de M. Hulot
Comédie de Jacques Tati, avec Jacques Tati (M. Hulot), Nathalie Pascaud (Martine), Louis Perrault (M. Fred), Michèle Rolla (la tante), André Dubois (le commandant), Valentine Camax (l'Anglaise), Lucien Frégis (l'hôtelier), Suzy Willy (la commandante), Raymond Carl (le garçon).
Scénario : Jacques Tati, Henri Marquet
Photographie : Jean Mousselle, Jacques Mercanton
Décor : Henri Schmitt
Musique : Alain Romans
Montage : Jacques Grassi, Ginou Bretoneiche, Suzanne Baron
Production : Fred Orain (Cady-Films et Discina)
Pays : France
Date de sortie : 1953
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 36
Prix : Prix de la Critique internationale, Cannes (1953) ; prix Louis-Delluc (1953) ; Prix du meilleur film de l'année, Cuba (1956) ; « Golden Laurel Award », Édimbourg (1958)
Résumé
« Juillet. Premier mois des grandes vacances populaires… Dans le hall d'une grande gare, la foule des citadins s'affaire le long des convois sous pression qui vont les conduire aux lieux choisis de leurs vacances. Sur la route, d'autres citadins, pourvus de voitures, foncent eux aussi vers leurs lieux de vacances. » Tati résume ainsi le point de départ des Vacances de M. Hulot. Le film n'a pas à proprement parler d'intrigue mais la façon dont M. Hulot perturbe, avec la meilleure volonté du monde, les vacances des autres personnages fournit une suite de situations comiques qui sont à mi-chemin entre un récit unique et brisé et une suite de sketches. L'action du film se situe donc entre un hôtel et une plage où une faune d'« estivants modestes, de familles nombreuses et d'habitués » passe les grandes vacances. Ces gens « sérieux » se méfient de M. Hulot et ce dernier, pour se faire accepter d'eux, ne cesse d'aggraver son cas. Successivement, il se met à dos un propriétaire de bateau, le patron de l'hôtel, un ancien militaire, un homme d'affaires. Mais ceux – enfants compris – qui sont restés proches de l'enfance reconnaissent Hulot comme l'incarnation même de l'idée de « vacances ».
Commentaire
Un univers stylisé
Avec ce deuxième long métrage qui crée le personnage de M. Hulot, Tati donne un tableau inoubliable de la France du début des années 1950, un pays archaïque, encore pauvre et soucieux de hiérarchie. Hulot n'est pas révolté par le conformisme des petites gens et c'est en voulant s'intégrer à leur monde qu'à la fois il déclenche le rire et permet de prendre conscience des limites de ce monde. En ce sens, Tati qui vient du mime et du cirque est aussi le premier grand comique moderne, celui qui a le mieux perçu l'évolution de la société française, qui a compris que les raisons de rire changeaient, tout comme changeaient le langage et la technique du cinéma. Les Vacances de M. Hulot tire sa force d'un sens aigu de l'observation mis au service d'une « reconstruction » scrupuleuse de ce qui a été observé. Non seulement Tati, comme tout mime, stylise les gestes et les corps, mais il stylise aussi l'univers sonore et reste le cinéaste après lequel il a été impossible d'écouter un film « distraitement ».
Vacances d'été
Comédie musicale de Peter Yates, avec Cliff Richard, Lauri Peters, David Kossoff.
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1962
Technique : couleurs
Durée : 1 h 49
Résumé
Quatre jeunes ouvriers métallurgistes anglais réparent un vieux bus londonien et partent passer leurs vacances sur la Riviera française. Avec les Shadows, acteurs et musiciens.
Vacances portugaises
Comédie dramatique de Pierre Kast, avec Françoise Arnoul, Michel Auclair, Jean-Pierre Aumont.
Pays : France
Date de sortie : 1963
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 40
Résumé
Jean-Pierre et Françoise passent l'hiver au Portugal. Ils invitent toute une bande d'amis pour un week-end. Marivaudages, jeux de séduction, puis le couple retrouve sa solitude.
Vacances romaines
Comédie de William Wyler, avec Gregory Peck (Joe Bradley), Audrey Hepburn (Anne), Eddie Albert (Irving).
Scénario : John Dighton, Ian McLellan Hunter, d'après sa nouvelle
Photographie : Franz Planer, Henri Alekan
Décor : Hal Pereira, W. Tyler
Musique : Georges Auric
Montage : R. Swink
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1953
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 58
Résumé
La jeune princesse Anne, en visite à Rome et excédée par le protocole, fait une fugue de 24 heures. Elle rencontre un journaliste qui feint de ne pas la reconnaître afin de faire un reportage sensationnel. Obéissant à son devoir, la princesse rentre au palais. Le journaliste, lors d'une conférence de presse, lui remet les photos qu'il a prises d'elle. Tous deux se sont aimés sans lendemain.
Commentaire
Une parfaite comédie très sensible et alerte qui équilibre harmonieusement les moments de pure drôlerie et ceux où la muflerie objective de Bradley, jouant un double jeu, se confond avec les marques esquissées en touches légères et presque imperceptibles de son amour naissant qui s'avère réciproque sans que ce conte de fées s'achève par le mariage de la princesse et du berger. Le film laisse un sentiment d'amertume un peu sucrée, celle-là même que doit ressentir Bradley en regardant les clichés de la princesse dans des moments privilégiés, futiles et inoubliables qui appartiennent inéluctablement à un passé déjà révolu. Le film, couvert d'Oscars, fit d'Audrey Hepburn, délicate et espiègle, une star. Il influencera de toute évidence Mizoguchi dans l'Impératrice Yang Kwei-Fei.