Chantons sous la pluie
Comédie musicale de Stanley Donen et Gene Kelly, avec Gene Kelly (Don Lockwood), Donald O'Connor (Cosmo Brown), Debbie Reynolds (Kathy Selden), Jean Hagen (Lina Lamont, la star du muet), Millard Mitchell, Rita Moreno, Cyd Charisse, Douglas Phoebe, Kathleen Freeman, King Donovan.
Scénario : Betty Comden, Adolph Green
Photographie : Harold Rosson
Décor : Cedric Gibbons, Randall Duell
Musique : Nacio Herb Brown, Lennie Hayton, Arthur Freed (lyrics)
Montage : Adrienne Fazan
Production : Arthur Freed (M.G.M.)
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1952
Technique : couleurs
Durée : 1 h 43
Résumé
Nous sommes à Hollywood, à la fin du cinéma muet : deux copains et la petite amie de l'un d'eux, venus du music-hall, essaient de s'implanter dans l'industrie en pleine crise. Ils rencontreront un producteur compréhensif… mais il leur faudra s'imposer au cinéma sonore, et même chantant, au prix d'une supercherie qui se retournera finalement contre les fausses vedettes, incapables de s'adapter au nouveau procédé.
Commentaire
Irrévérence et classicisme
Bien qu'il n'y manque aucun des ingrédients habituels de ce genre de scénarios (brouilles éphémères, rêves de réussite… et « happy end »), on ne peut pas raconter Chantons sous la pluie ! Cette suite de numéros s'appuie sur une trame à peine plus consistante que celle d'Un jour à New York, précédent triomphe (1949) de la même équipe de producteurs (Arthur Freed), de réalisateurs, de scénaristes (et du même directeur de la photographie). Le titre est repris d'une vieille revue de Broadway qui eut justement les honneurs d'un filmage muet… Mais l'ambiance est toute différente. La bonne humeur communicative du trio, qui émane de ses prestations en commun, sur des thèmes faciles, fût-ce par la bouffonnerie, laisse d'autant mieux apprécier les solos, qu'il s'agisse de Donald O'Connor (Make 'Em Laugh) faisant passer un vent de folie clownesque sur le plateau, ou de Kelly dans le numéro-titre, filmé en longs plans (et dont l'air est certainement l'un des plus sifflotés à travers le monde par des générations de cinéphiles). L'apparition de Cyd Charisse, pour un seul pas de deux avec Kelly, relève d'un onirisme précieux, sans équivalent ailleurs. Le même Kelly pastiche agréablement Douglas Fairbanks dans la scène reconstituant le tournage d'un film au début du parlant. Du coup, il pastiche aussi son personnage des Trois Mousquetaires de George Sidney (1948). C'est à juste titre qu'il n'y a qu'un ballet collectif de quelque ampleur dans ce film, car l'homogénéité du groupe Donen-Kelly et consorts, qui, pendant quelques années, proposa un style particulier à la M.G.M., ne s'accommodait pas de la luxuriance d'autres productions (par exemple de celles confiées à Minnelli). Dans Chantons sous la pluie, le cinéma se retourne en riant sur son passé, y compris celui du déferlement de la comédie musicale, deviné en une sorte de futur antérieur : d'où le charme du film, équilibré entre l'irrévérence et le classicisme d'un genre.
Chaos
Comédie dramatique de Coline Serreau, avec Catherine Frot (Hélène Vidal), Vincent Lindon (Paul Vidal), Rachida Brakni (Malika), Line Renaud (Mamie), Aurélien Wilk (Fabrice Vidal).
Scénario : Coline Serreau
Photographie : Jean-François Robin
Décor : Michèle Abbe
Musique : Aaron Grain et Ludovic Navarre
Montage : Catherine Renault
Pays : France
Date de sortie : 2001
Technique : couleurs
Durée : 1 h 49
Résumé
Une jeune Maghrébine, Malika, est violemment battue par des voyous sous les yeux d'un couple en voiture. Le mari, qui tient le volant, s'empresse de quitter les lieux sans se soucier de ce qui peut arriver à la jeune femme agressée. L'épouse, elle, est bourrelée de remords. Elle se renseigne sur le sort de Malika et lui rend visite à l'hôpital. Peu à peu, une vraie amitié va naître entre les deux femmes et elles vont apprendre ensemble à lutter pour conquérir leur liberté.
Commentaire
Coline Serreau ne fait pas dans la nuance et son film est bâti sur quelques idées simples et fortes : les femmes sont bonnes et les hommes sont tous, à des degrés divers, des lâches ou des salauds, l'homme arabe étant particulièrement détestable puisqu'il porte le machisme à son paroxysme. Si l'on accepte ce postulat simpliste, rien n'empêche de prendre du plaisir à ce film bien fait, bien rythmé, bien joué.
Chaque mercredi
Comédie de Robert Ellis Miller, d'après la pièce de Muriel Resnik, avec Jane Fonda, Jason Robards Jr.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1966
Technique : couleurs
Durée : 1 h 49
Résumé
Chaque mercredi, le mari retrouve sa maîtresse. Mais l'épouse l'apprend, etc. On est et on reste en plein vaudeville.
Chaque soir à neuf heures
Film fantastique de Jack Clayton, d'après le roman de Julian Gloag, avec Dirk Bogarde, Margaret Brooks.
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1967
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45
Résumé
À la mort de leur mère, ses sept enfants l'enterrent dans le jardin et continuent à vivre comme si elle était là.
Charade
Comédie policière de Stanley Donen, avec Cary Grant, Audrey Hepburn, Walter Matthau, James Coburn.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1963
Technique : couleurs
Durée : 1 h 53
Résumé
Une jeune Parisienne découvre que son mari a été assassiné et qu'il a camouflé 250 000 dollars durant la guerre. Trois hommes la pourchassent, mais elle est aidée par un énigmatique et séduisant aventurier. Dans la veine de la Mort aux trousses.
les Chardons du Baragan
Drame de Louis Daquin, d'après le roman de Panaït Istrati, avec Nuta Chrilea, Ana Vladesco, Ruxanda Ionesco, Florin Piersic.
Pays : Roumanie
Date de sortie : 1957
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 50
Résumé
Au début du XXe siècle, un enfant qui a vu son père mourir de faim sur les routes assiste à une révolte de paysans roumains.
la Charge de la 8e brigade
Western de Raoul Walsh, avec Troy Donahue, Suzanne Pleshette, James Gregory.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1964
Technique : couleurs
Durée : 1 h 54
Résumé
Un lieutenant muté dans un fort isolé tombe amoureux de la femme de son supérieur. Les offensives contre les Indiens échouent les unes après les autres, de même que les tentatives de paix, empêchées par des trafiquants blancs irresponsables. Le dernier film de Walsh, en forme de testament désenchanté.