Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
L

La porte s'ouvre

No Way Out

Drame social de Joseph L. Mankiewicz, avec Richard Widmark, Linda Darnell, Jacques Marin, Sidney Poitier.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1950
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 46

Résumé
Un escroc développe au plus haut point un sentiment de haine raciale vis-à-vis d'un médecin noir responsable de la mort de son frère. Mélodrame sur fond d'hôpital.

La poursuite dura sept jours

The Command

Western de David Wayne Butler, avec Guy Madison, Joan Weldon, James Whitmore.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1954
Technique : couleurs
Durée : 1 h 28

Résumé
Un détachement de cavalerie, que commande par nécessité un médecin de l'armée, doit escorter un convoi de civils et le protéger des attaques répétées des Indiens.

Laputa

Laputa

Drame psychologique d'Helma Sanders-Brahms, avec Sami Frey, Krystyna Janda.

Pays : R.F.A.
Date de sortie : 1986
Technique : couleurs
Durée : 1 h 32

Résumé
À Berlin, un homme marié venu de l'Ouest retrouve durant quelques heures sa maîtresse, photographe de presse polonaise.

La red
ou le Filet

La red

Drame d'Emilio Fernández, avec Rossana Podestà (Rossana), Crox Alvarado (Antonio), Armando Silvestre (José-Luis).

Scénario : Emilio Fernández, N. Beltran
Photographie : Alex Philips
Décor : Jesus Bracho
Musique : Antonio Diaz Conde
Montage : Jorge Bustos
Pays : Mexique
Date de sortie : 1953
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 20

Résumé
Antonio vit avec Rossana dans une cabane isolée au bord de la mer. José-Luis, le complice d'Antonio dans un hold-up, vient les rejoindre. Poursuivi, il est contraint de rester. Rossana, après avoir rejeté José-Luis, succombe à son amour sous les regards jaloux d'Antonio. Le drame éclate et Antonio tue Rossana puis est abattu par la police.

Commentaire
Emilio Fernandez a retrouvé ici l'intensité plastique et le jeu des acteurs du muet. Peu de dialogues, l'angoisse et la passion des personnages évoquées par les échanges de regards au moyen d'images lentes et quasi-picturales. Le prix obtenu à Cannes en 1953 du « film le mieux raconté par l'image » souligne l'importance du réalisateur mexicain qui signe ici son film le plus dépouillé et l'apogée de son style.

les Larmes amères de Petra von Kant

Die bitteren Tränen der Petra von Kant

Drame de Rainer Werner Fassbinder, avec Margit Carstensen, Hanna Schygulla, Irm Hermann.

Pays : R.F.A.
Date de sortie : 1971
Technique : couleurs
Durée : 2 h 04

Résumé
Une créatrice de mode vit une passion orageuse avec une jeune femme modeste, sous les yeux de sa domestique, rongée par la jalousie. Abandonnée, elle se console dans l'alcool.

Larmes de clown
ou Celui qui reçoit des gifles

He Who Gets Slapped

Comédie dramatique de Victor Sjöström, d'après la pièce de Leonid Andreïev, avec Lon Chaney, Norma Shearer, John Gilbert, Tully Marshall, Ford Sterling.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1924
Durée : environ 2 150 m (1 h 20)

Résumé
Un savant abandonne toute activité scientifique et entame une vie nouvelle comme clown dans un cirque. Une adaptation fidèle de la pièce et la toute première production de la M.G.M.

Larmes de joie

Risate di gioia

Comédie de Mario Monicelli, avec Anna Magnani, Totò, Ben Gazzara.

Pays : Italie et États-Unis
Date de sortie : 1960
Durée : 1 h 45

Résumé
Un soir de réveillon, une figurante de cinéma va d'échec en désillusion, sans pourtant perdre son optimisme.

les Larmes de la rivière des perles

Zhujiang lei

Drame de Wang Weiyi et Cai Chusheng, avec Li Qing, Wang Xin, Zhang Ying, Ma Mengping.

Pays : Chine
Date de sortie : 1949
Durée : 1 h 50

Résumé
Au lendemain de la guerre, un couple de paysans exploités par un riche propriétaire s'enfuit à Canton. Le mari est incorporé de force dans l'armée et son épouse doit se prostituer.

les Larmes du Yangzi

Yijiang chunshui xiang dongliu

Drame historique de Cai Chusheng et Zheng Junli, avec Bai Yang, Tao Jin, Shu Xiuwen, Zhou Boxun, Shangguan Yunzhu.

Scénario : C. Chusheng, Zheng Junli
Photographie : Wu Weiyun, Zhu Jinming, Shen Xilin
Décor : Zhu Fuxiang, Lin Afu, Zhu Axiang
Musique : Zhang Zhengfan
Montage : Wu Tingfang
Pays : Chine
Date de sortie : 1947
Durée : 3 h 12 (en deux parties)
Film non distribué en France

Résumé
Le destin d'une famille de Shanghai, de 1934 à la fin de la guerre. Quand survient l'invasion japonaise en 1937, le mari, instituteur, s'engage et s'évade après avoir été fait prisonnier ; il rejoint alors la capitale provisoire, Chongqing. Et pendant que sa femme, ouvrière, et son fils, qu'il a laissés à Shanghai, subissent toutes les souffrances de l'occupation, lui mène la grande vie avec maîtresse et marché noir. De retour à Shanghai à la libération de la ville, il amène finalement sa femme au suicide.

Commentaire
En marge de la censure officielle du Guomindang, les deux auteurs, cinéastes importants plus tard victimes de la Révolution culturelle, ont réussi là une fresque en deux parties qui connut un succès retentissant. Car, derrière l'intrigue romanesque, c'est l'humiliation subie par tout un peuple qui est longuement et puissamment décrite, sans oublier une dénonciation très critique de « ceux de l'arrière ».

La route est ouverte

The Overlanders

Film d'aventures de Harry Watt, avec Chips Rafferty (Dan McAlpine), John Nugent Hayward (Bill Parsons), Daphne Campbell (Mary Parsons), Peter Pagan (Sinbad), John Fernside.

Scénario : Harry Watt
Photographie : Osmond Borradaille
Décor : R. Heintz
Musique : John Ireland
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1946
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 40

Résumé
L'Australie du Nord en 1942. Par crainte d'un débarquement de l'armée japonaise, des fermiers quittent leurs terres, avec armes et bagages, en direction de contrées plus clémentes. Une famille, les Parsons, s'engage ainsi, avec un millier de bovins, à travers le désert du Queensland, sous la conduite d'un guide intrépide, Dan McAlpine. Le voyage sera pénible et émaillé de péripéties.

Commentaire
Harry Watt est un des pionniers de l'école documentariste anglaise. Cet ancien assistant de Flaherty, ayant fait ses premières armes au G.P.O., réalisa d'abord quelques sobres films de guerre. Tourné entièrement en extérieurs dans les plaines australiennes, La route est ouverte se situe à mi-chemin du reportage ethnographique et du western. Cette odyssée naturelle se refuse aux facilités du film d'aventures où le réalisateur glissera par la suite (À l'ouest de Zanzibar, 1954). Elle retrouve un peu du souffle des grandes épopées hollywoodiennes, du type la Caravane vers l'Ouest ou la Piste des géants.