Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
P

la Permission

Comédie dramatique de Melvin Van Peebles, avec Nicole Berger, Harry Baird, Pierre Doris.

Pays : France
Date de sortie : 1968
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 27

Résumé
Un soldat noir américain appartenant à l'O.T.A.N. a trois jours de permission. Il rencontre une jeune femme blanche…

Permission d'aimer

Cinderella Liberty

Drame de Mark Rydell, d'après le roman de Darry Ponnicsan, avec James Caan, Marsha Mason, Eli Wallach.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 1 h 57

Résumé
Un marin hospitalisé s'éprend d'une jeune entraîneuse. Il se considère comme chargé de son bonheur et de celui de son fils… et se retrouve seul avec l'enfant.

Permission jusqu'à l'aube

Mister Roberts

Comédie de John Ford et Mervyn LeRoy, d'après la pièce de Thomas Heggen et Joshua Logan, avec Henry Fonda, James Cagney, Jack Lemmon, William Powell.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1955
Technique : couleurs
Durée : 2 h 03

Résumé
Sur un rafiot, en 1945, la solide amitié qui unit un officier de marine et ses hommes.

Persona

Persona

Drame psychologique d'Ingmar Bergman, avec Bibi Andersson (Alma, l'infirmière), Liv Ullmann (Elizabeth Vogler, la comédienne), Marghareta Krook (la doctoresse), Gunnar Björnstrand (M. Vogler), Jörgen Lindström (le fils).

Scénario : Ingmar Bergman
Photographie : Sven Nykvist
Décor : Bibi Lindström
Musique : Lars Johan Werle
Montage : Ulla Ryghe
Production : Lars-Owe Carlberg (Svensk Filmindustri)
Pays : Suède
Date de sortie : 1966
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 24

Résumé

Un pré-générique offre des visions de cauchemar, liées à des détails du mécanisme de la projection cinématographique. La pellicule se casse, un enfant, filmé en contre-jour, passe la main sur un très gros plan du visage d'une femme, un diable en squelette sort d'un cercueil comme dans un vieux film muet… Une femme médecin convoque une infirmière et l'informe qu'elle devra prendre en charge une actrice célèbre, soudain saisie de mutisme au milieu d'une représentation d'Électre. Les deux femmes partent au bord de la mer et, au silence volontaire de l'actrice Elizabeth Vogler, va répondre le flot verbal de la jeune infirmière Alma. L'une semble l'envers de l'autre. L'actrice souffre d'une maternité mal assumée vis-à-vis de son fils, l'autre a supporté un avortement. Alma va exhiber les détails de sa vie intime dans une longue confession qu'Elizabeth écoute, toujours silencieuse. Mais leurs rapports vont brusquement se détériorer lorsque Alma lira une lettre écrite par Elizabeth à son mari, dans laquelle elle analyse avec ironie et cruauté le comportement de l'infirmière…

Commentaire

L'investigation cinématographique

Au début des années 1960, Ingmar Bergman vient de s'interroger, à travers sa trilogie métaphysique, sur les fondements de la foi chrétienne (À travers le miroir, 1961 ; les Communiants, 1962 ; le Silence, 1963). La conclusion de ce dernier film, malgré la présence finale du mot « âme », se révélait particulièrement pessimiste. Après un divertissement en couleurs, Toutes ses femmes (1964), il livre avec Persona son film le plus ambitieux, celui où il pousse jusqu'aux limites les plus extrêmes ses tentatives d'investigation du psychisme par les voies de l'auto-analyse, en s'interrogeant sur le dispositif même de l'enregistrement cinématographique comme capture de la voix et du visage de l'autre.

   Persona, c'est d'abord le masque qu'offre le visage de l'individu, sa physionomie opaque et faussement déchiffrable ; le film oppose le visage d'Elizabeth, l'actrice de théâtre qui a réussi sa carrière et raté sa vie conjugale et son rapport de mère, et le visage de la jeune infirmière, à la personnalité apparemment plus simple et psychologiquement moins tourmentée. Le long séjour en duo dans la villa isolée au bord de la mer va offrir le spectacle éprouvant d'une cure analytique au cours de laquelle c'est, paradoxalement, l'infirmière qui se confiera pendant que sa patiente se concentrera sur l'écoute.

   Le spectateur du film, pris en tenaille dans l'alternance des gros plans de visage, ne pourra que scruter avec une attention soutenue la parole proférée par Alma et l'écoute de cette même parole dont les effets seront perceptibles sur le visage d'Elizabeth. Bergman explore les extraordinaires pouvoirs du cinéma sonore comme instrument d'écoute de l'autre, comme microscope acoustique, un cinéma dans lequel ce n'est plus le sens des paroles qui prédomine, mais les expressions d'une actrice muette, ses regards, le mouvement de ses paupières et le léger pincement de ses lèvres : les silences de Liv Ullmann, magistralement mis en valeur par le délire verbal de Bibi Andersson, ont rarement été filmés avec une telle virtuosité analytique.

Personal Services

Personal Services

Comédie de Terry Jones, avec Julie Walters, Alec McCowen, Shirley Stelfox.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1987
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45

Résumé
Les hypocrisies de la « perfide Albion » mises en évidence par l'histoire d'une prostituée dont la vie évoque celle de Cynthia Payne, célèbre accusée d'un procès qui s'est déroulé en 1980. Le réalisateur, ex-Monty Python, ne ménage personne.

Personnalité réduite de toutes parts – Redupers

Die all seitig reduzierte Persönlichkeit Redupers

Comédie dramatique d'Helke Sander, avec Helke Sander, Joachim Baumann, Andrea Malkowsky.

Pays : R.F.A.
Date de sortie : 1977
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 40

Résumé
Une photographe berlinoise féministe tente de vivre de son métier et de s'occuper au mieux de sa petite fille.

Personne n'est parfait

Nessuno è perfetto

Comédie de Pasquale Festa Campanile, avec Renato Pozzetto, Ornella Muti, Lina Volonghi.

Pays : Italie
Date de sortie : 1981
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45

Résumé
Un jeune veuf s'éprend à son insu d'un transsexuel (Ornella Muti !) et devient un objet de risée.

la Peste à Florence

Die Pest in Florenz

Drame d'Otto Rippert, avec Otto Mannstaedt, Anders Wickman, Marga Kierska.

Scénario : Fritz Lang
Pays : Allemagne
Date de sortie : 1919
Technique : noir et blanc
Durée : environ 1 300 m (48 min)

Résumé
Une jeune et jolie courtisane arrive dans la pieuse ville de Florence, amenant avec elle la corruption et la débauche. Mais la peste emportera tout le monde.