Vue féerique d'Alice Guy.

Pays : France
Date de sortie : 1902 (?)
Technique : noir et blanc
Durée : environ 130 m (5 min)

Résumé
Les prodiges d'une « sage-femme de première classe ». Un des titres les plus connus d'une des nombreuses courtes bandes réalisées entre 1899 et 1905 par la secrétaire de Léon Gaumont.

Drame de Marc Allégret, avec Claude Dauphin, Micheline Presle, Louis Jourdan, Jacques Louvigny.

Pays : France
Date de sortie : 1945 (1942)
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 39

Résumé
Au début du XX^e siècle, le destin de Félicie Nanteuil, jeune fille de province devenue grande vedette de la scène grâce à un cabotin qui se suicidera par amour pour elle.

Drame de Christine Pascal, avec Christine Pascal, Monique Chaumette.

Pays : France
Date de sortie : 1979
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35

Résumé
Jalouse parce qu'il a retrouvé une ex-amie, Félicité quitte Vincent. Elle passe une terrible nuit, assaillie par les souvenirs et les fantasmes. Au matin, elle se réconcilie avec lui. Entre-temps, son frère s'est pendu.

Film fantastique de Jacques Tourneur, avec Simone Simon (Irena Dubrovna), Kent Smith (Oliver Reed), Tom Conway (le Dr Judd), Jane Randolph (Alice), Jany Holt (le commodore), Alan Napier (Carver), Elizabeth Dunne (miss Plunkett), Elizabeth Russell (la femme-chat).

Scénario : DeWitt Bodeen
Photographie : Nicholas Musuraca
Décor : Albert S. D'Agostino, Walter E. Keller
Musique : Roy Webb
Montage : Mark Robson
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1942
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 13

Résumé
Le village de Serbie où naquit Irena passe pour avoir été, au Moyen Âge, le repaire d'une étrange secte de sorcières, moitié-femmes, moitié-félines. Hantée par cet héritage, et craignant que l'amour n'éveille ses mauvais instincts, Irena mène une vie chaste et solitaire. Un jour, un jeune architecte naval, Oliver, tombe amoureux d'elle. Mal lui en prend.

Commentaire
Le producteur Val Lewton inaugurait avec la Féline une brève et mémorable série de films fantastiques, alternativement réalisés par Jacques Tourneur, Mark Robson et Robert Wise. D'une écriture et d'une facture très sophistiquées, la Féline est un film d'ambiance, insidieux et crépusculaire, qui joue magistralement sur la suggestion (le hors-champ et le clair-obscur y ont un rôle fondamental), l'angoisse, l'ambiguïté, la frustration sexuelle, la fascination et la peur de l'animalité. Le film fit l'objet d'une suite : la Malédiction des hommes-chats.

Film fantastique de Paul Schrader, avec Nastassja Kinski, Malcolm McDowell, John Heard.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 1 h 58

Résumé
Remake de la Féline, de J. Tourneur. Victimes d'une antique malédiction, Paul et Irena se transforment en panthères meurtrières à chaque nouvel amour.

Film policier de René Clément, d'après le roman de Day Keene Vive la mariée, avec Alain Delon, Jane Fonda, Lola Albright.

Pays : France
Date de sortie : 1964
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 30

Résumé
Un homme traqué est embauché comme chauffeur par une Américaine. Il découvre que son emploi a pour but de favoriser l'évasion de l'amant de sa patronne, assassin du mari.

Documentaire-fiction de Federico Fellini, avec Peter Gonzales, Fiona Florence, Britta Barnes, Pia De Doses, Marne Maitland, Renato Giovannoli, Elisa Mainardi, Galliano Sbarra.

Scénario : Federico Fellini, Bernardino Zapponi
Photographie : Giuseppe Rotunno
Décor : Danilo Donati
Musique : Nino Rota
Montage : Ruggero Mastroianni
Pays : Italie
Date de sortie : 1972
Technique : couleurs
Durée : 2 h 08



Commentaire
Film totalement à la première personne, soit que Fellini s'y montre en train de préparer un film « sur Rome », soit qu'il évoque l'arrivée en 1936 d'un jeune homme qui est évidemment son double. Des quartiers populaires entiers, ou le périphérique embouteillé, sont reconstitués en studio : la réalité d'autrefois et celle des années 1970 sont aussi fantastiques que les évocations, dans la campagne proche, des symboles de l'Antiquité. D'épisode en épisode, la Ville éternelle cesse d'être un cliché pour devenir une réalité, juste saisissable par la caméra, réalité aussi fascinante que vouée à la ruine. Deux apparitions donnent la clé de cet hymne d'amour d'un Romain d'adoption : Anna Magnani conseillant au cinéaste d'aller se coucher plutôt que de l'interviewer, et Gore Vidal déclarant : « Rome est l'endroit rêvé pour attendre la fin du monde ». Le spectacle fellinien intègre ici la peur permanente d'une apocalypse pour mieux l'exorciser : c'est un triomphe du cinéma.

Comédie satirique de John Waters, avec Divine, Edith Massey, David Lochary.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1974
Technique : couleurs
Durée : 1 h 32

Résumé
Ayant très jeune évolué dans un milieu interlope, une femme vulgaire est embauchée dans un salon de coiffure.

Film noir de Raoul Walsh et Bretaigne Windust, avec Humphrey Bogart (Ferguson), Everett Sloane (Mendoza), Zero Mostel (Big Babe), Ted De Corsia (Rico), Susan Cabot (Nina).

Scénario : Martin Rackin
Photographie : Robert Burks
Décor : Charles H. Clarke, William L. Kuehl
Musique : David Buttolph
Montage : Fred Allen
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1950
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 27

Résumé
Nina, une petite fille, a assisté au premier meurtre sur commande de Mendoza, un tueur qui fonde ensuite une véritable organisation du crime. Elle devient, des années plus tard, la seule à pouvoir le démasquer. Il faut l'abattre, mais les tueurs commettent une erreur sur la personne.

Commentaire
Commencé par Bretaigne Windust, renvoyé pour incompétence, ce film est entièrement de la main de Walsh. Il est un exemple de ce que peut accomplir au pied levé un cinéaste de génie sur un matériau banal. Le film, à l'éclairage contrasté et aux ombres portées judicieuses, est plein de trouvailles jubilatoires : le plan de la bande de cuir sur laquelle un coiffeur affûte son rasoir et où la main d'un tueur vient le remplacer ; Mendoza recrutant un tueur dans un café et lui expliquant sa théorie du meurtre indirect en assassinant le patron qui est en fait sa première commande ; le témoin accroché au-dessus du vide à la main de Bogart qui glisse sur la sienne. En bref, le film d'une brute raffinée.