les Amis
Drame psychologique de Gérard Blain, avec Philippe March, Yann Favre, Jean-Claude Dauphin.
Pays : France
Date de sortie : 1971
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40
Résumé
Un adolescent trop seul cherche tout ce qui lui manque dans l'amitié compréhensive d'un adulte. Le premier film réalisé par Blain, d'une grande finesse dans la description affective.
les Amis de Peter
Comédie dramatique de Kenneth Branagh, avec Stephen Fry, Kenneth Branagh, Emma Thompson.
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1992
Technique : couleurs
Durée : 1 h 41
Résumé
Peter réunit dans le manoir hérité de son père ses amis qu'il n'a pas revus depuis dix ans. On se raconte, on s'affronte et les cicatrices mal fermées se rouvrent. Ce qui n'empêche pas de boire, de chanter et de plaisanter comme au temps d'avant le sida. Un désespoir tonique.
Amis pour la vie
Comédie dramatique de Franco Rossi, avec Geronimo Meynier, Andrea Scire, Luigi Tosi, Vera Carmi.
Pays : Italie
Date de sortie : 1955
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35
Résumé
L'amitié indestructible de deux jeunes garçons qui fréquentent la même classe. Délicat et tout en nuances.
les Amitiés particulières
Drame de Jean Delannoy, d'après le roman de Roger Peyrefitte, avec Michel Bouquet, Didier Haudepin, Francis Lacombrade.
Pays : France
Date de sortie : 1964
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 40
Résumé
Dans un pensionnat, deux collégiens entretiennent une amitié intime, qui va aller jusqu'au drame. Le thème de l'homosexualité entre deux adolescents fit sensation à l'époque.
Amityville, la maison du diable
Film fantastique de Stuart Rosenberg, d'après un roman d'Hans Holzer, avec James Brolin, Margot Kidder, Rod Steiger.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1979
Technique : couleurs
Durée : 1 h 57
Résumé
Une famille tranquille s'installe dans une maison qui ne l'est guère. Les escaliers grincent, les portent claquent, du sang coule le long des murs : le diable, probablement. Frissons garantis.
L'horreur se poursuit avec :
Amityville 2 - le Possédé (Amityville II) de Damiano Damiani, avec Burt Young, Rutanya Alda, James Olson, Jack Magner, Diane Franklin.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 1 h 44
Amityville 3-D (Amityville 3-D) de Richard Fleischer, avec Tony Roberts, Tess Harper, Robert Joy, Candy Clark.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1984
Technique : couleurs (relief)
Durée : 1 h 33
Amok
Drame de Fedor Ozep, d'après le roman de Stefan Zweig, avec Jean Yonnel, Marcelle Chantal, Valéry Inkijinoff.
Pays : France
Date de sortie : 1934
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 32
Résumé
En Malaisie, une femme de la haute société consulte un médecin pour se débarrasser d'un enfant adultérin avant le retour de son mari. Le praticien refuse, la femme meurt des suites d'un avortement clandestin, mais il parviendra à sauver son honneur.
Amore
Drame en deux épisodes de Roberto Rossellini : UNE VOIX HUMAINE (Una voce umana) d'après la pièce de Jean Cocteau, et LE MIRACLE (Il miracolo), avec Anna Magnani (la femme au téléphone, Nannina la folle), Federico Fellini (saint Joseph, le berger).
Scénario : Roberto Rossellini, d'après la pièce de Jean Cocteau (premier épisode), Federico Fellini et Tullio Pinelli d'après une nouvelle de Valle-Inclan (second épisode)
Photographie : Robert Julliard (premier), Aldo Tonti (second)
Décor : Christian Bérard (premier)
Musique : Renzo Rossellini
Pays : Italie
Dates de sortie : 1947-1948
Technique : noir et blanc
Durée : 35 min et 43 min
Résumé
Une voix humaine : une femme abandonnée par son amant, mais qui ne peut s'en arracher, ne vit que des longs coups de téléphone pathétiques qu'elle lui adresse encore. Elle pleure, supplie, s'excuse, se résigne…
Le Miracle : une « folle » violée par un berger est persuadée qu'elle a rencontré saint Joseph. Le village se moque d'elle.
Commentaire
Malgré le titre, il n'y a aucun autre point commun à ces deux moyens métrages que l'art d'Anna Magnani, à laquelle Rossellini voulut offrir ce récital presque en solo (si l'on excepte le rôle épisodique et muet tenu dans le Miracle par son propre scénariste, Fellini en personne). Ce second épisode ne fut d'ailleurs entrepris que comme complément de programme au premier, un morceau de bravoure pour comédienne adapté de la pièce de Cocteau, la Voix humaine.
À mort la mort !
Chronique dramatique de Romain Goupil, avec Romain Goupil, Marianne Denicourt.
Pays : France
Date de sortie : 1999
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35
Résumé
Chronique de la vie quotidienne d'ex-soixante-huitards devenus des quinquagénaires avec femmes, enfants, maîtresses régulières ou occasionnelles. Leur quotidien est composé d'une intense activité génésique, d'un brin de militantisme, et d'une alternance de fêtes et d'enterrements. Mais voici qu'un « camarade » disparu depuis des dizaines d'années vient jeter le trouble dans ce train-train bourgeois : lettres anonymes, harcèlement téléphonique, menaces et, finalement, incendie.
Commentaire
Le regard désenchanté des enfants gâtés de 1968 qui découvrent que les idéologies sont mortes et qu'eux-mêmes vieillissent et sont mortels.
À mort l'arbitre !
Comédie dramatique de Jean-Pierre Mocky, avec Michel Serrault (Rico), Eddy Mitchell (Maurice), Carole Laure (Martine), Laurent Malet (Teddy), Claude Brosset (Albert), Jean-Pierre Mocky (Granavsky).
Scénario : Jacques Dreux, Jean-Pierre Mocky, d'après le roman d'Alfred Draper
Photographie : Edmond Richard
Décor : René Loubet, Marielle Robinson, Gérard Moiteaux
Musique : Alain Chamfort
Montage : Catherine Renault
Pays : France
Date de sortie : 1984
Technique : couleurs
Durée : 1 h 22
Résumé
Maurice Bruno a commis la plus grande erreur de sa vie : il a sifflé un penalty qui coûte la victoire à l'équipe locale. À la suite de leur meneur Rico, les supporters pourchassent l'arbitre et Martine, sa malheureuse compagne, à travers la ville. Après avoir mis à sac une station de télévision et un centre commercial, la horde s'acharne sur le couple jusqu'à leur affrontement au cœur d'une grande cité. Maurice et Martine croient se sauver par une galerie souterraine, mais ils périront malgré l'arrivée de la police.
Commentaire
La charge est au vitriol et le grand talent de Michel Serrault emporte d'emblée la décision : l'homme au sifflet, c'est lui et ses sentences sont exécutoires. Mocky est un des rares à se colleter aussi directement avec ce que les hypocrites appellent « la réalité sociale » et que Robert Antelme nommait, après les camps et avant le Heysel, l'espèce humaine.