Adorable Menteuse
Comédie de Michel Deville, avec Marina Vlady, Macha Méril.
Pays : France
Date de sortie : 1961
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 45
Résumé
Juliette, qui n'aime « qu'organiser la vérité », est prise à son propre piège le jour où elle s'aperçoit qu'elle aime l'homme auquel elle croyait mentir. L'un des premiers films de Michel Deville et déjà le thème de la manipulation dans une mise en scène étourdissante.
Adorables Créatures
Comédie de Christian-Jaque, avec Martine Carol, Danielle Darrieux, Edwige Feuillère, Antonella Lualdi, Daniel Gélin.
Pays : France
Date de sortie : 1952
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 50
Résumé
Le jour de son mariage avec une pure jeune fille, un jeune homme se souvient de ses anciennes maîtresses. Avec le gotha des actrices françaises de l'époque, et des dialogues signés Charles Spaak.
Adorable Voisine
Comédie fantastique de Richard Quine, avec James Stewart, Kim Novak, Jack Lemmon.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1958
Technique : couleurs
Durée : 1 h 43
Résumé
Comédie tendre et spirituelle dans laquelle Kim Novak est une sorcière qui préfère l'amour à ses pouvoirs magiques.
À double tour
Comédie dramatique de Claude Chabrol, avec Antonella Lualdi, Madeleine Robinson, Jacques Dacqmine, Jeanne Valérie, Jean-Paul Belmondo, Bernadette Lafont.
Pays : France et Italie
Date de sortie : 1959
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40
Résumé
La fille de bourgeois d'Aix-en-Provence est fiancée à un jeune peintre marginal qui va semer le trouble dans la maison et révéler l'hypocrisie dans laquelle vit toute la famille.
À double tranchant
Film policier de Richard Marquand, avec Jeff Bridges, Glenn Close, Peter Coyote.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1985
Technique : couleurs
Durée : 1 h 49
Résumé
Un homme est accusé d'un double meurtre. Est-il coupable ? Son avocate et le procureur s'affrontent.
Adrien
Comédie de Fernandel, avec Fernandel, Paulette Dubost, Jean Tissier, Gabriello.
Pays : France
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 20
Résumé
L'irrésistible ascension d'un modeste caissier qui deviendra, grâce à trois femmes et un enchaînement de quiproquos, président du conseil d'administration d'une grande banque.
Adrienne Lecouvreur
Biographie de Marcel L'Herbier, avec Yvonne Printemps, Pierre Fresnay, Pierre Larquey, Junie Astor.
Pays : France
Date de sortie : 1938
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 46
Résumé
Une évocation romancée des amours de la grande comédienne du XVIIIe siècle et du maréchal de Saxe, et de sa mort tragique.
Autre version réalisée par :
Louis Mercanton et Henri Desfontaines, avec Sarah Bernhardt et Maxudian.
Pays : France
Date de sortie : 1913
Durée : environ 1 000 m
Adua et ses compagnes
Drame d'Antonio Pietrangeli, avec Simone Signoret, Sandra Milo, Emmanuèle Riva, Marcello Mastroianni.
Pays : Italie
Date de sortie : 1960
Technique : noir et blanc
Durée : 2 h
Résumé
Des prostituées romaines tentent de se refaire une vie normale en ouvrant un restaurant. Spoliées par leur associé, elles devront retourner sur le trottoir. Un film fort et sans complaisance.
l'Adversaire
Comédie dramatique de Satyajit Ray, d'après un roman de Sunil Ganguli, avec Dhritiman Chatterjee, Indira Devi, Debraj Roy.
Pays : Inde
Date de sortie : 1970
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 50
Résumé
À travers la description des démarches de Siddharta pour trouver du travail, Satyajit Ray dénonce l'inhumanité d'une société qui écrase les faibles et les rêveurs.
l'Adversaire
Drame de Nicole Garcia, d'après le livre d'Emmanuel Carrère, avec Daniel Auteuil (Jean-Marc), Géraldine Pailhas (Christine), François Cluzet (Luc), Emmanuelle Devos (Marianne).
Scénario : Jacques Fieschi, Frédéric Belier-Garcia, Nicole Garcia
Photographie : Jean-Marc Fabre
Décor : Véronique Barnéoud
Musique : Angelo Badalamenti
Montage : Emmanuelle Castro
Pays : France
Date de sortie : 2002
Technique : Couleurs
Durée : 2 h
Résumé
Inspiré de l'affaire Romand, faux médecin qui avait fait croire a son entourage pendant plus de quinze ans qu'il occupait de hautes fonctions à l'OMS de Genève, l'Adversaire se concentre sur la dernière période, où Jean-Claude Romand est de plus en plus pris au piège de ses mensonges.
Commentaire
Comme l'issue tragique de cette histoire est bien connue de la plupart des spectateurs, Nicole Garcia n'a pas essayé de construire un suspense artificiel : dès le tout début du film, on voit l'assassin dans la maison où l'on devine que gisent les cadavres de ses enfants. L'issue tragique étant posée, commence une magistrale relecture, articulée sur trois temporalités, de la vie d'imposture de Jean-Claude Romand. Le spectateur est évidemment tenté, au moins au début, de tout lire à travers la grille du mensonge et du crime, et de voir de la duplicité et de la monstruosité dans tous les gestes et les mots de Romand, comme si celui-ci avait construit toute sa vie pour en arriver à l'apothéose tragique finale. Mais peu à peu la subtilité de la mise en scène et la densité de l'interprétation de Daniel Auteuil nous amènent à un autre niveau de lecture où il ne s'agit ni d'excuser ni d'expliquer, mais d'approcher d'un peu plus près les ambiguïtés et les dérives progressives d'un homme qu'il serait trop facile de rejeter très loin de nous en l'étiquetant monstre ou dément.
Aélita
Film de science-fiction de Iakov Protazanov, avec Ioulia Solntseva (Aélita), Igor Ilinski (Kravtsov), Nikolai Tsereteli (Los), Nikolaï Batalov (Goussev), Valentina Kouindji (la femme de Los).
Scénario : Fedor Ozep, Alexei Faïko, d'après le roman de Tolstoï
Photographie : Youri Jeliaboujsky, Emil Schönemann
Décor : Serguei Kozlovsky
Costumes : Alexandra Exter
Pays : U.R.S.S.
Date de sortie : 1924
Technique : noir et blanc
Durée : 2 841 m (environ 1 h 45)
Résumé
L'ingénieur Los construit un engin spatial avec lequel il compte atteindre la planète Mars pour fuir les difficultés de la vie. Recherché par le détective Kravtsov pour avoir tiré sur sa femme dans un accès de jalousie, il s'envole en compagnie de Goussev, un soldat, et du détective. Sur Mars, les trois Russes constatent que la belle souveraine Aélita règne sur une société féodale, et fomentent une révolte des esclaves. Los se réveille : tout cela n'était qu'un rêve.
Commentaire
Les séquences de science-fiction ne constituent qu'une faible partie du film, mais elles offrent un rare et précieux exemple de constructivisme, à la manière de Meyerhold, dans les décors et les costumes. Cet essai excentrique et futuriste est secondaire par rapport au message politique qui tend à démontrer la supériorité du communisme sur une société esclavagiste.