Joe Kidd
Western de John Sturges, avec Clint Eastwood, Robert Duvall, John Saxon.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1972
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40
Résumé
Au Nouveau-Mexique, au début de ce siècle, les gros propriétaires et les petits paysans se disputent âprement les terres. Hommes de main et héros-justiciers s'affrontent sans merci.
Joe Smith American
Film d'espionnage de Richard Thorpe, d'après l'histoire de Paul Gallico, avec Robert Young, Marsha Hunt, Harvey Stephens, Darryl Hickman, Jonathan Hale.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1942
Technique : noir et blanc
Durée : 59 min
Résumé
L'employé d'une usine aéronautique qui met au point une nouvelle bombe obéit strictement aux consignes de sécurité, cachant même à sa femme ses véritables activités. Mais il est enlevé par des espions qui tenteront de le faire parler.
John et Mary
Comédie sentimentale de Peter Yates, avec Dustin Hoffman, Mia Farrow.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1969
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35
Résumé
Après une nuit passée ensemble, deux jeunes gens s'interrogent chacun de son côté sur l'avenir de leur liaison. Mais les événements leur feront comprendre la réalité de leur attachement.
John McCabe
Western de Robert Altman, avec Warren Beatty (John McCabe), Julie Christie (Mrs. Miller), René Auberjonois (Pat Sheehan), Hugh Millais (Dog Butler), Shelley Duvall (Ida Coyle).
Scénario : Robert Altman, Brian MacKay, d'après le roman d'Edmund Naughton McCabe
Photographie : Vilmos Zgismond
Décor : Leon Eriksen
Musique : Leonard Cohen (chansons)
Montage : Lou Lombardo
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1971
Technique : couleurs
Durée : 2 h 08
Résumé
Dans une de ces villes de l'Ouest qui poussèrent si vite (et disparurent non moins vite), un aventurier se lance dans le commerce. Avec l'aide d'une charmante (maîtresse) femme, il va ouvrir et faire prospérer ce que l'on appelle pudiquement une maison close. Au point de susciter bien des convoitises. Plus dure sera la chute.
Commentaire
Humour noir sur paysage de neige et de boue ; peinture au vitriol de ce bon vieil Ouest des familles. Il n'y a ici que maquereaux et putes, financiers véreux et brutes avinées. Une façon comme une autre (l'autre ce sera Buffalo Bill et les Indiens) de décaper les mythes, de montrer de près les « vertus pionnières » et la morale de la Bible et du fusil. Bien sûr, la noirceur du propos serait insoutenable si un humour constant ne la tempérait, jusqu'au dernier plan.
Johnny Apollo
Drame de Henry Hathaway, avec Tyrone Power, Dorothy Lamour, Lloyd Nolan, Edward Arnold, Charley Grapewin.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1940
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 36
Résumé
Un fils qui a jadis reproché la malhonnêteté de son père, le retrouve en prison comme surveillant, alors qu'il est lui-même incarcéré pour escroquerie.
Johnny Belinda
Drame psychologique de Jean Negulesco, avec Jane Wyman, Lew Ayres, Charles Bickford, Agnes Moorehead.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1948
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 43
Résumé
L'émouvant destin d'une jeune fille sourde-muette qu'un médecin révèle à elle-même et aux autres en démontrant son intelligence. Un Oscar pour Jane Wyman.
Johnny Concho
Western de Don MacGuire, avec Frank Sinatra, Keenan Wynn, Phyllis Kirk.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1956
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 24
Résumé
Sur fond de western, l'évolution intérieure d'un lâche qui redonne courage aux habitants d'une petite ville de l'Ouest.
Johnny Guitare
Western de Nicholas Ray, avec Sterling Hayden (Johnny Guitare), Joan Crawford (Vienna), Scott Brady (Dancing Kid), Mercedes McCambridge (Emma), Ward Bond (le shérif), John Carradine, Ernest Borgnine.
Scénario : Philip Yordan, d'après le roman de Roy Chanslor
Photographie : Harry Stradling
Musique : Victor Young
Montage : R.L. Van Enger
Production : N. Ray (Republic)
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1954
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50
Résumé
Vienna, propriétaire en Arizona d'une maison de jeu située sur le trajet du futur chemin de fer, refuse de quitter les lieux, espérant que le train lui amènera de nouveaux clients. Emma, riche puritaine pour qui l'arrivée des colons représente la fin du règne des éleveurs du pays, est son ennemie jurée en même temps que sa rivale en amour. En effet, Emma est amoureuse du jeune et séduisant Dancing Kid, qui exploite avec trois autres aventuriers une mine d'argent dans la région, mais le Kid lui préfère Vienna. Vienna fait venir dans son établissement Johnny Guitare, un ancien amant et l'un des tireurs les plus rapides de l'Ouest, pour y jouer des ballades. Avant de quitter le pays, où ils sont considérés comme indésirables, le Kid et ses hommes cambriolent la banque. Par dépit amoureux, Emma accuse Johnny Guitare et Vienna d'avoir partie liée avec les bandits, et se joint aux miliciens lancés à leur poursuite. Cernés dans la cabane du juge où ils se sont réfugiés, Johnny et l'aventurier tiennent tête à leurs assaillants conduits par une Emma déchaînée. Quand ils comprennent que celle-ci agit par haine personnelle, les miliciens se retirent. Au cours du règlement de compte final, Emma et le Kid sont tués. Vienna, dont le saloon a été incendié, acceptera enfin de quitter la région, avec Johnny.
Commentaire
Le western engagé
Nicholas Ray crée avec Johnny Guitare le film de genre au second degré. Ses personnages cessent d'être emblématiques du mythe de la grande ruée vers l'Ouest, où doit les attendre l'assurance d'une meilleure vie. En faisant du western une allégorie contemplative, Nicholas Ray opérait une critique de l'évolution de la société américaine de l'après-guerre et de l'arrivée sur la scène politique d'hommes comme Joseph McCarthy, dont Emma incarne ici les valeurs : le puritanisme, le pouvoir des riches conservateurs. Le personnage du shérif, quant à lui, illustre les états d'âme de la démocratie, et c'est à l'ancien bandit Johnny Guitare de trancher et d'assurer la justice. Mais ce dernier, en dépit du fait qu'il joue le rôle de l'ange omniprésent, demeure un personnage secondaire. Le film est avant tout un conflit entre deux femmes. Cela permit une lecture féministe du film, dans lequel deux femmes s'affrontent pour préserver leur autonomie, les conséquences de ce duel déterminant les destins des hommes qui les entourent. La réussite de Nicholas Ray s'explique par le soin qu'il porte à l'écriture, à la limpidité de la mise en scène, à l'innovation dans la distribution.