To Please a Lady

Comédie de Clarence Brown, avec Clark Gable, Barbara Stanwyck, Adolphe Menjou.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1950
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 31

Résumé
Dans le milieu des courses automobiles, romance entre un as des compétitions et une journaliste très influente.

Not as a Stranger

Drame psychologique de Stanley Kramer, d'après le roman de Morton Thompson, avec Olivia De Havilland, Robert Mitchum, Frank Sinatra, Gloria Grahame, Broderick Crawford.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1955
Technique : noir et blanc
Durée : 2 h 05

Résumé
Le portrait d'un jeune homme pour qui l'exercice de la médecine passe avant tout. La mort d'un malade à la suite d'une faute professionnelle le rapproche de sa femme.

For Whom the Bell Tolls

Drame historique de Sam Wood, avec Gary Cooper (Robert Jordan), Ingrid Bergman (Maria), Akim Tamiroff (Pablo), Arturo de Córdova (Agustin), Katina Paxinou (Pilar), Vladimir Sokoloff (Anselmo).

Scénario : Dudley Nichols, d'après le roman d'Ernest Hemingway
Photographie : Ray Rennahan
Décor : William Cameron Menzies
Musique : Victor Young
Montage : Sherman Todd, John Link
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1943
Technique : couleurs
Durée : 2 h 10

Résumé
Pendant la guerre civile espagnole, Robert Jordan s'engage aux côtés des républicains contre les franquistes. Il se joint pour quelques jours à un groupe d'Espagnols cachés dans les montagnes qui a recueilli une jeune femme échappée des prisons franquistes. L'amour naît entre Maria et l'Américain, mais Jordan sait qu'il devra le sacrifier pour la cause.

Commentaire
Le film est une adaptation fidèle d'Hemingway, qui avait fait partie des Brigades internationales en 1936. La bonne idée de Wood est d'avoir réuni pour la première fois Cooper et Bergman. Le premier joue avec sincérité un vétéran usé qui se laisse emporter par l'amour tandis que Bergman, les cheveux courts, oppose son profil de madone à la barbarie des franquistes. Bizarrement, les producteurs ont demandé son accord, avant le tournage du film, à Franco. Finalement, le tournage eut lieu au Mexique dans des sites que le réalisateur jugeait trop gais. Tous les jours, l'équipe devait donc arracher les fleurs qui avaient poussé pendant la nuit !

Documentaire de Frédéric Rossif.

Pays : France
Date de sortie : 1970
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 30

Résumé
Rossif présente un montage d'archives américaines consacré à la période 1917-1939.

Why We Fight

Série de sept documentaires produits par le U.S. War Department réalisés par Frank Capra et Anatole Litvak (sauf le n°1).

Scénario : Eric Knight, Anthony Veiller
Musique : Dimitri Tiomkin
Montage : William Hornbeck
Commentaire : Walter Huston et parfois Anthony Veiller (n^os 2, 3, 4)
Pays : États-Unis
Dates de sortie : 1942-1945

 

1. Prelude to War, 1942 – 53 min – Oscar du meilleur documentaire

 

2. The Nazis Strike, 1942 – 42 min

 

3. Divide and Conquer, 1943 – 58 min

 

4. The Battle of Britain, 1943 – 54 min

 

5. The Battle of Russia, 1944 – 1 h 20

 

6. The Battle of China, 1944 – 1 h 07

 

7. War Comes to America, 1945 – 1 h 10

Commentaire
« Capra, je veux mettre au point avec vous un plan pour réaliser une série de films documentaires qui expliqueront à nos soldats pourquoi nous combattons et les principes pour lesquels nous combattons », dit le chef d'état-major à Frank Capra qui vient de s'engager dans l'armée. Capra réalise des films de propagande depuis des années. L'héroïne de ses films est l'Amérique, elle sort toujours grandie quand le mot FIN apparaît sur l'écran. Pour cette commande de l'armée, il se sert des propres films de l'ennemi : « Faites écouter à nos gars les nazis et les Japonais hurler leurs prétentions à être une race de seigneurs et nos combattants sauront pourquoi ils portent l'uniforme. » (Capra). Chaque documentaire expose les causes historiques et géographiques du conflit. La réussite de Capra est d'avoir su rendre ces sujets, a priori rébarbatifs, passionnants en utilisant tout son savoir-faire. Les croix gammées deviennent des termites. Les mouvements de caméra sur les cartes de géographie expliquent clairement les déplacements des nazis en Europe. La musique de Tiomkin et la voix de Walter Huston concourent à l'attrait des films. L'armée américaine et les soldats du Commonwealth ont vu ces documentaires. Ils furent traduits en plusieurs langues. Winston Churchill donna l'ordre de passer toute la série dans des salles britanniques.

Comédie dramatique de Coline Serreau, avec Sami Frey, Christine Murillo, Mario Gonzalez, Nicole Jamet.

Pays : France
Date de sortie : 1977
Technique : couleurs
Durée : 1 h 33

Résumé
Louis, Fernand et Alexa vivent ensemble en une cellule marginale, renfermée, heureuse. Ils accueillent un jour Sylvie…

Comédie dramatique d'Henri Decoin, avec Michèle Morgan, Henri Vidal, Claude Dauphin.

Pays : France
Date de sortie : 1959
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 40

Résumé
Un photographe de presse aide une avocate célèbre à lutter contre le fléau qu'est l'alcoolisme.

The Aryan

Western de William S. Hart et Clifford Smith, avec William S. Hart (Steve Denton), Bessie Love (Mary Jane), Louise Glaum (Trixie).

Scénario : C. Gardner Sullivan
Photographie : August et de Vinna
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1916
Technique : noir et blanc
Durée : environ 1 500 m (56 min)

Résumé
Dans un saloon, un chercheur d'or est la victime d'une entraîneuse, de sorte qu'il perd toute sa fortune. Il devient hors-la-loi et se trouve à la tête d'une bande qui écume la région. Mais il accepte de porter secours à un groupe d'émigrants et il rencontre ainsi une jeune fille qui va le ramener dans le droit chemin, c'est-à-dire participer au salut de la race blanche.

Commentaire
On associe toujours le nom de Thomas Ince à ce film, dont il fut l'initiateur et le producteur, mais probablement sans participer à sa réalisation. Le trio de base, réalisateur, scénariste et comédien, a beaucoup fait pour le développement des films consacrés aux histoires déjà légendaires de l'Ouest. Hart lui-même avait vécu parmi les Indiens et l'on a ici toute la panoplie du genre : bagarres, grands espaces et vie rude des pionniers, etc., jusques et y compris le thème si durable de la supériorité américaine, celle des Blancs, évidemment…