la Main à couper
Film policier d'Étienne Périer, d'après le roman de Pierre Salva Quatre Jours en enfer, avec Lea Massari, Michel Bouquet, Michel Serrault, Bernard Blier.
Pays : France et Italie
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35
Résumé
Le jeune amant d'une bourgeoise rangée est retrouvé assassiné. L'enquête policière se développe alors, fertile en coups de théâtre.
la Main au collet
Film policier d'Alfred Hitchcock, avec Cary Grant (John Robie, « le Chat »), Grace Kelly (Frances Stevens), Charles Vanel (Bertrani), Brigitte Auber (Danielle Foussard), Jessie Royce Landis (Mrs. Stevens).
Scénario : John Michael Hayer, d'après le roman de David Dodge
Photographie : Robert Burks
Décor : Hal Pereira, Joseph MacMillan
Musique : Lynn Murray
Montage : George Tomasini
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1955
Technique : couleurs
Durée : 1 h 37
Résumé
La police voudrait que John Robie, dit « le Chat », ex-gentleman-cambrioleur retiré sur la Côte d'Azur, soit l'auteur de nombreux vols dont les clients des palaces locaux sont les victimes. Aidé par la fille de l'une d'elles, qui ne rejetterait pas cette hypothèse, Robie doit mettre la main au collet du coupable pour se disculper.
Commentaire
Célèbre pour avoir été l'occasion de la rencontre de Grace Kelly avec son prince charmant, mineur dans l'œuvre de Hitchcock, c'est pourtant un film fascinant et plein de charme. Être touriste, n'est-ce pas voler, du moins des yeux, la richesse profonde d'un peuple ? En retour, que cette « jouissance » légale transforme le voleur en volé(e) plus ou moins consentant(e) … L'humour pervers du maître est à son comble dans cette comédie savoureuse magnifiquement servie par des interprètes parfaits.
Main basse sur la ville
Drame de Francesco Rosi, avec Rod Steiger (Edoardo Nottola), Salvo Randone (De Angelis), Guido Alberti (Maglione), Angelo D'Alessandro (Balsamo).
Scénario : Francesco Rosi, Rafaele La Capria, Enzo Forcella, Enzo Provenzale
Photographie : Gianni Di Venanzo
Décor : Angelo Canevari
Musique : Piero Piccioni
Montage : Mario Serandrei
Production : Galatea, Société Cinématographique Lyre
Pays : Italie
Date de sortie : 1963
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 45
Prix : Lion d'or, Venise (1963)
Résumé
Près d'un chantier de construction, l'effondrement d'un immeuble vétuste cause la mort de deux personnes. Le promoteur du chantier est responsable, mais il dispose de nombreux appuis politiques.
Commentaire
À partir d'un fait divers, une violente dénonciation des manœuvres spéculatives et des rapports étroits entre la promotion immobilière et la politique, qui dispense son appui aux riches et lèse les pauvres. Ce grave problème est ici mené comme une enquête, froide et méthodique, sans passion revendicative : la démonstration n'en est que plus probante.
la Main chaude
Comédie dramatique de Gérard Oury, avec Jacques Charrier, Macha Méril, Franca Bettoja, Paulette Dubost, Alfred Adam.
Pays : France et Italie
Date de sortie : 1960
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 34
Résumé
Une veuve d'âge mûr veut refaire sa vie avec un garçon de café… abusé par une jolie vendeuse qui le trompe avec un jeune gigolo… dupé par la fille de la concierge qui se fait passer pour une riche héritière !
la Main dans le piège
Drame psychologique de Leopoldo Torre Nilsson, avec Elsa Daniel (Laura), Francisco Rabal (Cristobal), Maria Rosa Gallo.
Scénario : Beatriz Guido
Photographie : Alberto Etchebenere
Musique : Atilio Stampone, Cristobal Haffter
Pays : Espagne et Argentine
Date de sortie : 1961
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 30
Prix : Prix de la Critique internationale, Cannes (1961)
Résumé
De retour dans la demeure familiale après un long séjour au couvent, Laura est intriguée par le fait que le premier étage est inaccessible : y est enfermé, dit-on, un être monstrueux. Poussée par la curiosité, Laura découvre stupéfaite que sa tante, soi-disant mariée à l'étranger, y vit volontairement pour échapper au déshonneur provoqué par la rupture de ses fiançailles. Bouleversée par le terrible secret et la mesquinerie familiale, Laura rencontre l'ex-fiancé de sa tante. Elle est à son tour prise au piège…
Commentaire
Plus qu'une intrigue mystérieuse, le suspense n'est pas le but recherché, ce film nous plonge dans le monde ambigu et sclérosé de la haute bourgeoisie provinciale argentine chère à la romancière et scénariste Beatriz Guido et à Leopoldo Torre Nilsson. Il nous introduit dans un univers où le réel est mêlé au rêve. La beauté des images et de l'écriture a amené nombre de critiques de l'époque à le comparer à un Buñuel ou un Antonioni.
la Main dans l'ombre
Film policier de Rudolf Thome, avec Bruno Ganz, Dominique Laffin, Hanns Zischler.
Pays : R.F.A.
Date de sortie : 1983
Technique : couleurs
Durée : 1 h 54
Résumé
Une actrice séduit un informaticien pour, avec son ami, détourner de l'argent d'une banque de Berlin sur un compte en Suisse. L'opération se déroule bien, sauf pour l'informaticien.
la Main de fer
Film de karaté de Cheng Chang Ho, avec Lo Lieh, Wang Ping.
Pays : Hong-Kong
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45
Résumé
Un adepte des arts martiaux s'inscrit dans une école célèbre pour se perfectionner. Malgré un entraîneur rival qui s'évertue à le faire éliminer, il dispute victorieusement un tournoi avant de tuer tous les bandits !
la Main droite du diable
Film policier de Costa-Gavras, avec Debra Winger, Tom Berenger.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1988
Technique : couleurs
Durée : 2 h 07
Résumé
Enquêtant auprès des fermiers du Middle West, une jeune femme, agent du F.B.I., s'éprend de l'un d'eux qui se révèle être membre d'une organisation raciste occulte.
la Main du diable
Film fantastique de Maurice Tourneur, avec Pierre Fresnay (Roland Brissot), Palau (le Diable), Josseline Gael (Irène), Noël Roquevert (Mélissa), Guillaume de Sax (Gibelin), Pierre Larquey (Ange), Douking (le voleur), Garzoni (le jongleur).
Scénario : Jean-Paul Le Chanois
Photographie : Armand Thirard
Musique : Roger Dumas
Décor : André Andréjew
Montage : Christian Gaudin
Pays : France
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 22
Résumé
À bout de forces, Roland Brissot frappe à la porte d'une auberge de montagne, le soir à la veillée. Devant les pensionnaires fascinés, il raconte son histoire : peintre sans succès, il a acheté au cuisinier italien Mélissa un curieux talisman, une main coupée dans un coffret, qui lui a apporté la gloire et la fortune. Un an plus tard, le Diable lui est apparu sous la forme d'un petit homme vêtu de noir, lui proposant un marché : il reprend la main si Roland lui rend un sou. Mais ce prix double chaque jour et atteint bientôt une somme astronomique.
Commentaire
Le cinéma français n'a guère cultivé le fantastique, si ce n'est sous l'Occupation : ce film de Tourneur est sans doute la plus belle réussite du genre. L'interprétation inspirée, parfois hallucinée, de Pierre Fresnay sert admirablement le récit conçu par Jean-Paul Le Chanois à la manière des vieilles légendes celtiques… Quant à Pierre Palau, il donne du Diable une image inattendue, parfaitement ordinaire et d'autant plus inquiétante ! L'influence de l'expressionnisme allemand se fait sentir dans les séquences évoquant la malédiction de la main.