Voyages avec ma tante
Comédie de George Cukor, d'après le roman de Graham Greene, avec Maggie Smith, Alec McCowen, Lou Gossett, Robert Stephens.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1972
Technique : couleurs
Durée : 2 h 15
Résumé
Une extravagante vieille dame entraîne son neveu (qui en réalité est son fils) dans un tour d'Europe endiablé. Une comédie nostalgique et élégante aux décors somptueux.
les Voyages de Gulliver
Dessin animé de Dave Fleischer, d'après le roman de Jonathan Swift.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1939
Technique : couleurs
Durée : 1 h 25
Résumé
Après un naufrage, Gulliver se retrouve sur l'île de Lilliput.
les Voyages de Gulliver
Film d'aventures de Peter Roger Hunt, d'après le roman de Jonathan Swift, avec Richard Harris, Catherine Schell, Norman Shelley.
Pays : Grande-Bretagne et Belgique
Date de sortie : 1976
Technique : couleurs
Durée : 1 h 21
Résumé
Une version sans fard du roman, dont l'intérêt réside dans l'intervention de personnages réels au sein des dessins animés.
les Voyages de Gulliver
Film d'aventures fantastique de Jack Sher, d'après le roman de Jonathan Swift, avec Kerwin Mathews, Jo Morrow, June Thorburn.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1960
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40
Résumé
Gulliver chez les Lilliputiens puis chez les Géants grâce aux effets spéciaux de Ray Harryhausen.
les Voyages de Sullivan
Comédie de Preston Sturges, avec Joel McCrea (John L. Sullivan), Veronica Lake (la « fille »), Robert Warwick (M. Le Brand), William Demarest (M. Jones), Franklin Pangborn (M. Casalsis), Porter Hall (M. Hadrian), Byron Foulger (M. Valdelle), Vic Potel (l'opérateur), Robert Greig (le valet).
Scénario : Preston Sturges
Photographie : John F. Seitz
Décor : Hans Dreier, Earl Hedrick
Musique : Leo Shuken, Charles Bradshaw
Montage : Stuart Gilmore
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1942
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35
Résumé
John L. Sullivan devrait être un cinéaste heureux : ses dernières comédies ont été de grands succès. Mais Sullivan veut faire dans le social et toucher ses compatriotes à l'instar de Capra. Aussi se déguise-t-il en vagabond et part-il sur les routes accompagné d'une charmante starlette, le plus souvent habillée en homme pour plus de sécurité. La vie dure et aventureuse se solde par de nombreux déboires : il apprend sa propre mort, ne parvient pas à révéler son identité et se retrouve en prison. Là, il comprendra, en regardant une bobine de Mickey avec ses congénères, qu'il n'y a nulle honte à faire rire les « honnêtes gens ».
Commentaire
Chef-d'œuvre absolu. Quand le roi du cinéma « allumé » traite (de) son art, le cocktail ne peut qu'être explosif, sans pour autant exclure une vraie tendresse. Ce n'est plus seulement un conte (pour ceux qui n'en tiennent aucun), ce n'est pas uniquement une apologie du rire ou une stigmatisation du sérieux, c'est bel et bien le destin de la figure du cinéaste qui, de l'homme de cour à l'homme de peine, en passant par le néant, s'offre aux yeux de l'hypocrite spectateur, semblable et frère de Sullivan à la fin de la projection.
Voyage surprise
Comédie de Pierre Prévert, avec Martine Carol (Isabelle Grosbois), Sinoel (le père Piuf), Maurice Baquet (Teddy), Jacques-Henri Duval (Grimm), Annette Poivre (Marinette), Thérèse Dorny (Mlle Roberta), Pieral (la grande-duchesse), Étienne Decroux (Mikhaïl), Fernand René (le curé), Christian Simon (l'enfant), Max-Revol, Marcel Peres.
Scénario : Claude Accursi, Pierre et Jacques Prévert
Photographie : Jean Bourgoin
Décor : Auguste Capelier, Alexandre Trauner
Musique : Joseph Kosma
Pays : France
Date de sortie : 1947
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 50
Résumé
L'entreprise de cars du père Piuf battant de l'aile, il décide, aidé par ses petits-enfants Teddy, Grimm et Marinette, de monter un « voyage surprise ». Les voyageurs se présentent nombreux, bientôt poursuivis par deux policiers et un révolutionnaire du grand-duché de Stromboli. Au terme d'aventures dramatiques mais toujours vécues dans la gaieté, c'est le retour triomphal à Fleurville.
Commentaire
Une belle réussite, fondée sur la synthèse de deux composantes : un absurde proche des Marx Brothers, bien adouci par rapport à celui de L'affaire est dans le sac (1932), et une invention poétique qui, la musique de Kosma aidant, transfigure la réalité (la traversée de la campagne en camion, le réveil au bord de la mer). Sinoel, petit vieillard ridé et malicieux, trouve ici un de ses meilleurs rôles. Ce film original l'était tellement qu'il n'obtint aucun succès commercial.
le Voyageur de la Toussaint
Film policier de Louis Daquin, d'après le roman de Georges Simenon, avec Jean Desailly, Gabrielle Dorziat, Guillaume de Sax, Assia Noris, Jules Berry, Simone Valère, Louis Seigner.
Pays : France
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 42
Résumé
Dans une ville de province, un jeune homme timide qui vient recueillir la succession de son oncle se heurte à l'hostilité des notables. Après investigation, il démasquera les coupables de cette mort suspecte et s'enfuira avec la jeune veuve.
le Voyageur sans bagage
Drame de Jean Anouilh, d'après sa pièce, avec Pierre Fresnay, Blanchette Brunoy, Pierre Renoir, Marguerite Deval, Sylvie.
Pays : France
Date de sortie : 1944
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 39
Résumé
Placé dans différentes familles afin de recouvrer la mémoire, un amnésique feint de ne pas reconnaître la sienne lorsqu'il la retrouve. Une satire de la vie de famille.
Voyage vers l'espoir
Drame de Xavier Koller, avec Necmettin Cobanoglu, Nur Sürer, Emis Sivas.
Pays : Suisse
Date de sortie : 1990
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50
Prix : Oscar du meilleur film étranger à Hollywood (1991)
Résumé
Une famille turque décide de partir pour la Suisse : le drame de l'immigration clandestine.
le Voyeur
Drame de Michael Powell, avec Karl Heinz Böhm (Mark Lewis), Moira Shearer (Vivian), Anna Massey (Helen), Maxime Audley (Mme Stephens), Esmond Knight (Arthur), Michael Goodliffe (Dan), Shirley Anne Field (Diane).
Scénario : Leo Marks
Photographie : Otto Heller
Décor : Arthur Lawson
Musique : Brian Earsdale
Montage : Noreen Ackland
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1959
Technique : couleurs
Durée : 1 h 49
Résumé
Un jeune cameraman, Mark Lewis, passe son temps à filmer les femmes qu'il désire, puis les assassine avec le pied de sa caméra en filmant leur agonie. Il se projette ensuite leur mise à mort sur écran. Il fait la connaissance d'une jeune figurante sur un plateau et lui demande de la filmer après les prises. Mais il tombe amoureux de la fille de la locataire du dessus qui, un jour, découvrira les bandes qu'il a enregistrées.
Commentaire
L'un des films les plus audacieux de la fin des années 1950. Son intérêt principal réside dans l'imbrication entre le sujet traité, l'histoire d'un cameraman et le dispositif même du filmage et de la réception du film par le spectateur. Le cinéma n'est jamais allé aussi loin dans la mise en abîme de son propre processus d'enregistrement des images et des sons. Une remarquable analyse des théories freudiennes du voyeurisme et de ses névroses, à la base de toute cinéphilie.