Quartier interdit
Drame d'Emilio Fernández, avec Ninón Sevilla, Tito Junco, Rodolfo Acosta, Ismaël Perez, Rita Montaner.
Pays : Mexique
Date de sortie : 1950
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 30
Résumé
Une jeune femme se prostitue pour pouvoir élever l'enfant qu'elle a recueilli. Deux souteneurs se la disputant, elle ira jusqu'au crime.
Quartier sans soleil
Drame de Satsuo Yamamoto, avec Sumiko Hidaka, Michiko Katsura, Kenji Susukida, Taiji Tonoyama, Hiroshi Nihonyanagi.
Scénario : Saburo Tatsuno, d'après le roman de Sunao Tokunaga
Photographie : Minoru Maeda
Décor : Kazuo Kubo
Musique : Nobuo Iida
Pays : Japon
Date de sortie : 1954
Technique : noir et blanc
Durée : 2 h 22
Film non distribué en France
Résumé
En 1925, les ouvriers d'une imprimerie se mettent en grève. Leurs conditions de vie ne font alors qu'empirer et les familles en souffrent. Puis, la maison du directeur est incendiée et les violences se multiplient contre les ouvriers : incarcération des meneurs, mauvais traitements, tortures. Une jeune femme meurt.
Commentaire
Cinéaste depuis longtemps engagé, Yamamoto a filmé, comme souvent, un fait divers social, en s'appuyant sur le roman d'un ouvrier typographe. Le réalisme des scènes d'affrontements entre militants et policiers n'empêche pas une certaine poésie d'affleurer à d'autres moments. L'ensemble dégage une force très impressionnante, accentuée par les tonalités sombres données aux images.
Quasimodo
Drame de William Dieterle, d'après le roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris, avec Charles Laughton, Cedric Hardwicke, Maureen O'Hara, Edmond O'Brien, Thomas Mitchell, Harry Davenport.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1939
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 57
Résumé
Quand le bossu de Notre-Dame est amoureux de la belle gitane Esmeralda, Hollywood s'exalte dans cette libre et fastueuse adaptation de Notre-Dame de Paris.
Quasimodo d'el Paris
Comédie de Patrick Timsit, avec Patrick Timsit, Richard Berry, Mélanie Thierry, Vincent Elbaz.
Pays : France
Date de sortie : 1999
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40
Résumé
Dans ce film iconoclaste et déjanté, tous les personnages de Victor Hugo ont été revisités par Patrick Timsit, dont c'est le premier film en tant que réalisateur. L'archidiacre Frollo est un serial killer qui coule dans le béton toutes les pécheresses qu'il attrape ; Quasimodo est un gentil garçon abandonné qui aime les jeux vidéo et collectionne tee-shirts et baskets dans sa cellule de Notre-Dame ; Esmeralda, fille adoptive du gouverneur, n'est pas gitane mais cubaine… Ajoutons à cela un gouverneur velléitaire et bête, entièrement soumis à une épouse déterminée et totalement dénuée d'humanité, un chef de la police cynique mais tellement balourd qu'il finit par devenir attendrissant… et l'on aura une idée de la façon dont Patrick Timsit s'est très librement inspiré de l'œuvre de Victor Hugo pour nous émouvoir (quelquefois) et nous faire rire (souvent !).
Qu'as-tu fait à la guerre, papa ?
Comédie de Blake Edwards, avec James Coburn, Dick Shawn, Sergio Fantoni, Aldo Ray.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1966
Technique : couleurs
Durée : 1 h 55
Résumé
Les Américains entrent sans résistance dans un village italien dont les habitants acceptent de se rendre… mais le lendemain seulement, car une grande fête doit avoir lieu le soir même. Tous s'y amuseront !
Quatorze Heures
Comédie dramatique de Henry Hathaway, avec Paul Douglas (Dunnigan), Richard Basehart (Robert Cosick), Barbara Bel Geddes (Virginia), Debra Paget (Ruth), Agnes Moorehead (Mrs. Cosick), Robert Keith (Mr Cosick), Howard Da Silva (lieutenant Moksar), Jeffrey Hunter (Danny), Martin Gabel (Dr Strauss), Grace Kelly (Mrs. Fuller).
Scénario : John Paxton, d'après l'histoire de Joel Sayre The Man on the Ledge
Photographie : Joseph MacDonald
Décor : Lyle R. Wheeler, Leland Fuller, Thomas Little, Fred J. Rode
Musique : Alfred Newman
Montage : Dorothy Spencer
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1951
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 32
Résumé
À New York, un agent de police fait sa ronde. Il aperçoit un jeune homme perché sur le rebord d'une fenêtre au 18e étage d'un building, prêt à sauter dans le vide. Dunnigan tente de l'en empêcher en bavardant avec lui. La foule stationne. La radio et la télévision s'emparent de l'affaire. Ruth et Danny, deux jeunes gens, se rencontrent, sympathisent, se perdent… Plusieurs heures d'effort sont nécessaires à Dunnigan pour sauver Cosick que l'arrivée de sa fiancée Virginia fait renoncer à ses projets de suicide. Ruth et Danny partent enlacés et Dunnigan retrouve le calme d'un foyer heureux.
Commentaire
Exacte reproduction d'un fait divers qui bouleversa l'Amérique quelques années avant la guerre, le film est un suspense de la première à la dernière image. Il existe deux fins : l'une heureuse (le désespéré est sauvé), l'autre tragique puisqu'il s'écrase au sol. Une multitude de personnages (et de remarquables comédiens) expliquent le geste de Cosick. À noter, les débuts cinématographiques de Grace Kelly dans un petit rôle.
Quatorze Juillet
Comédie de René Clair, avec Annabella (Anna), Pola Illery (Pola), Georges Rigaud (Jean), Paul Ollivier (M. Imaque), Raymond Cordy (Raymond), Thomy Bourdelle (Fernand).
Scénario : René Clair
Photographie : Georges Périnal, Louis Page
Décor : Lazare Meerson
Musique : Maurice Jaubert
Montage : René Le Hénaff
Pays : France
Date de sortie : 1933
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 32
Résumé
On est à la veille du 14 Juillet et l'on découvre les préparatifs des quartiers populaires pour la grande fête. Il y a là deux amoureux, un chauffeur de taxi et une marchande de fleurs. Mais la mère de la jeune fille est malade et elle ne peut aller au bal. Alors, le jeune homme se laisse reprendre par une ancienne maîtresse, qui l'entraîne dans une bande de mauvais garçons. Coup sur coup, la jeune fleuriste perd sa mère, devient serveuse dans un bistrot et voit le jeune homme tenter de voler la caisse : la fête est gâchée… Mais ils finiront par se retrouver.
Commentaire
Quels que soient les défauts du film, minceur du sujet et absence de rythme, on y retrouve encore une fois ce charme si particulier des films « parisiens » de René Clair. Comme dans Sous les toits de Paris, la véritable vedette, finalement, c'est la capitale, ses rues, son atmosphère – avec tout ce petit monde aujourd'hui disparu (d'où plus de charme encore) des quartiers populaires où se mêlaient types pittoresques et fripouilles, artisans et bourgeois. Les formidables décors de Lazare Meerson, la présence d'Annabella et la gouaille des seconds rôles achèvent de donner une certaine consistance à un canevas plus habile que riche.